Sécurité alimentaire : une bataille mondiale
LE MONDE GEO ET POLITIQUE | • Mis à jour le | Par Gilles van Kote Est-ce dû à la hausse des prix alimentaires de 2007-2008 et aux émeutes de la faim qu'elle a provoquées ? Aux crises qui ont frappé la Corne de l'Afrique en 2011 et le Sahel en 2012 ? Au défi qui attend l'agriculture mondiale, qui devra augmenter sa production de 70 % pour nourrir les 9 milliards d'habitants que devrait compter la planète en 2050 ? La question de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la sous-alimentation est revenue en haut de l'agenda international.
L'agriculture en Inde atteint des records sans pesticides
Contrairement aux affirmations de Monsanto et des conspirateurs du gouvernement, on peut en effet répondre à la faim dans le monde sans l’utilisation des semences génétiquement modifiées et des produits chimiques fabriqués dans l’agriculture en Inde. Des récoltes importantes de riz, de pommes de terre et de blé sont cultivés en Inde avec des méthodes innovantes comme l’agro-écologie. L’agro-écologie est une approche agricole dynamique qui utilise des informations scientifiques et des connaissances locales en agriculture afin d’élaborer des méthodes pratiques qui sont à faible coût et saines sur le plan écologique. Cela contraste tout à fait avec l’approche «bonne pour tous », uniforme et inappropriée des cultures OGM et des intrants chimiques véhiculés par Monsanto et ses amis dans l’agriculture. Une méthode de production particulière d’agro-écologie appelée Système de riziculture intensive (SRI) est appliquée pour l’agriculture en Inde afin d’augmenter les rendements. References:
Reponse d'une lectrice suite a l'article du Nouvel Observateur "Utopie du bio"
Réponse de Bénédicte Delloye, à la suite de l'article "L'utopie du bio", paru dans le Nouvel Observateur en novembre 2012. Bénédicte est maraîchère bio et ancienne stagiaire à la ferme de Sainte Marthe.Contact : bdelloye@gmail.comSon site : www.benedictealacampagne.com Bruxelles, le 12 novembre 2012 Cher Monsieur Gruhier, Permettez-moi de vous envoyer quelques mots à propos de votre article « L’utopie du bio » paru dans le Nouvel Obs du 1er novembre dernier.
Film « Vers une restauration collective bonne, propre et juste »
Le film « Vers une restauration collective bonne, propre et juste – produits frais et bonnes pratiques » présente le portrait de deux chefs de cuisine de restauration scolaire dont les pratiques sont remarquables à bien des égards, André Parra et Dominique Valadier. Parmi les bonnes pratiques mises en œuvre par ces deux cuisiniers on retrouve l’utilisation de produits frais, bruts, de saison, en provenance de producteurs locaux et en partie issus de l’agriculture biologique. Ils brisent ainsi certaines idées préconçues sur la restauration collective et donnent de nombreuses pistes permettant de tendre vers une cuisine gastronomique en collectivité.
Insectes, algues et viande artificielle vont-ils nourrir la planète
La Terre pourra-t-elle nourrir 9 milliards d'êtres humains en 2050 ? Alors que la démographie ne cesse d'augmenter, cette question taraude tant les scientifiques que les économistes et hommes politiques. Selon l'ONU, nous devrons presque doubler notre production alimentaire, adopter de nouvelles technologies et éviter le gaspillage. Malgré tout, la tâche semble malaisée : un milliard de personnes souffrent déjà de faim chronique, il reste peu de terres vierges à découvrir, les océans sont déjà surexploités, la planète fait face à une pénurie croissante d'eau et le changement climatique rendra l'agriculture plus difficile. Mais utiliser les terres et l'eau autrement reste possible.
Ecotech Construction
La Cabane Autonome déclinée en quatre versions, un bâtiment bois susceptible de vous plaire… Avec nos modèles « La Cabane », les Habitations Légères de Loisirs prennent une autre dimension : > Idéal pour les Campings, les Chambres d’Hôtes et les professionnels du tourisme vert. > Idéal aussi pour les particuliers désireux de faire du locatif saisonnier. > Alors qu’un Mobil Home perd de la valeur rapidement, le prix des « cabanes » est de loin bien plus attractif.
Non, l'agriculture biologique ne peut pas nourrir l'humanité
Mercredi 14 octobre 2009 3 14 /10 /Oct /2009 22:28 En 2007, Antoine Compagnon, professeur au Collège de France, écrivait à propos de l’ouvrage de Roland Barthes, Mythologies : « Relisant aujourd’hui ces vignettes avec un peu de nostalgie pour un temps qui n’est plus – en cinquante ans, presque tout a changé –, on en vient à oublier presque la thèse qui servait de prétexte à leur réunion, puisqu’il s’agissait de dénoncer l’aliénation du peuple par l’idéologie. » Si Antoine Compagnon ne se trompe pas et si Roland Barthes revenait parmi nous pour mettre à jour ses Mythologies, alors il ne pourrait faire autrement que d’ajouter l’agriculture biologique à la liste de ses mythes. Encore que ce sont plus les classes moyennes que le peuple que ce mythe aliène ! Les partisans de l’agriculture biologique prétendent qu’elle est la seule façon de produire qui respecte l’environnement, ce qui est fort contestable, mais c'est ce qu'ils ont réussi à faire croire à l'opinion publique.
Dix bonnes raisons de manger bio
Yves Gagnon dans son jardin. Moins mécanique et énergivore, l’agriculture biologique est pourtant plus rentable une fois le sol dépollué et régénéré. Contrairement à ce qu’affirme la propagande véhiculée par l’industrie agrochimique, les aliments certifiés biologiques sont de bien meilleure qualité nutritive, sanitaire et environnementale. – Pesticides : quels aliments en contiennent le plus? Fortes d’un chiffre d’affaires annuel de 44 milliards de dollars généré par la vente de pesticides synthétiques contre 2,2 milliards pour les biopesticides (BCC Research, 2012), les sociétés agrochimiques font tout en leur pouvoir pour maintenir en place un système de production alimentaire qui sert leurs intérêts.
La Grande Muraille verte trace doucement son chemin au Sénégal
Par Marion Guénard (contributrice Le Monde Afrique, Widou ( Sénégal) envoyée spéciale) Après une journée d’intenses négociations dans la poussière du marché de Widou, où le vieil éleveur se rend tous les mardis pour vendre ses chèvres et ses moutons, Ngadiel Ba s’installe dans une chaise pliante, un verre de lait caillé à la main. « Quand j’ai vu l’installation des premiers enclos de la Grande Muraille verte [GMV] en 2008, j’ai tout de suite compris que c’était très important. J’ai milité pour que nous en ayons un près de chez nous », raconte Ngadiel Ba. Lire aussi : Climat : pour l’Afrique, l’accord de Paris est le « premier pas d’un long voyage »