La science peut-elle réenchanter le monde ? (1) Est-il raisonnable de vouloir tout démontrer au nom de la vérité scientifique, au risque de banaliser le quotidien ?
La médiation scientifique a-t-elle pour mission de tout expliquer, bêtement ? Y a-t-il une place pour la pensée mystique dans la médiation scientifique ? Telles sont les questions qui m'intéressent aujourd'hui. Petit rappel historique : Dès le 18e siècle, des mouvements anti-science ont accompagné le développement technique. Max Weber, lui, ne s'oppose pas au développement technique, mais au positivisme qui érige une science idole qui doit guider l'homme vers un monde idéal.
Pas question ici d'une explication de texte, nous prenons Weber comme exemple illustratif de la résistance intellectuelle à un certain projet issu des Lumières de fonder la société sur la seule connaissance scientifique. Les grands récits ont pour fonction de créer un cadre de croyances porteuses d'une morale fédératrice. To be continued... La science d’aujourd’hui peut-elle ré-enchanter le monde ? Le merveilleux, le miraculeux dans la culture religieuse de l'islam, par Mohammed Taleb - La Montagne Qaf. Les chemins d'un islam écologique, cosmique et humaniste.
Si les miracles (en arabe mu'jizât) existent en islam, c'est essentiellement par qu'il est une « religion cosmique ».
La transcendance de l'Un se manifeste dans sa création, qui est par là-même un espace théophanique. Le terme arabe ayat concentre cette cosmicité de l'islam, et explique la conception du miracle chez les musulmans. Ayat désigne le « signe » et nous pourrions dire qu'il est une signature inscrite dans la texture de la réalité ; le signataire étant Allah. Le Coran évoque deux grands « lieux » dans lesquels ces signes peuvent être reconnus et étudiés : la Nature vivante et le for intérieur des humains. « Nous leur montrerons bientôt nos signes dans l’univers et en eux-mêmes, jusqu’à ce qu’ils voient clairement que ceci est la Vérité. » (41:53).
Le signe est la clé de l'attitude islamique à l'égard du miracle. Le Cosmos miraculeux La psyché miraculeuse La vie psychique constitue l'autre grand lieu de dévoilement des signes miraculeux. Les miracles du Prophète Mohammed. Les sciences vers La Science - Autour du vivant - Sciences - Conscience - Arts ... " Les événements ne sont que l'écume des choses, ce qui m'intéresse, c'est la mer» Paul Valéry, Regards sur le monde actuel 1931 Citation concernant le chercheur, figurant en exergue de ma thèse de doctorat d'Etat consacrée aux benzodiazépines : "Comme tous les autres hommes, nous apportons un peu de lumière dans les vastes et infinies ténèbres de l'existence humaine et de l'univers.
Pour nous comme pour eux changement et éternité, spécialisation et généralisation, instrument et but final, société et individu, complémentaires l'un de l'autre, exigent et délimitent notre engagement et notre liberté" J.R OPPENHEIMER, Conférence, BBC, 1953 Alors que les philosophes grecs voulaient embrasser l'ensemble du champ des connaissances (*), la complexité du monde a progressivement conduit à une "spécialisation" qui a eu son apogée au XXème siècle.
Les nanosciences sont l'aboutissement le plus remarquable de cette démarche. La science d’aujourd’hui peut-elle ré-enchanter le monde ? Le blog de Nicolas Bouleau. Une exposition à la Cité de l’Architecture à Paris jusqu’au 6 octobre 2014, nous invite à réfléchir sur la transition écologique.
Depuis longtemps les architectes se préoccupent du climat. Habitabilité, isolation, ambiance, qualités vernaculaires, sont des termes courants du métier. On peut vivre sans climatisation dans les pays chauds et avec peu de chauffage dans les régions froides. Mais la question va ici beaucoup plus loin. Elle est celle de savoir si l’architecture, disons le projet architectural, peut être un facteur de la transition écologique, voire un levier véritable de la transformation, pour sortir de la société de consommation et empêcher le rétrécissement de la biosphère. Ré-enchanter ? L’idée est aussi chez Heidegger qui la relie plus explicitement à la technique, thème approfondi par Jacques Ellul.
Le désenchantement dont il est question ici est celui du rapport Meadows. Il faut changer l’économie. À PROPOS DU RÉENCHANTEMENT DU MONDE. Ilya Prigogine, prix Nobel de chimie en 1977, prône le «réenchantement du monde».
La science ne doit plus être cette chose terne et compliquée à dessein, mais cette poésie, cette curiosité face à l'inconnu qui nous pousse au dépassement, voire à la transcendance. C'est bien beau tout ça, mais la science n'enchante personne au Québec. À preuve, Mathieu Perreault qui m'apprend sur Cyberpresse que la science est au dernier rang des préoccupations des Québécois.
«Tout d'abord viennent les sports. Puis la politique, tous ordres de gouvernement confondus. La science est donc au dernier rang. De temps à autres, la cloche retentit et les Éloi, hypnotisés, marchent vers la caverne des Morlocks qui prennent juste ce qu'il faut de viande. Pour ce qui est du grand collisionneur de hadrons, eh bien un lecteur du New Scientist a fait remarquer que la fin du monde a bel et bien eu lieu.
R enchanter le monde.