L'enfer, c'est (vraiment) les autres. L'individu privatisé, par Cornelius Castoriadis (Le Monde diplomatique, février 1998) La philosophie n’est pas philosophie si elle n’exprime pas une pensée autonome.
Que signifie « autonome » ? Cela veut dire autosnomos, « qui se donne à soi-même sa loi ». En philosophie, c’est clair : se donner à soi-même sa loi, cela veut dire qu’on pose des questions et qu’on n’accepte aucune autorité. Pas même l’autorité de sa propre pensée antérieure. C’est là d’ailleurs que le bât blesse un peu, parce que les philosophes, presque toujours, construisent des systèmes fermés comme des oeufs (voir Spinoza, voir surtout Hegel, et même quelque peu Aristote), ou restent attachés à certaines formes qu’ils ont créées et n’arrivent pas à les remettre en question.
L’autonomie, dans le domaine de la pensée, c’est l’interrogation illimitée ; qui ne s’arrête devant rien et qui se remet elle-même constamment en cause. Qu’est-ce que l’autonomie en politique ? Quatre millions de dollars pour être élu.
Exclusion sociale. Homme sans domicile fixe à Paris, subsistant difficilement avec une propriété réduite à quelques effets personnels.
Ce terme a commencé à trouver un usage social courant dans les années 1980 dans les sociétés post-industrielles. Alors que le phénomène de mise à l'écart se retrouve dans de très nombreuses sociétés et remonte à des temps anciens, le phénomène actuel d'exclusion sociale ne recouvre pas forcément, ni exactement, celui de la pauvreté. L'une des expressions dominantes des sociétés occidentales est la participation active au marché du travail. Nombre de chômeurs se sentent exclus socialement. Stigmatisation. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Un juif allemand portant « la rouelle » sur la poitrine, un petit anneau jaune considéré comme forme de stigmatisation antisémite. La stigmatisation est un processus qui, à terme, marque l'individu ou le groupe d'un opprobre : les stigmatisés sont ceux et celles qui subissent une réprobation sociale parce qu'ils auraient contrevenu à une loi ou une norme sociale; ils sont vus comme étant déviants.
Origine[modifier | modifier le code] La stigmatisation vient de Stigma qui signifie marques de supplice du Christ apparaissant sur les gens, il signifie donc qu'il s'observe et qu'il est vu de tous ce mot signifie donc une présentation très négative. Norme sociale. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Une norme sociale réfère à une façon de faire ou d'agir, une règle de conduite tacite ou écrite, qui a prévalence dans une société ou un groupe social donné. Elle est légitimée par des habitudes, des valeurs, des croyances partagées au sein d'un collectif donné, ainsi que par le contrôle social exercé. Origine du concept[modifier | modifier le code] Champ d'action[modifier | modifier le code] L'individu privatisé, par Cornelius Castoriadis (Le Monde diplomatique, février 1998) Les désarrois de l'individu-sujet, par Dany-Robert Dufour (Le Monde diplomatique, février 2001) Le désir asphyxié, ou comment l’industrie culturelle détruit l’individu, par Bernard Stiegler (Le Monde diplomatique, juin 2004) Une fable a dominé les dernières décennies, leurrant pour une grande part pensées politiques et philosophies.
Contée après 1968, elle voulait faire croire que nous étions entrés dans l’âge du « temps libre », de la « permissivité » et de la « flexibilité » des structures sociales, bref, dans la société des loisirs et de l’individualisme. Théorisé sous le nom de société postindustrielle, ce conte influença et fragilisa notablement la philosophie « postmoderne ». Il inspira les sociaux-démocrates, prétendant que nous étions passés de l’époque des masses laborieuses et consommatrices de l’âge industriel au temps des classes moyennes ; le prolétariat serait en voie de disparition.
Non seulement, chiffres en main, ce dernier demeure très important, mais, les employés s’étant largement prolétarisés (asservis à un dispositif machinique qui les prive d’initiatives et de savoirs professionnels), il a crû. Quant aux classes moyennes, elles sont paupérisées. Misère psychologique de masse.
Histoires de nobles et de bourgeois - Norbert Elias et La Société des individus - Presses universitaires de Paris Nanterre. 1Pour aborder la question des rapports entre individu et groupes sociaux, il n’est pas inutile de revenir sur quelques aspects de l’œuvre de Norbert Elias et notamment sur le livre qu’il a publié à Francfort en 1987 Die Gesellschaft der Individuen, et qui a été traduit en France en 1991 sous le titre La Société des individus. 2Norbert Elias occupe une place singulière dans le paysage historiographique français et international.
Son parcours présente des traits particuliers. Son refus du nazisme l’a entraîné dans une carrière chaotique sur le plan académique et il a manifesté, parfois à son corps défendant, une certaine distance vis-à-vis des formes traditionnelles de la reconnaissance sociale et scientifique. 3C’est aussi un penseur singulier par la façon dont il s’insère dans son temps. Il n’a jamais été indifférent aux grandes controverses idéologiques, voire politiques, qui ont traversé le siècle et il a su prendre position dans ces débats. 2 Ibid., p. 37. 3 Ibid., p. 41.
La sociologie historique de Norbert Elias. [1] La Société du risque. Sur la voie d’une autre modernité, trad. Laure Bernardi, Paris, Aubier, « Alto », 2001 ; voir aussi Frédéric Vandenberghe, « Introduction à la sociologie (cosmo) politique du risque d’Ulrich Beck », Revue du MAUSS, I, n° 17, 2001, p. 25-39. En ligne [2] Norbert Elias par lui-même, trad. Jean-Claude Capèle, Paris, Fayard, 1991. La Société des individus. La Société des individus (en allemand Die Gesellschaft der Individuen) est un ouvrage du sociologue allemand Norbert Elias, paru en allemand en 1987 puis en français en 1991 (avec un avant-propos de Roger Chartier).
Description[modifier | modifier le code] Le livre est constitué de trois textes : La société des individus, écrit en 1939, initialement destiné à constituer la conclusion de l'ouvrage Sur le processus de civilisation.Conscience de soi et image de l'homme, écrit dans les années 1940-1950.Les transformations de l'équilibre "nous-je", écrit en 1987. Trinite humaine individu espece societe ecole de commerce essec coursera. John Donne : "Aucun homme n'est une île, entière en elle-même..." Nul homme n'est une île, entière en elle-même ; tout homme est un morceau du continent, une partie de l'ensemble.
Si une motte de terre était emportée par la mer, l'Europe en serait diminuée, aussi bien que si c’était un promontoire, aussi bien que si c’était le manoir de tes amis ou le tien propre : la mort de tout homme me diminue, parce que je fais partie du genre humain, et en conséquence, n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas ; il sonne pour toi. Dévotions - Méditation XVII - Une citation de John Donne proposée le mercredi 17 juillet 2013 à 23:49:53 John Donne - Ses citations Citations similaires Votre commentaire sur cette citation. Martin Luthor King~John Donne poem. Changer de société, refaire de la sociologie - Bruno LATOUR. Individu et société. Société (sciences sociales) Le terme a été introduit analytiquement, à travers ses écrits, par le sociologue Ferdinand Tönnies en 1887 dans son ouvrage Gemeinschaft und Gesellschaft (traduit en français sous le titre Communauté et société)[1].
Tönnies caractérise la notion de communauté par une confiance mutuelle, un lien émotionnel et une homogénéité. La communauté se distingue de la société en ce que les acteurs de cette dernière ont des objectifs nettement plus individuels. Cela conduit à un lien plus lâche des individus envers la société. « Communauté » et « société » sont pour Tönnies les objets de la sociologie. L’individu, objet central pour la sociologie ? Tout a commencé un jour de 1972, par Danièle Linhart (Le Monde diplomatique, mars 2006)
L’individualisation du travail n’est pas apparue seulement en raison de la récente modernisation, liée à la crise ouverte par les nouvelles formes de la concurrence et l’évolution du marché.
Elle s’est amorcée dans les années 1970, en réaction aux événements de 1968, très déstabilisateurs pour le patronat français de l’époque : la violence de la remise en cause du travail taylorisé et de l’autoritarisme, l’explicitation d’un refus de l’exploitation et des inégalités, au nom d’un droit à l’épanouissement personnel (1), tout cela a convaincu le patronat de la nécessité de procéder à des réformes d’ampleur pour contrecarrer cette lame de fond. Son projet est alors simple : mettre en œuvre tous les moyens susceptibles de minimiser les sources du mécontentement et surtout son expression.