L'homme qui voulait classer le monde. Prix du Parlement de la Communauté française de Belgique 2007 Bien peu de gens connaissent aujourd’hui le nom de Paul Otlet (1868-1944), ainsi que les mots de Palais Mondial, de Mundaneum ou de Cité Mondiale. C’est comme si cette fascinante utopie avait disparu sans laisser de traces. L’aventure dura pourtant plus d’un demi-siècle, mobilisant des énergies considérables et suscitant le concours de personnalités prestigieuses.
Prolongement des rêves encyclopédiques des XVIIIe et XIXe siècles, aux accents parfois grandioses et parfois dérisoires, l’aventure du Belge Paul Otlet touche à l’histoire du livre et des bibliothèques comme à celles des institutions internationales et du mouvement pacifiste. Dans cette passionnante biographie, Françoise Levie retrace l’histoire d’une utopie qui aurait pu réussir, d’une grande intuition qui finit par se changer en obsession, d’un rêve de Paix universelle qui bascula dans le délire. Un précurseur d’Internet et de Wikipedia Note de l’auteur C. Archimag. Qu’est-ce qu’une ontologie ? Retour au format normal 3 juillet 2006 Technolangue.net Entretien avec Bruno Bachimont, directeur scientifique à l’INA et enseignant-chercheur contractuel (HdR) à l’Université de Compiègne. La définition des ontologies est héritée d’une tradition philosophique qui s’intéresse à la science de l’Etre.
L’ontologie est utilisée, depuis plusieurs années, dans l’Ingénierie des Connaissances (IC) et l’Intelligence Artificielle (IA) pour structurer les concepts d’un domaine. Les ontologies sont utiles pour partager des connaissances, créer un consensus, construire des systèmes à base de connaissances. Comment définiriez-vous une ontologie ?
On peut caractériser une ontologie comme une structuration des concepts d’un domaine. Pouvez-vous faire la distinction entre une ontologie, un thésaurus et un index ? Un thésaurus est l’ensemble des mots empruntés à la langue d’un domaine. Quelle différence faites-vous entre une ontologie de l’ingénierie des connaissances et une ontologie philosophique ? • B. Françoise Chapron, un temps d'avance... Le texte est découpé en trois chapitres abondamment documentés selon une perspective chronologique afin de nous amener à mieux comprendre la situation actuelle, quelque peu schizophrénique, vécue par les enseignants documentalistes. La période de 1937 à la création du CAPES en 1989 retrace la lente maturation de la pédagogie documentaire, saisie comme le produit d'un héritage pédagogique et plus largement éducatif (finalités, valeurs), porté par l’Éducation nouvelle, et du besoin concret de pourvoir les établissements scolaires d'un service documentaire à la fin des années 50.
La documentation émerge ainsi en laissant percevoir sa dimension duelle, celle de matière à gérer (la documentation « service ») et celle de matériau à (savoir) traiter (la documentation « recherche »), engendrant cette partition complémentaire que nous connaissons bien et qui sera bientôt source de tension, entre gestion et formation. Dessin de Daz. 09-2015. @dazzdoc (BY NC SA) . Conférence de Carol Collier Kuhlthau : Repenser l’Information Literacy au 21ème siècle. Compte-rendu de la conférence de Carol Collier Kuhlthau donnée à l’université de Tallinn, le mercredi 19 octobre 2015 dans le cadre de la conférence européenne sur l’Information Literacy ( ECIL 2015) par Karine Aillerie. Carol Collier Kuhlthau , Professeur émérite, Département Science de l’information et des bibliothèques, Université Rutgers .
Centre de recherché pour la scolarité internationale dans les bibliothèques scolaires . Princeton, New JerseyKarine Aillerie Chargée d'études [Direction R&D usages du numérique éducatif – réseau Canopé] . Chercheure associée à l'équipe TECHNE [EA6316 - Université de Poitiers] Novembre 2015 Source : @jesuslau Préambule Carol Collier Kuhlthau est à l’origine d’un modèle cognitif de la recherche d’information parmi les plus mondialement connus et appliqués. Depuis les premières réflexions à propos de l’information literacy, énormément de changements sociaux, culturels et techniques se sont produits. Kuhlthau, Maniotes, & Caspari. Voir le diaporama. La #translittératie pour les Nuls | doc toc toc. Pour y voir plus clair ! – Thèse d’Olivier Le Deuff sur les littératies, La culture de l’information en reformation : – Le groupe de recherche en Littératie Médiatique Multimodale du réseau des Universités du Québec : – Les séminaires du GRCDI (Groupe de Recherche sur la Culture et la Didactique de l’information) : avec l’intervention d’Alexandre Serres, Repères sur la translittératie : et celle de Pierre Fastrez, Translittératie et compétences médiatiques : – Page d’accueil du projet Translit : – La translittératie, un facteur de réagencement de l’organisation scolaire ?
Six outils pour faire vivre les biens communs. Le concept de bien commun a pris une place importante dans le champ médiatique depuis l’attribution en 2009 du prix (de la Banque royale de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred) Nobel à la politologue étasunienne Elinor Ostrom. Cette dernière a produit une oeuvre scientifique immense démontrant magistralement que de nombreux biens communs (des ressources naturelles et des ressources culturelles) peuvent être bien gérées localement par des communautés très diverses qui se fabriquent des normes ad hoc pour éviter l’effondrement de leurs ressources (autrement appelé « la tragédie des biens communs »).
Ostrom montre qu’il n’y a pas de recette toute faite, mais qu’il y a bien des principes de base récurrents [1]. C’est une véritable théorie de l’auto-organisation. Tentons d’entrer dans la matière à reculons. L’idée de faire une liste d’obstacles est venue bien tard, suite à de nombreuses discussions, ateliers, débats et conférences. Obstacle 1 : on ne les voit pas Notes. Folksonomie. Folksonomie"Une folksonomie est un néologisme désignant un système de classification collaborative décentralisée spontanée. Le concept étant récent, sa francisation n'est pas encore stabilisée, bien que le grand dictionnaire terminologique l'ait ajouté à sa base de données[1]. Le terme folksonomie est une adaptation française de l'anglais folksonomy, combinaison des mots folk (le peuple, les gens) et de taxonomy (la taxinomie). Le terme a été créé par l'architecte de l'information Thomas Vander Wal.
Certains auteurs utilisent à la place les termes potonomie, peuplonomie, taxinomie populaire ou encore taxionomie sociale. À l'inverse des systèmes hiérarchiques de classification, les contributeurs d'une folksonomie ne sont pas contraints à une terminologie prédéfinie mais peuvent adopter les termes qu'ils souhaitent pour classifier leurs ressources. Ces termes sont souvent appelés mots-clés ou tags ou, en français, étiquettes.
Wikipé. Folksonomies. Le terme de folksonomie est apparu récemment sur le web pour désigner le phénomène d’indexation des documents numériques par l’usager. On rencontre également fréquemment le mot tag qui désigne en quelque sorte un mot-clé. Le terme de folknologie est aussi employé, mais plus rarement. L’usage du mot folksonomie semble donc plus opportun. L’architecte de l’information Thomas Vander Wal a forgé ce terme en combinant la taxinomie (règles de classification, taxonomy en anglais) et les usagers (folk). Ce phénomène ne cesse de prendre de l’ampleur avec l’avènement des nouvelles technologies du web, dites « web 2.0 », qui donnent plus de possibilités d’expression à l’internaute. Le phénomène est-il durable ou n’est-ce qu’un effet de mode ?
Caractéristiques Les folksonomies constituent la possibilité pour l’usager d’indexer des documents afin qu’il puisse plus aisément les retrouver grâce à un système de mots-clés. L’ouverture d’esprit caractérise la folksonomie, comme le web 2.0. Conclusion. Politique documentaire. Politique documentaire et projet d’établissement : place du CDI et rôle du documentaliste Le contexte académique et national La référence au socle commun, l’obligation d’un projet dans chaque établissement et la mise en place des conseils pédagogiques amènent à repenser le rôle du CDI et la fonction du documentaliste. Si la circulaire fondatrice de 1986 garde une large actualité, les fonctions qu’elle évoque et la signification des termes employés ont fortement évolué : une mise à jour s'impose et chaque académie, faute d’un nouveau cadre national toujours attendu et espéré, se doit de définir les orientations d’une politique documentaire reprécisant la place et les missions du documentaliste en EPLE.
Deux références originelles sont d’abord à rappeler, l'une nationale, l'autre académique : Internationalisation Offrir aux élèves et aux équipes éducatives, par une meilleure maîtrise pratique en langues vivantes, les moyens de s’ouvrir sur leur environnement, l’Europe et le monde. Danah boyd : Ce qu’implique de vivre dans un monde de flux. A la Web 2.0 Expo qui se tenait mi-novembre à New York, la sociologue danah boyd a, comme à son habitude, fait une brillante présentation sur les conséquences qu’il y a à vivre dans un monde de flux, notamment en commençant à en dresser la liste des limites.
Explorons dans ses pas – partiellement, mais fidèlement -, son « Streams of Content, Limited Attention : The Flow of Information through Social Media » (Flux de contenus, attention limitée : le flot d’information dans les médias sociaux). Image : danah boyd sur scène à la Web 2.0 Expo à New York en novembre 2009, photographiée par James Duncan Davidson.
Vivre dans des flux Nous vivons dans des flux, comme l’expliquait Nova Spivack, c’est-à-dire dans un monde où l’information est partout. « Cette métaphore est puissante », rappelle danah boyd. « L’idée suggère que vous viviez dans le courant : y ajoutant des choses, les consommant, les réorientant. » 4 fausses idées sur la révolution numérique 1. 2. 3. 4. Inattention ? Hubert Guillaud. Suzanne Briet. Suzanne BRIET - cliché BNF Après la génération d’Otlet, arrive la deuxième génération qui marque, par sa personnalité et par son travail, la documentation et son développement. Suzanne Briet en est une des plus brillantes représentantes. Pourtant de nombreux professionnels de l’information déplorent son oubli par les francophones. Car, cette théoricienne de la documentation mérite d’être connue, reconnue et lue par tous les documentalistes pour les idées fortes et réalistes qu’elle a défendues dans un grand nombre de ses écrits.
Tous poursuivent le même objectif : montrer la spécificité de cette profession naissante, méconnue et pourtant si nécessaire, la documentation. Une biographie qui témoigne d’une grande culture générale et de spécialisations pointues (la science de la documentation, la poésie avec Rimbaud, les voyages, les Ardennes…) 1894 : Naissance dans les Ardennes de Renée-Marie, Hélène, Suzanne Briet. 1914 : Elle a 20 ans quand éclate la première guerre mondiale.
Hervé Le Crosnier. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Hervé Le Crosnier à Brest en octobre 2011 Hervé Le Crosnier est enseignant-chercheur à l'Université de Caen. Il dispense des enseignements sur les technologies du web (informatique) et la culture numérique (sciences de l'information). Ancien conservateur des bibliothèques, de 1984 à 1995, Hervé Le Crosnier a créé la liste de diffusion Biblio-fr qui a servi de forum aux bibliothécaires et professionnels du livre et de la documentation de 1993 à 2009[1]. Premier modérateur de la liste, il a été remplacé à cette fonction par Sara Aubry à partir de 2001. Sa recherche porte sur les relations entre Internet, et plus généralement le numérique et la société. Ses enseignements de culture numérique sont disponibles en ligne sous la forme de ressources éducatives libres. Il est membre de plusieurs associations, notamment l'association VECAM.
Hervé Le Crosnier est éditeur multimédia chez C&F éditions. Publications[modifier | modifier le code] Paul Otlet. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Otlet. Paul Otlet Tiroirs à fiches du Répertoire bibliographique universel -Mundaneum à Mons. Paul Marie Ghislain Otlet, né le 23 août 1868 et mort le 10 décembre 1944, est un visionnaire à la fois auteur, entrepreneur, juriste et militant belge, socialiste et pacifiste.
Sa principale volonté est de permettre aux hommes de mieux se connaître, de ne plus avoir peur les uns des autres et de vivre en paix[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Fils d'Édouard Otlet, Paul Otlet se distingue par ses travaux en matière de bibliographie. Durant l'entre-deux-guerres, il poursuit son projet de construction d'une Cité Mondiale, en collaboration avec Le Corbusier ainsi qu'avec le philosophe et sociologue Otto Neurath[2].
Paul Otlet fut aussi l'investigateur du Palais Mondial-Mundaneum de Bruxelles, situé dans l'aile sud de ce qui est devenu ensuite le « Cinquantenaire » de Bruxelles. Henri La Fontaine. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Henri-Marie La Fontaine (22 avril 1854 - 14 mai 1943), est un homme politique, un féministe et un pacifiste belge. Il reçoit le Prix Nobel de la paix en 1913. Biographie[modifier | modifier le code] Né à Bruxelles, il est issu d'une famille bourgeoise. C'est là qu'il rencontre Paul Otlet (1868-1944) avec qui il se découvre une passion commune pour la bibliographie. Henri La Fontaine fréquente le Parti ouvrier belge dès sa création en 1885 et le rejoint officiellement en 1894. En 1889, Henri La Fontaine, spécialiste du droit international et de la politique internationale, contribue à créer, sous l'influence d'Hodgson Pratt, la Société belge de l'arbitrage et de la paix.
En 1913, il reçoit le Prix Nobel de la paix. Il est membre de l'Union interparlementaire, qu'il considère comme l'embryon d'un parlement international. Jusqu'à la fin de sa vie, Henri La Fontaine s'intéresse aux problèmes liés à la paix. Il meurt à Bruxelles le 14 mai 1943. Paul Otlet et la bibliologie. Cette journée de réflexion, organisée le 25 février dernier à Mons, en Belgique, a été coordonnée par le Mundaneum 1 et l’Association internationale de bibliologie (AIB) 2: c’était l’occasion de mettre en lumière l’apport du Belge Paul Otlet (1868-1944) à cette science développée par le français Gabriel Peignot au début du XIXe siècle.
Autour du Mundaneum, centre de documentation à caractère universel, se regroupent de nombreuses institutions internationales dont l’Office international de bibliographie (OIB) auquel a succédé la Fédération internationale de bibliographie (FIB). L’Office fut le creuset de la réflexion sur le traitement du livre et, d’une manière plus large, sur celui des connaissances et de l’information : c’est dans ce cadre que la bibliologie a bénéficié d’un souffle nouveau.
Grâce à sa dimension internationale, il a permis de fructueux échanges croisés témoignant de la similitude des préoccupations partout dans le monde. De la bibliographie à la bibliologie.