#COP21 - À Montréal, on cultive sur les toits. De jeunes plants de vigne poussent sous une serre Lufa, à Laval (Canada) ©Lufa farms À Montréal, la deuxième plus grande ville du Canada, les salades, les tomates et les poivrons ne parcourent que quelques kilomètres avant d’arriver dans l’assiette.
Et pour cause : ils poussent sous de grandes serres, situées sur les toits de deux immeubles de la ville et de sa périphérie. Ces serres Lufa (du nom des courges que cultivait le créateur sur son toit) sont un remède au manque d’espace urbain. Elles permettent d’avoir une production toute l’année. Si elles doivent être chauffées, les serres profitent déjà de la chaleur de l’immeuble, ce qui réduit la dépense d’énergie. Lorsque la température baisse trop – en février 2015, Montréal a connu une température moyenne de -15 °C -, des rideaux thermiques protègent les cultures. Le toit de cette usine va accueuillir la plus grosse ferme urbaine au monde.
Découvrez 13 projets innovants pour l'agriculture du futur. Des étudiants en architecture construisent pour les abeilles. L'Ecole Nationale Supérieure d'Architecture de Montpellier (ENSAM) et l'Union Nationale de l'Apiculture Française (UNAF) lancent, pour la première fois, un concours innovant de « ruches insolites », partageant un objectif commun de sensibilisation à la sauvegarde de l'abeille et à la protection de la biodiversité.
Rendez-vous à l'ENSAM, le 16 juin 2015, pour découvrir les projets lauréats, à la veille des APIdays, les Journées nationales de l'abeille, qui célèbrent cette année les 10 ans du programme « Abeille, sentinelle de l'environnement ». A Nantes, les déchets ont du cachet. Dans un quartier défavorisé de Nantes, une association a installé un composteur sophistiqué.
Objectif : convivialité et écologie. Retour sur une initiative exemplaire. A Lisbonne, les parcs deviennent des potagers urbains. Et si l’agriculture urbaine pouvait avoir un rôle social ?
C’est le pari qu’a fait la mairie de Lisbonne. Car avec la crise, « les gens quittaient la ville et la qualité de vie baissait », observe Duarte Mata, architecte et conseiller auprès du maire en espaces verts et développement durable. Depuis 2008, la municipalité a décidé de revoir son approche. Au programme : jardins, vergers et potagers urbains, parcs, corridors verts et pistes cyclables pour relier tous ces espaces de respiration. Sur 32 hectares d’espaces verts, 7 sont devenus des potagers ou des jardins urbains. Des micro-jardins. A Lagos, véritable chaos urbain où grouillent quelque 20 millions d'âmes, les autorités ont décidé d'exploiter tous les petits espaces disponibles, des ronds-points embouteillés aux langues de terre sous les ponts, pour en faire des poumons de verdure.
Le parc Ndubuisi Kanu, coincé entre d'imposants bâtiments administratifs et une grande artère du centre-ville, est l'un de ces micro-jardins. On y trouve une pelouse bien entretenue, une aire de jeu pour enfants, un terrain de basket, quelques sièges installés sous des parasols et deux buvettes. Chicago : The Plant, ferme urbaine intelligente - Bâtiment.
The Plant à Chicago a pour objectif de promouvoir une production agroalimentaire basée sur un circuit fermé et favorisant une économie responsable.
Elle s’est installée dans une ancienne usine agroalimentaire du groupe Peer Foods et a donné naissance à un incubateur qui permet des actions collaboratives autour de l’éducation, la recherche et la production et le commerce des produits agricoles. Bubbly Dynamics, LLC a acquis en 2010 les bâtiments d’une ancienne usine du groupe Peer Foods et ainsi a commencé l’aventure de reconversion durable de 80% de cet ensemble immobilier. Plant Chicago, ferme urbaine verticale ne consomme pas d’énergie extérieure, notamment grâce à un système ingénieux de connexions entre toutes les formes de cultures qui y sont développées progressivement. Chicago : The Plant, ferme urbaine intelligente - Bâtiment. Ouverture d'une ferme urbaine dans un parc de Montréal. La Ville de Montréal a dévoilé hier le projet Cultiver l’espoir, qui allie agriculture urbaine et économie sociale pour contribuer à la sécurité alimentaire de la population montréalaise.
L’entreprise d’économie sociale et d’insertion professionnelle D-Trois-Pierres, partenaire du projet, pourra ainsi cultiver jusqu’à 24 ha de terres du parc Bois-de-la-Roche, situé dans le Village de Senneville dans l’ouest de l’île de Montréal. L’idée de cultiver les terres publiques du parc provient du Regroupement des magasins-partage de l’île de Montréal, qui désirait ainsi faciliter l’accès à des fruits et légumes frais pour les organismes oeuvrant en sécurité alimentaire. Une partie des récoltes sera distribuée aux familles dans le besoin, par l’entremise des organismes communautaires qui oeuvrent en sécurité alimentaire. AKER : fabriquer votre ferme urbaine. AKER est un réseau international de makers qui s’est rassemblé ces deux dernières années autour du déclin des abeilles et des solutions à trouver pour l’apiculture et l’agriculture en ville.
L’initiative a émergé à Denver au Colorado autour du projet Open Source Beehives. En 2013, Tristan Copley Smith et Aaron Makaruk, des makers et développeurs de technologie libre de Open Tech Collaborative, se décident à concevoir un projet de ruche fabriquée à la CNC et surveillable à distance. Ils lancent alors l’initiative sur Indiegogo en s’associant avec d’autres compétences apportées par le Fab Lab Barcelona et le Self Sufficient Lab Valldaura associé à l’IaaC de Barcelone. C’est un succès, le crowdfunding qui souhaitait récolter 20 000 dollars en rassemble 63 000. 2015/04/10 > BE Allemagne 698 > Des fermes hydroponiques et aquaponiques pour les toits des grandes villes. EnvironnementDes fermes hydroponiques et aquaponiques pour les toits des grandes villes Les chercheurs et urbanistes de l'Université technique de Berlin (TU Berlin) ont développé un nouveau type de ferme urbaine pour les toits des grands ensembles : la Roof Water - Farm.
L'objectif de ce nouveau concept est d'intégrer l'agriculture dans le paysage urbain en occupant des espaces originaux : les toits des immeubles. Ceux-ci présentent plusieurs avantages comparés aux sols ou aux cultures dans des hangars [1] : l'ensoleillement et la possibilité d'utiliser les eaux usées du bâtiment. Cela permet de mettre en valeur des lieux encore peu utilisés mais qui connaissent actuellement un regain d'intérêt important (photovoltaïque, toitures végétalisées...). 2015/03/25 > BE Portugal 65 > Production de biocarburant avec des algues. Dans la course aux énergies alternatives aux énergies fossiles, la piste des biocarburants à base d'algues se distinguent au Portugal car les algues offrent de multiples avantages.
Les algues brunes ne nécessitent que très peu de nutriments et peuvent produire jusqu'à 1 tonne de masse végétale par hectare et par an. Un rendement bien supérieur par rapport aux plantes cultivées en terre. On trouve des algues brunes en abondance et leur production n'entre pas en compétition avec la culture de plantes alimentaires. Le projet se nomme SEAWEED AD (Anaerobic Digestion of seaweed for biofuels) et pendant 24 mois, il a mobilisé une équipe du Centro de Ciências do Mar do Algarve au Portugal, appuyée par des partenaires écossais.
L'équipe a mis en avant la rentabilité des techniques de fermentation, en particulier la digestion anaérobique, pour la production de biocarburants, notamment le biométhane. Toutefois, le défi a été difficile à relever. Newark (Etats-Unis) : Transformer une usine abandonnée en ferme verticale. Unités de micro-méthanisation : une opportunité pour généraliser la méthanisation à la ferme. Une unité de micro-méthanisation à la ferme de nouvelle génération a été inaugurée près d'Angers (49). Financièrement accessible et techniquement adaptée aux exploitations agricoles traditionnelles, cette technologie pourrait bien aider au déploiement de la méthanisation en France. Les eaux usées et les excréments, des mines d'or et d'argent ? Par Francetv info avec AFP Mis à jour le , publié le Vous avez dit "trône" ? Les excréments humains et les eaux usées sont une mine potentielle de métaux précieux comme l'or et l'argent, affirment des scientifiques américains.
On y trouverait aussi des éléments rares comme le palladium et le vanadium, utilisés dans l'électronique. Une compagnie aérienne chinoise réalise son premier vol à partir d'huile de friture. Pour que Paris soit candidate au label « bee-friendly » Rouler sous un pont qui aspire la pollution. Sur les autoroutes, on ne croise pas que des péages et des stations services où l'on vend des sandwich triangles. Désormais, on y croise aussi des petits bouts de plage et quelques algues. Dans le cadre du festival "Ville et Champs" organisé par la ville de Genève, le cabinet d'architectes néerlandais The Cloud Collective a conçu le projet "Culture Urbaine". Cette ferme d'algues urbaine, installée sur un viaduc qui surplombe une voie rapide, fait office de photo-bioréacteur : le dioxyde de carbone rejeté par les pots d'échappement est capté puis transformé en oxygène, via la photosynthèse. Au passage, le dispositif est capable de produire de l'électricité, des biocarburants, ou encore de la matière pour des médicaments, des produits de beauté, voire même de la nourriture.
Les villes, refuges pour les insectes pollinisateurs. L’agriculture entre dans les villes. Quatre idées pour refaire de Montréal une ville nourricière. Élever des poissons sur les toits montréalais, cultiver les trottoirs et pourquoi pas utiliser des moutons pour tondre les parcs. François Croteau, maire de l’arrondissement de Rosemont–La-Petite-Patrie, présentera sa vision lors de la conférence Villes nourricières, organisée mardi à la Maison du développement durable par l’organisme Vivre en ville.
Ses concitoyens ne vont pas tarder à le surnommer le «Gentlemaire Farmer». Aperçu. 1. Le carburant que vous utiliserez demain sera fabriqué à partir de vos propres déchets alimentaires. Le secteur des biocarburants est en train de vivre une révolution. Des chercheurs ont trouvé le moyen de créer de l’éthanol biologique en utilisant les déchets produits par les industries alimentaires spécialisées dans les céréales. Londres vote pour son pont-jardin sur la Tamise. La ruche urbaine de Philips. Vivre en pleine forêt à Milan. Fin octobre 2014, la première forêt verticale a été inaugurée près de la gare de Milan.
Une idée pour Montréal : du miel sur les toits et du houblon sur les balcons. Alexandre McLean, cofondateur d'Alvéole. Comment changer la ville? Les Fermes en Villes : démonstrateur d’agriculture urbaine - bativox. Les Fermes en Villes est un démonstrateur d’agriculture urbaine en économie circulaire situé sur la commune de Saint-Cyr l’Ecole (78). Il a été inauguré début septembre 2014. Et si Lyon accueillait une première ferme urbaine ? Présenté jeudi dernier par des ingénieurs, chercheurs et autres architectes lyonnais, le projet FUL (Ferme Urbaine Lyonnaise) pourrait produire plus de 600 000 salades par an, dès l’été 2016. Gaïapresse. 09 mai 2014. Chronique du futur : les cités bioniques de Vincent Callebaut.
Lilypad, un projet pour accueillir les réfugiés climatiques. Trémargat, le village des alternatives. Le top 10 des villes les plus vertes de France. "Pourquoi ne pas faire des terres agricoles une chance pour la métropole de Paris ?" Le boom de l'agriculture urbaine. Initié à New York, le mouvement des jardins potagers urbains essaime aujourd’hui en France et en Europe. Toits cultivés, jardins partagés, friches exploitées… Une déferlante verte aux formats nouveaux gagne aujourd’hui le cœur des villes de l’Hexagone et d’Europe, après avoir déjà conquis l’Amérique du Nord. Vergers Urbains plante des arbres fruitiers dans le bitume parisien. "Ça sent bon la terre ! " L'agriculture urbaine : Augustin Rosenstiehl at TEDxParis 2012. Danemark : étables avec vue pour un élevage durable - Réalisations. Des brocolis londoniens underground. L’anglais Richard Ballard fait pousser des légumes dans le métro londonien, à une température constante de 60 degrés tout au long de l’année.
Copyright : Zero Carbon Footprint Pour limiter l’empreinte carbone catastrophique du secteur agricole, Richard Ballard et Steven Dring ont eu une idée de génie : faire pousser des légumes sous terre. Enfin, plus exactement, dans les vieux sous-sols du métro londonien. Après avoir créé leur start-up, baptisée Zero carbon footprint, ils ont racheté un peu plus de 10 km² de couloirs underground, à deux pas de la station Clapham North (sur la fameuse Northern line).
D’ »incroyables comestibles » et des potagers en partage. Presque la moitié de la nourriture mondiale serait gaspillée. Un projet de « biofaçade » à microalgues obtient le soutien de l’Etat - Bâtiment. Urban Vertical Garden Built From Hundreds of Recycled Soda Bottles. « On peut nourrir 10 milliards d’humains en bio sans défricher un hectare »