Les Apprentis sorciers du climat (2013) , Clive Hamilton, Actualités / Essais / Document. L’échec répété des négociations internationales sur le climat signifie que nous nous dirigeons vers une hausse globale des températures de 3 à 6 °C d’ici 2100.
Celle-ci entraînera des événements météorologiques extrêmes et de nombreuses souffrances humaines. Les espoirs se tournent aujourd’hui vers des technologies qui proposent de refroidir la Terre sans changer notre modèle de développement ni de consommation. Lexique : 21 mots pour comprendre la COP21. Il s’agit d’un mécanisme financier visant à réduire les émissions industrielles de gaz à effet de serre en leur donnant un prix.
Un plafond annuel d’émissions de CO2 est imposé aux entreprises, sous forme de quotas, celles qui dépassent ce plafond pouvant racheter des quotas à celles qui ne l’ont pas atteint. Le prix de la tonne de carbone émise, ou « droit à polluer », dépend de l’offre et de la demande. L’Europe a été la première à mettre en place, en 2005, un marché d’échange de quotas de CO2 (Emission Trading Scheme, ou ETS). Il couvre environ 12 000 installations industrielles (centrales thermiques, réseaux de chaleur, aciéries, cimenteries, raffineries, papeteries…), soit plus de 40 % des émissions européennes de gaz à effet de serre. Le secteur aérien y a été inclus en 2012. Neuf Etats américains ont aussi mis sur pied un marché commun du CO2, le Regional Greenhouse Gas Initiative (RGGI). Naomi Klein : «Il faut être fou pour croire aux conférences climat» De passage à Paris pour la sortie de son dernier livre, Tout peut changer (1), l’altermondialiste canadienne Naomi Klein enchaîne conférences et entretiens pour appeler à la convergence des mouvements anti-austérité avec ceux pour la défense du climat.
Quand avez-vous pris conscience de l’ampleur de la crise climatique ? Je n’ai jamais nié le changement climatique. Mais je ne l’ai vraiment regardé en face qu’à partir de 2009, après avoir rencontré Angélica Navarro, une ambassadrice bolivienne. Les apprentis sorciers du climat : le reportage choc d’Arte sur la géo-ingénierie. Quand on entend parler de géo-ingénierie, c’est généralement autour de théories du complot qui postulent que des « méchants » répandraient anonymement du poison dans l’atmosphère à l’échelle mondiale… Il s’avère que si la géo-ingénierie est une discipline réelle et connue depuis la 2eme guerre mondiale, la réalité est plus pragmatique quant à son utilisation.
Un reportage Arte fait le point sur ces pratiques qui risquent pourtant de s’imposer parmi les « solutions » contre le changement climatique en dépit du bon sens… (Archive novembre 2015). La géo-ingénierie est la manipulation technologique et délibérée du climat terrestre, notamment pour contrecarrer les effets du réchauffement climatique ou provoquer artificiellement une météo locale déterminée. Testée depuis plus de 70 ans pour générer des pluies locales (agriculture) ou éclaircir le ciel lors d’opérations militaires, cette technologie revient en force, soutenue par d’étranges lobbies privés. Image : Université de Stanford. Les chemtrails, un hoax climato-complotiste persistant.
On en voit tous les jours qui zèbrent le ciel : pour la majorité d’entre nous, les traînées de condensation qui apparaissent dans le sillage des avions ne sont que de la vapeur d’eau.
Mais dans les milieux conspirationnistes, ainsi que – il faut bien l’avouer – chez certains écolos ou militants de gauche, ces traces seraient plutôt la preuve de produits chimiques délibérément répandus à haute altitude par diverses agences gouvernementales et militaires qui chercheraient à modifier le climat et manipuler les populations. Alors, qu’en est-il ? D’où vient la théorie complotiste des chemtrails ? La théorie des chemtrails – contraction de chemical trails, littéralement traînées chimiques – est apparue aux Etats-Unis en 1996 après la publication d’une étude intitulée Le climat comme un multiplicateur de force : posséder le temps en 2025 rédigée par sept militaires de l’université de l’Air américaine à la demande de l’US Air Force. En 2012, le documentaire Why in the world are they spraying ? GÉO-INGÉNIÉRIE. David Keith, apprenti sorcier et écolo ? Manipulation du climat: il est «urgent» d'encadrer la recherche.
«Le génie est sorti de la bouteille et il n'y a aucune possibilité de l'y renvoyer», souligne dans un entretien à l'AFP l'auteur du livre Les apprentis sorciers du climat, paru dans la nouvelle collection Anthropocène au Seuil.
Un livre où ce chercheur australien détaille les technologies imaginées depuis quelques années pour tenter de réduire les effets du réchauffement climatique. Certaines propositions, comme envoyer dans l'espace des miroirs géants pour renvoyer les rayons solaires ou agrandir l'orbite terrestre pour éloigner notre planète du soleil, restent du domaine de la science-fiction. Réchauffement climatique: pas si loufoque, la géoingénierie. Les chercheurs, dont l'analyse est publiée vendredi dans la revue Environmental Research Letters de l'Institut de Physique (IOP) britannique, soulignent cependant qu'une telle approche nécessite une étude approfondie de ses implications et risques.
Les technologies dont ils ont évalué la faisabilité et le coût cherchent à induire des effets similaires à ceux observés après les éruptions volcaniques: les poussières émises, en restant dans la stratosphère, réfléchissent les rayons solaires et font baisser la température. Justin McCLellan (Aurora Flight Science Corporation), David Keith (Université d'Harvard) et Jay Apt (Carnegie Mellon Univesity) ont analysé les coûts pour des systèmes qui pourraient transporter près d'un million de tonnes d'aérosols (censés avoir un effet similaire aux poussières volcaniques) chaque année à une altitude comprise entre 18 et 25 km.