RDC: le rôle des minerais dans les conflits remis en cause. Les signataires rappellent avant tout que selon des études internes à l'ONU, seulement 8% des conflits en RDC sont liés aux minerais.
Ils soulignent également les conséquences dommageables des mesures qui ont été prises pour remédier à un phénomène, selon eux largement surévalué. Dans ce registre, la législation emblématique est la section 1502 de la loi américaine Dodd-Frank qui exigeait des entreprises la traçabilité des minerais de RDC. Une législation jugée contre-productive. A en croire les soixante signataires de cette lettre, rien n'a changé ou presque depuis le mouvement contre les « minerais de sang ».
Quatre ans après l'adoption de la loi Dodd-Frank, très peu d'exploitations ont pu obtenir une quelconque certification, la majorité des sites restent dans l'illégalité ou sont en déclin à cause du retrait de certains acheteurs internationaux. Processus de certification critiqué. Les minerais du sang_Episode 1. Congoressources.png (PNG Image, 1000 × 716 pixels)
Le coltan, le "minerai de sang" du Congo. RDC : dix points clés pour comprendre la guerre au Nord-Kivu. Des soldats roulent vers Goma, le 4 août 2012 - MICHELE SIBILONI/AFP (De Goma) Depuis le mois d’avril, le mouvement rebelle du M23 a relancé le cycle de guerre à l’est de la République démocratique du Congo.
La dernière s’est terminée il y a à peine quatre ans. Des morts et des déplacés se comptent désormais encore par centaines. C’est aujourd’hui un nouveau conflit de personnalités mais aussi une guerre politique et économique. Pourquoi une nouvelle guerre à l’est de la RDC ? Le déclencheur officiel de cette nouvelle guerre est la formation d’un groupe de rebelles, le M23. Ce mouvement est composé de Congolais en majorité tutsis appuyés par le Rwanda selon un rapport officiel de l’ONU. Les revendications du M23 Depuis 2009, le Congrès national pour la défense du peuple (CNDP), un groupe armé devenu parti politique, est un allié de la majorité présidentielle. Le 23 mars 2009, le CNDP et Joseph Kabila, Président élu depuis 2006, signent des accords à Goma. Home - Fairphone.
Cash investigation - Les secrets inavouables de nos téléphones portables / intégrale. "Cash investigation" sur l'industrie du portable: Apple, Samsung... Ils sont tous mouillés. Comment sont élaborés nos portables ?
C'est la question à laquelle répond "Cash Investigation" (Capture France2) À l’origine de ce document sur les dessous de l’industrie du téléphone portable, deux constats : - une info insolite : il y a plus de téléphones portables que de brosses à dents sur Terre (il s’en vend 1,8 milliard par an, 57 par seconde). - une entreprise comme Apple est parmi les plus cotées au monde, devant Coca-Cola, et Samsung pèse plus lourd que les PIB du Paraguay, de la Croatie et du Luxembourg réunis. Nous nous sommes posés une question toute simple : comment ces entreprises se sont-elles hissées parmi les plus puissantes du monde ? Le luxe de "Cash investigation", c’est que l’on peut commencer à enquêter et arrêter si on sent qu’il n’y a pas de sujet à faire. Le prétexte du secret industriel Nous avons commencé par essayer d’identifier la chaîne de fabrication d’un téléphone, ce qui est beaucoup plus compliqué qu’on ne le pense.
République démocratique du Congo. Le scandaleux business du cobalt. Dans une enquête-fleuve, le quotidien américain révèle les scandaleuses conditions de production, de trafic et d’utlisation du cobalt, cette matière si présente dans notre quotidien.
Derrière votre écran se trouve sans doute du cobalt. Ce métal précieux est utilisé par les grandes multinationales de la technologie (Apple, Samsung et LG nommément mis en cause par l’enquête) pour fabriquer les batteries de nos smartophones, tablettes et ordinateurs. Cinq à dix grammes de cobalt pour un smartphone, une trentaine de grammes pour un ordinateur. L’industrie automobile n’est pas en reste, puisqu’elle l’utilise aussi pour construire les moteurs des véhicules électriques (entre 5 et 9 kilos par voiture). 60% du cobalt mondial est produit dans le sud de la République démocratique du Congo (RDC), dans la région de Kolwezi. Morts dans les mines Dans son enquête, The Washington Post estime le nombre de creuseurs dans la région à 100 000.
Parmi les victimes, nombreux sont des enfants.