Les personnes futures comme biocitoyens. Les Nanotechnologies en Société. Naissance d’un nouveau paradigme biomédical Annulant la distinction entre le normal et le pathologique, la médecine régénératrice vise à reproduire artificiellement les processus biologiques permettant au corps de se reconstituer aux niveaux tissulaire, cellulaire et moléculaire.
Il ne s’agit plus, comme dans le cas de la médecine clinique, de conserver l’état d’équilibre du corps en luttant contre les maladies, mais plutôt de combattre la dégénérescence en elle-même. Ainsi, l’objectif n’est plus la guérison, mais bien la régénération, ce qui en soit ne suppose aucune limite. Définie par les IRSC comme une série de « mesures ou interventions biomédicales spécialisées à l’échelle moléculaire qui servent à diagnostiquer et à traiter des maladies ou à redonner leurs fonctions à des tissus ou à des organes endommagés », la nanomédecine est au centre de ce nouveau paradigme biomédical (IRSC, 2005).
Quand le vieillissement devient une maladie chronique. De la nanomédecine à la nanosanté : vers un nouveau paradigme biomédical. Bibliographie Ahmadi M.
M., Jullien G. A. (2009), « A Wireless-Implantable Microsystem for Continuous Blood Glucose Monitoring », IEEE Transactions on Biomedical Circuits and Systems, 3/3, p. 169-180. Alberganti M. (2007), Sous l’œil des puces, Arles, Actes Sud. Allhoff F. (2009), « The Coming Era of Nanomedicine », The American Journal of Bioethics, 9/10, p. 3-11.
Anders G. (2002), L’obsolescence de l’homme. Arendt H. (2002), La condition de L’homme moderne, Paris, Pocket. Vers l’homme augmenté ? Le Sarkophage, 15 mai 2011 Augmenter la performance humaine n’est pas seulement un rêve, vieux comme Icare, c’est aussi un champ infini pour créer des besoins et leur apporter des solutions, mais ce champ est beaucoup plus séducteur et rentable que ceux des commerces et industries classiques : en 20 ans le téléphone portable a atteint 8 sur 10 des homo sapiens qui peuplent actuellement l’anthropocène !
Ainsi « 500 millions d'Africains- sur 987 millions- possèdent un téléphone portable alors qu’ils sont 700 millions à ne pas avoir d’électricité. Un réseau téléphonique coûte moins cher qu’un réseau électrique. Et le retour sur investissement est rapide » (1). A corps parfait ? L’homme réparé, remanié, augmenté. 18 avril 2016 Exposition inédite (Nef des sciences, Inserm) à Mulhouse du 27 avril au 7 mai 2016.
L’Homme réparé est en marche. L’apport de l’imagerie cérébrale Ce projet original et “typiquement breton” n’est pas encore tout à fait abouti.
N’empêche que de plus en plus de choses sont possibles. « La biologie est la science du 21e siècle. Nous sommes dans un moment merveilleux, souligne le neurologue et chercheur au CNRS Hervé Chneiweiss, auteur de L’homme réparé, paru en janvier 2012. Tout ce que nous découvrons aujourd’hui grâce à l’imagerie cérébrale, par exemple, était inaccessible il y a quinze ou vingt ans. » On pourrait aussi citer la production d’hormones de croissance ou d’anticorps monoclonaux grâce au génie génétique, le recours à des prothèses, des pacemakers, des implants cristallins... 400% de prothèses de genou en plus ! Des avancées en chirurgie orthopédique d’autant plus importantes quand on connaît les perspectives de la discipline énoncées par Jean-Pierre Canciani, chirurgien spécialiste du genou, « Le nombre de prothèses de genou devrait augmenter de 400% dans les dix ans qui viennent !
49272 Ecole CERNA 12 Nathana l Jarrass. Transhumanisme : aujourd’hui, l’Homme réparé. Credit : sous licence CC, par Kosmur.
Deuxième étape de notre voyage dans l’univers du transhumanisme. Après vous avoir présenté ce mouvement qui entrevoit un futur où l’être humain pourra améliorer ses performances, voici venu le moment de vous prouver que le transhumanisme n’est pas qu’une philosophie, mais est aussi (déjà) une réalité. Car les transhumanistes s’appuient davantage sur les avancées techniques, que sur la science-fiction. Au premier plan, les progrès de la science liés à la médecine. L’Homme réparé. Histoire des prothc3a8ses. La science peut-elle réenchanter le monde ? (2) Alors comme ça, selon Max Weber, la science moderne est responsable du « désenchantement du monde ».
Ceci est pour lui un réel préjudice pour la société humaine. Suite au billet précédent, nous nous posons ces questions : est-il raisonnable pour un scientifique de chercher à tout expliquer ? Le rôle de la médiation scientifique est-il de tout expliquer, bêtement ? En corollaire, y a-t-il une place pour la pensée mystique lorsqu'on parle de science ? De fait, entre les « molécule miracle », les « exploit fabuleux » et les « avancée prodigieuses » que vous avez tous déjà entendus, la communication scientifique frise par moment le marketing de mauvais goût, voire la publicité mensongère. Les médias, festivals et expositions nous vantent le plus souvent une science qui veut raconter le monde en se substituant aux grands récits religieux. Finalement, on cherche à enchanter les sciences pour que celles-ci aient bonne presse.
Les paradoxes de la communication des sciences. Pourquoi y a-t-il de la vie dans l'univers ? - Sciences et Religions.