La peste à Marseille. Contexte historique La peste qui s’abattit sur la ville de Marseille en 1720 est l’une des dernières manifestations d’une vague d’épidémie de la maladie qui toucha, à partir de 1580, la France moderne et l’Europe occidentale.
Avec une population de près de 100 000 habitants à la hiérarchie sociale fortement accusée, Marseille est alors la 3e ville du royaume de France, une ville portuaire au rayonnement international. Mais, en raison de la très forte densité de sa population, de son entassement et de sa promiscuité, l’épidémie va trouver dans la capitale phocéenne un terrain favorable à sa diffusion et faire des dizaines de milliers de morts. Ce drame aura des répercussions immédiates sur la démographie marseillaise et durable sur la prospérité commerciale de la ville. Analyse des images En habit sacerdotal, mitre en tête, tenant de la main gauche un ciboire, l’évêque donne la communion aux pestiférés près du fort Saint-Jean. Interprétation. Nicolas-André Monsiau. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Autoportrait de Nicolas-André Monsiau (1754-1837) Nicolas-André Monsiau, né en 1754 à Paris où il est mort le 31 mai 1837, est un peintre d’histoire, dessinateur[1] et illustrateur français. Son style « poussiniste » et le coloris de ses toiles marquent un art conservateur à l’époque du néo-classicisme. Biographie[modifier | modifier le code] il se forma à l’Académie royale de peinture et de sculpture de Paris, sous la direction de Peyron. Il fut agréé à l’Académie avec un sujet historique, Alexandre domptant Bucéphale le 3 octobre 1787 et reçu le 3 octobre 1789 avec La Mort d’Agis. Dans une de ses œuvres les plus connues, Zeuxis choisissant des modèles, exposée au Salon de 1791[2], Monsiau illustre une anecdote sur le peintre Zeuxis, relatée dans l’Histoire naturelle de Pline. Le Consulte de la République cisalpine réunie en comices à Lyon pour décerner la présidence au Premier Consul, le 26 janvier 1802 de Monsiau (1808) Peste de Marseille (1720) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La peste de Marseille de 1720 est la dernière épidémie de peste enregistrée en France. La responsabilité de la non-application de la réglementation a été recherchée auprès du commandant du navire, le capitaine Jean-Baptiste Chataud, et du premier échevin, Jean-Baptiste Estelle. Aucune preuve formelle n’a pu être trouvée. Il est cependant certain que les intendants de santé chargés de cette réglementation ont agi avec beaucoup de légèreté : la question de savoir s’ils ont subi des pressions de la part des échevins reste sans réponse. Mais de nouvelles analyses, révèlent que cette épidémie de peste ''marseillaise'', ne venait pas d’Asie comme on le pensait, mais est une résurgence de la grande Peste noire ayant dévasté l’Europe au XIVe siècle.
Cette épidémie a donné naissance à de nombreuses représentations artistiques parmi lesquelles celles du peintre Michel Serre, témoin direct de cette épidémie. Un bureau de santé est créé à Marseille. La grande peste de 1720 (Marseille) Marseille connut sa vingtième épidémie de maladie lors de la grande peste en 1720, depuis Jules César jusqu’au XVIII è siècle.
Au XV è siècle, la ville fut atteinte neuf fois. Au XVII è siècle, grâce aux efforts du cardinal Richelieu puis de Louis XIV, les navires suspects ne pouvaient accoster, la police des ports était vigilante. Des certificats sanitaires signés et contresignés étaient requis avant l’amarrage et au vu de ces documents, la quarantaine était décrétée ou non. Mais sous la Régence et la liberté des mœurs, la situation est toute autre….
L’arrivée du Grand Saint Antoine Le 14 mai 1720, une flûte hollandaise, le Grand Saint Antoine arrive en vue d’un des ilots de l’archipel du Frioul, face à Marseille, chargé d’étoffes précieuses et de balles de coton d’une valeur de cent mille écus, en provenance d’Asie. Pour certains, le bateau parti de Seyde le 31 janvier, avait fait escale dans les ports où l’épidémie de peste était déclarée, notamment à Damas. Les premières victimes. L'iconographie de la peste de Marseille.