Chapitre 6 Les défaillances du marché. Travaux dirigés Quand la concurrence imparfaite devient un jeu. Les Gafam face aux BATX : le choc des titans. D’un côté, les chinois Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi, de l’autre, les américains Google, Amazon, Facebook, Apple… Entre les deux parties, la bataille fait rage.
Le continent peut-il en profiter ? Lorsqu’on évoque les géants de l’internet et des nouvelles technologies, on pense spontanément aux Gafam. Les cinq groupes américains font partie du quotidien des internautes du monde entier. Il suffit souvent d’allumer son téléphone ou son ordinateur pour voir leurs noms s’afficher. Mais la concurrence existe et, comme souvent, elle est chinoise. Baidu, quatrième site le plus visité du monde Baidu est un moteur de recherche créé en 2000 et qui a longtemps été cantonné au marché chinois. Alibaba est le concurrent direct d’Amazon. Tencent marche sur les plates-bandes de Facebook. Xiaomi, enfin, s’est fait une place sur le marché du téléphone mobile avec des produits à bas prix diffusés massivement.
On pourrait ajouter à la liste leur compatriote Huawei, troisième vendeur mondial de mobiles. L’Europe affronte les géants américains du numérique. On ne les nomme plus que par un acronyme : les « GAFA », pour Google, Apple, Facebook et Amazon.
Ces initiales désignent une sorte de directoire qui régnerait désormais sur l’économie mondiale. En l’espace d’une décennie, ces entreprises californiennes sont devenues des géants mondiaux, bousculant l’ensemble des secteurs de l’économie et réécrivant les règles de la concurrence. Riches à milliards, elles sont lancées dans une course effrénée, écrasant tout sur leur passage, concurrents et État.
Face à cette poussée, la Chine a choisi de fermer la porte, ce qui a permis à des entreprises concurrentes de se développer. L’Europe, de son côté, est longtemps restée sans réaction. Une taxe sur le chiffre d’affaires Le premier sujet de discorde concerne la fiscalité. L’utilisation des données personnelles fait également débat. Un nouveau « Règlement général sur la protection des données »
GAFA, GAFAM ou NATU : les nouveaux maîtres du monde. Ces start-ups parfois créées dans un garage sont ainsi devenues les plus grandes capitalisations boursières mondiales, et leurs patrons, des références iconiques de l’entrepreneur à succès.
Pourtant elles sont de plus en plus décriées pour leur mainmise tentaculaire sur l’économie mondiale et leur pratique de corsaire fiscal. Elles menaceraient même la souveraineté des Etats. Le poids des GAFAM Ces entreprises ont parfois à peine 20 ans (Facebook a été créé en 2004 et Google en 1998) et pourtant la capitalisation de chacune d’elles, à l’exception de Facebook dépasse les 1 000 milliards de dollars. Pour donner un ordre de grandeur – bien que pas directement comparable – c’est l’équivalent du PIB d’un pays comme les Pays-Bas, qui émarge tout de même à la 17e place du classement des pays les plus riches du monde. A eux 5, les GAFAM sont davantage valorisés que le montant du PIB du Japon, de l’Allemagne ou de la France ! GAFAM : une concentration inquiétante Qu’est-ce que cela signifie ?
Humanités, Littérature et Philosophie 1re - Édition 2019 des Éditions Hachette Éducation. Thème 01 La socialisation et régulation sociale. Les liens sociaux. Controle social et déviance. Les mécanismes persuasifs des textes politiques. 1La notion de corpus reçoit en linguistique différentes acceptions.
Le corpus peut être défini comme une collection de données langagières ou comme un échantillon de langage ; il peut également être conçu comme un ensemble de mots (ou « sac de mots » selon François Rastier, qui critique ce type de corpus issu de la tradition logico-grammaticale), ou comme un ensemble d’énoncés (ou « sac de phrases », toujours selon Rastier1), ou encore, dans notre perspective, comme un ensemble de textes. 2Or tout ensemble de textes (critère de forme) n’est pas un corpus ; des critères de fond entrent en jeu.
Pour Bénédicte Bommier-Pincemin (1999 : 416), le corpus doit vérifier trois types de conditions : 3Nous suivons François Rastier, qui propose la définition suivante du corpus (Rastier 2004a – c’est nous qui soulignons) : 4Rastier adopte une conception praxéologique du texte selon laquelle tout texte relève d’un genre et tout genre, d’un discours, attaché à une pratique sociale. Pathos, ethos et logos : la rhétorique d'Aristote. Nous essayons d’être persuasifs lorsque nous présentons des arguments, qu’ils soient oraux ou écrits.
Le public doit comprendre notre point de vue, avant même d’accepter nos arguments. Voilà en quoi consiste la rhétorique, dans laquelle les autres adoptent notre point de vue. Et qui de mieux qu’Aristote pour expliquer la rhétorique ? Les études de l’élève de Platon se sont concentrées sur la rhétorique. Ainsi, la rhétorique d’Aristote se compose de trois catégories : le pathos, l’éthos et le logos. Le pathos, l’ethos et le logos sont les trois piliers fondamentaux de la rhétorique d’Aristote. Le pathos d’Aristote Pathos signifie “souffrance et expérience”. Le pathos est très utilisé lorsque les arguments qui vont être exposés sont controversés. Ethos.