Des doutes sur l'origine africaine de l'homme. Origines de l'homme : de nouvelles pièces au puzzle. Le Nobel de chimie 2016 avait tout faux. Jean-Pierre Sauvage L‘attribution du prix Nobel de chimie 2016 à un trio comprenant Jean-Pierre Sauvage a déclenché l’habituel flot de félicitations des responsables politiques.
Président de la République, ou espérant l’être un jour, ministres en activité, ou espérant l’être un jour… tous y vont de leur cocorico. Mais la bonne question est : faut-il les féliciter, eux ? Conduisent-ils, aujourd’hui, des politiques pour l’enseignement supérieur et la recherche permettant d’espérer de futurs Nobel ? Pourquoi le temps est-il irréversible et son écoulement inéluctable ? Le temps est un élément complexe qui régit notre vie.
De nombreux scientifiques se sont penchés sur ce concept flou qui suscite de nombreuses questions, dont la suivante : pourquoi le temps n’est-il pas réversible ? Pourquoi ne peut-il pas s’écouler en sens inverse ? Faut-il repenser la théorie de l'évolution? Charles DarwinFaut-il repenser la théorie de l’évolution ?
Deux pavés sont jetés dans la mare de ce débat qui sent toujours le soufre tant il se lie à des questions philosophiques touchant aux croyances et aux idéologies, jusqu’à l’intérieur de la communauté scientifique. C’est, hier matin dans la revue Nature, la proposition d’un groupe de huit biologistes dont le chef de file est Kevin Laland, professeur de biologie comportementale et évolutionniste à l’université de Saint-Andrews (Royaume-Uni).
Elle s’exprime par un article qui incite à extraire la théorie du «génocentrisme» —le gène au centre des processus évolutifs. Immédiatement contré par une autre tribune, dans les mêmes pages, d’un groupe de biologistes dirigé par Gregory Wray (Duke University, Etats-Unis). Or, hasard de l’édition, sort ce vendredi en librairie les Voies de l’émergence (Belin), de l’Espagnol Chomin Cunchillos. Il y a 75 ans, le Nobel de physique récompensait… une incroyable erreur. Origine de la peste en Europe : une histoire de climat. Par Jacques Henry.
Pour une fois l’étude du climat (passé, entendons-nous bien) vient d’éclairer le mécanisme des grandes pandémies de peste qui ravagèrent l’Europe du XIVe au XIXe siècle. Elle explique aussi la raison pour laquelle un réservoir de la bactérie responsable de ce mal (Yersinia pestis) persista aussi longtemps dans cette même Europe défiant toutes les théories épidémiologiques qui prévoient qu’une épidémie s’éteint d’elle-même. L’hypothèse du réservoir de la bactérie de la peste fut pendant longtemps le rat noir ou « rat des villes » comme le nommait Jean de la Fontaine et le vecteur de transmission à l’homme fut reconnu comme étant la puce (Xenopsylla cheopsis) qui se complait aussi bien avec le rat qu’avec l’homme.
Le rat a depuis des temps immémoriaux été un commensal de l’homme puisqu’on estime aujourd’hui encore qu’il y a à Londres autant d’habitants que de rats. Source et illustrations. La révolution d'Anaximandre. Que suis-je : la philo bouscule la biologie. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Nicolas Chevassus-au-Louis La « une » de la revue Nature Reviews Immunology d’octobre annonçait un article signé d’un trio improbable : un philosophe, un physicien et un biologiste. « Notre article propose un double formalisme philosophique et mathématique pour des données expérimentales d’immunologie », explique Eric Vivier, directeur du Centre d’immunologie de Marseille-Luminy et dernier signataire de l’article.
A la clé : une nouvelle théorie du fonctionnement du système immunitaire alternative à celle, aujourd’hui hégémonique, du « soi » et du « non-soi ». Cette théorie, formulée dans les années 1940 par le virologue australien Frank Macfarlane Burnet (Prix Nobel de physiologie et de médecine en 1960), énonce que le système immunitaire protège l’organisme contre les agressions extérieures en distinguant au niveau moléculaire le soi (les cellules de l’organisme) du non-soi. Le système immunitaire peut ainsi attaquer le soi. Wallace : père de la biogéographie. LE MONDE SCIENCE ET TECHNO | • Mis à jour le | Laurent Brasier Le 7 novembre 1913 disparaissait un des esprits scientifiques les plus brillants de son temps, le naturaliste anglais Alfred Russel Wallace (1823-1913), codécouvreur du principe de la sélection naturelle.
Longtemps plongée dans l'ombre de son illustre aîné, Charles Darwin (1809-1882), son oeuvre, d'une exceptionnelle ampleur, commence à être redécouverte, notamment en France, sous l'impulsion des Editions de l'Evolution, qui lui consacrent une collection et ont publié sa première biographie en français (Alfred R. Wallace, l'explorateur de l'évolution, de Peter Raby). Dans un des ouvrages qu'il lui consacra (Island Life, 1880), Wallace énonça en termes très simples l'objet de la biogéographie : expliquer pourquoi des organismes « sont là et d'autres ne sont pas là ».
Biogéographe lui-même et professeur à la Western Kentucky University, Charles H. Darwin et le darwinisme social. La Filiation de l'hommeEnfin une traduction fidèle de The Descent of Man, de Charles Darwin.
Elle est due à l'équipe d'universitaires réunis par Patrick Tort pour mettre à la disposition du public francophone une édition intégrale des ouvrages du grand biologiste soutenue par une nouvelle traduction respectant la pensée et le détail d'expression de l'inventeur de la théorie de l'évolution des espèces. The Descent of Man, publié en 1871 par Charles Darwin permet à ce dernier d'inclure l'homme dans son étude des variations et de la sélection naturelle chez les animaux. Il n'avait pas osé le faire dans l'Origine des espèces publié en 1859. Voici une interview de Patrick Tort directeur de l'Institut Charles Darwin international et chercheur au Muséum national d'histoire naturelle. Une version courte de cette interview est parue dans Libération vendredi dernier. Pourquoi cette lecture erronée a-t-elle si longtemps prévalu au cours du 20ème siècle ?
Charles Darwinprosélytisme décalé.