Quelques vidéos. Fiche 1 : Le son, le signe : Aperçu général. Fiche 2 Le signe et le son, on lit et on approfondit. Fiche 3 : L'origine des notes de musique. (590) Premiers textes officiels fondateurs - Pontificat de Grégoire qui codifie le chant liturgique pour toute l'Eglise (751) Réforme de la liturgie - Instauration du pouvoir carolingien qui devient aussitôt protecteur de la papauté > De liens politiques puis culturels naît le chant romano-franc, c'est à dire le "chant grégorien". (8-9ème siècle) Développement de l'écriture musicale sous l'influence et l'essor du grégorien - Apparition des Neumes (accents, virgules, points) en marge des manuscrits > De plus en plus d'indication de mélodie, ton et durée (11ème siècle) Guido d'Arezzo met en place les prémisses du solfège - Fixation de la portée à 4 lignes > Les neumes prennent une place précise sur les lignes - Invention de la solmisation (et attribution de noms propres aux notes)
HISTOIRE DE L'ÉCRITURE MUSICALE: longue mais passionnante ! Aujourd’hui Studio ROGZ te présente l’Histoire de l’écriture musicale dans ses grandes lignes.
Mais l’Histoire de l’écriture musicale est quelque chose de complexe puisque les traces historiques s’effacent avec les ravages du temps qui passe. Par conséquent, connaître avec certitude le premier document faisant état de la toute première forme d’écriture musicale est difficile. De plus, la transmission orale a pendant longtemps été la norme au sein des premières sociétés humaines, et on continue à propager des idées par oral dans certaines régions du globe. La Musique n’échappe donc pas à cette règle, et une grande partie du patrimoine musical est relayé à l’oubli ou a été déformé avec le temps avant l’avènement d’un code musical permettant de fixer la Musique de manière durable, notamment pour la Musique de Danse particulièrement improvisée.
Fiche 4 Origine des notes de musique et de l'écriture musicale. Brève histoire de l’écriture musicale dans les pays occidentaux et le monde Même si l’Évêque Isidore de Séville, en grand pessimiste, déclare en l’an 625 qu’il est impossible d’écrire la musique, de nombreux systèmes d’écriture musicale font leur apparition bien avant le Moyen-Âge.
Il sont souvent construits selon une notation par lettres. On retrouve notamment en Syrie des traces d’écriture musicale à peu près aussi anciennes que l’écriture, au XIVe siècle avant J.C., comme en témoignent les tablettes des Chants hourites (Musée du Louvre). Ne s’agissant pas d’une notation fixe mais relative, ces nomenclatures primitives sont tour à tour dépassées ou modifiées. A partir du Xe siècle, la solmification, qui est un système issu de notre culture latine, se répand dans les pays catholiques, alors que le système de notation par lettres perdure et évolue dans des pays comme l’Angleterre ou l’Allemagne.
Fiche 5 : Evolution de l’écriture musicale Moyen-age et Renaissance. Avant le Xè siècle : on peut dire que c'est le geste du chef de choeur permettant aux exécutants de se souvenir de la courbe mélodique qui a servi de base à l'écriture de la musique occidentale.
Le geste est devenu graphisme. Les NEUMES sont les premiers signes d'écriture de la musique ; ils sont très différents suivant les régions ou pays considérés. Vers le Xè siècle : on peut trouver : a) soit des neumes "accents", soit des neumes carrés placés de part et d'autre d'une ligne pour indiquer les différences de hauteur. b) soit des neumes organisés sur une portée de quatre lignes. Exemple tiré d'un texte musical de Gui d'Arezzo (955-1050) : On attribue d'ailleurs à ce moine italien l'origine du nom des notes qu'il aurait emprunté à la première syllabe de chaque vers de l'Hymne* dédiée à St-Jean-Baptiste. * N.B.: Hymne est masculin dans son acception profane et féminin lorsqu'il s'agit de musique d'Eglise. UT Queant Laxis REsonare fibris MIra gestorum FAmuli tuorum SOLve poluti LAbii reatum.
La Notation. Au moyen-âge Pendant de nombreux siècles, la musique chrétienne s’est transmise uniquement par tradition orale.
Puis les neumes apparurent vers le 7ème ou le 9ème siècle : ce sont des signes tels que accents, points, traits, placés au-dessus ou à côté des paroles, qui donnent des indications sur l’accentuation et le sens de la mélodie. Au 12e siècle, on assiste à une déformation de l’écriture : la notation carrée remplace progressivement les neumes. Au 9ème ou au 10ème siècle, un moine copiste imagina d’utiliser une ligne de référence représentant un son fixe, le fa, servant de référence aux autres notes, réparties dans l’espace, au-dessus et au dessous de cette ligne : C’est ainsi que naquit le principe de la portée. Puis on donna la couleur rouge à cette ligne de fa, et on y ajouta une seconde ligne, de couleur jaune, pour l’ut (do). 1029473ar.