Versailles, la galerie des Glaces, catalogue iconographique, Vue d'ensemble - la galerie des Glaces. L'Édit de Nantes (1598) Un acte de souveraineté C’est un acte de souveraineté voulu et imposé par le roi Henri IV, en dépit de nombreuses difficultés.
En cela il se distingue des édits antérieurs dont il s’inspire mais qui ont été aussitôt remis en cause. Son but immédiat est la paix civile, mais son objectif avoué reste l’unité religieuse du royaume. Dans le préambule, le roi souhaite que « l’établissement d’une bonne paix » permette à ses « sujets de la religion prétendue réformée » de revenir à la « vraie religion », la sienne, « la religion catholique, apostolique et romaine ». L’élaboration de l’édit a été une affaire très délicate. Les documents de l'édit : quatre textes distincts. François Ier. La galerie François Ier est ornée d’un décor conçu par le peintre florentin Rosso Fiorentino.
Les sujets des compositions célèbrent la personne du souverain suivant un programme aujourd’hui difficile à décrypter. 10 août 1539 - Ordonnance de Villers-Cotterêts. Entre le 10 et le 15 août 1539 (*), le roi François 1er signe une ordonnance de 192 articles dans son château de Villers-Cotterêts.
Cette ordonnance très importante institue en premier lieu ce qui deviendra l'état civil en exigeant des curés des paroisses qu'ils procèdent à l'enregistrement par écrit des baptêmes, autrement dit des naissances (des ordonnances ultérieures, à Blois en 1579 et Saint-Germain-en-Laye en 1667, prescriront aussi l'enregistrement des décès et des mariages). Une innovation dont les généalogistes mesurent pleinement la portée. L'ordonnance établit par ailleurs que tous les actes légaux et notariés seront désormais rédigés en français. Jusque-là, ils l'étaient en latin, la langue de toutes les personnes instruites de l'époque. Une administration plus accessible L'ordonnance de Villers-Cotterêts, qui a été rédigée par le chancelier Guillaume Poyet, est parfois connue sous le nom de Guilelmine. Comment le français a séduit les élites Le recul du latin.
François Ier. Marignan et Pavie, deux batailles chevaleresques à la Renaissance La bataille de Marignan fait date dans l'histoire de France.
Première grande bataille remportée par le roi François Ier, elle affirme sa volonté de faire valoir ses droits dynastiques, de rappeler les droits de son épouse Claude en terre lombarde, de venger les échecs de son prédécesseur Louis XII et de montrer sa vaillance. Or, la gloire de Marignan cache une forêt de défaites, dont la plus remarquable est l'échec cinglant de la bataille de Pavie à l'issue de laquelle le roi est fait prisonnier et emmené en Espagne. télécharger la fiche (pdf, 930 ko)
Bienvenue au Château du Clos Lucé - Le Clos Lucé. Dans les carnets de Léonard 500 ans après ~ SagaScience. Ayant très illustre Seigneur, vu et étudié les expériences de tous ceux qui se prétendent maîtres en l’art d’inventer des machines de guerre et ayant constaté que leurs machines ne diffèrent en rien de celles communément en usage, je m’appliquerai, sans vouloir faire injure à aucun, à révéler à Votre Excellence certains secrets qui me sont personnels, brièvement énumérés ici.
J’ai un moyen de construire des ponts très légers et faciles à transporter, pour la poursuite de l’ennemi en fuite ; d’autres plus solides qui résistent au feu et à l’assaut, et aussi aisés à poser et à enlever. Je connais aussi des moyens de bruler et de détruire les ponts de l’ennemi. Dans le cas d’investissement d’une place, je sais comment chasser l’eau des fossés et faire des échelles d’escalade et autres instruments d’assaut. Si par sa hauteur et sa force, la place ne peut être bombardée, j’ai un moyen de miner toute forteresse dont les fondations ne sont pas en pierre.
Doc.3 bis - La construction du Château de Versailles (vidéo) Il était trois fois Versailles. Louis XIV en costume de sacre. La cour de Louis XIV. Contexte historique La cour de Louis XIV Louis XIV choisit de stabiliser la cour dans sa résidence royale de Versailles qu’il fait aménager, agrandir et embellir.
Il y multiplie les séjours jusqu’à s’y fixer définitivement le 6 mai 1682. La proximité des jardins et de forêts giboyeuses, mais aussi la mise de la noblesse à distance de Paris, contribuent à cette décision, le roi appréciant les plaisirs de plein air (chasses, promenades, fêtes) et se méfiant du passé frondeur de Paris. À Versailles évolue une cour composée de plusieurs milliers de personnes, des plus hauts princes aux plus humbles serviteurs, qui gravitent autour du roi et des membres de sa famille.