Cest-quoi-la-caricature-des-images-qui-parlent. La caricature comme mode de représentation. Le monde n'est pas beau, le monde n'est pas juste ; la caricature prend le parti d'en rire.
Elle associe ainsi le burlesque aux situations les plus tragiques. Pour Robert Philippe, auteur d'une Histoire de la caricature et des affiches aux Editions Nathan, "cette manière shakespearienne" est la règle d'or de la caricature : " Sauvegarder le rire même à l'heure de l'extrême onction, c'est sa manière de garantir l'espoir, de glisser dans le cœur des vaincus la secrète consolation d'une revanche " : celle de l'esprit par le trait !
Jamais on ne vit plus d'insolence au centimètre carré ! Avec une étonnante économie de moyens ( peu de mots, un dessin simplifié), la caricature frappe les esprits. Cruelle, elle se rue sur tous les défauts et les grossit pour mieux les dénoncer ; l'exagération lui est naturelle ; la caricature est toujours partisane : delà le vocabulaire guerrier qui nomme " charge "ce genre du dessin.
Caricatures et caricature. Liberté d'expression en France. Caricatures:points positifs. Liberté de la presse, liberté d'expression. France. La question des limites de la liberté d'expression. La presse satirique pourrait se porter mieux. Peu de titres, des ventes très faibles, en France, et en dehors du Canard enchaîné, la presse satirique peine à trouver son public.
Petit tour d’horizon : Charlie Hebdo pour répondre à ses détracteurs dans la polémique sur la publication des caricatures de Mahomet publie cette semaine un numéro double, avec une version « responsable » qui correspond à « ce que souhaitent voir les Boutin et autres Cohn-Bendit », et une version « irresponsable » qui serait, précise son directeur Charb, « un Charlie Hebdo normal ». Le tirage annoncé est de 100 000 exemplaires. A noter que le site Internet de l’hebdo va faire « peau neuve » et incite les lecteurs à s’abonner à la « version numérique ». Cette rentrée est aussi marquée par le retour dans les kiosques de Siné Mensuel avec un grand article consacré à Michel Polac et toujours de pleines pages de dessins de Jiho, Mix & Remix, Chimulus, Carali, Faujour, Siné, entre autres. Caricature. Liberté d’expression en France, de quoi parle-t-on? - Droit. Fidèle à lui-même, coûte que coûte.
Charlie Hebdo vient de sortir son 1178ème numéro mercredi 14 janvier 2015. Le premier depuis l’attentat du 7 janvier où douze personnes à la rédaction parisienne ont trouvé la mort. Tiré à 5 millions d’exemplaires, l’hebdomadaire satirique met en couverture le dessin de Luz: le prophète Mahomet pleure, tenant entre ses mains le slogan "Je suis Charlie". Au-dessus de sa tête, trois mots, simples: "Tout est pardonné". Les dessinateurs et les chroniqueurs de l’hebdomadaire s’expriment en toute liberté. Que recouvre la "liberté d'expression"? Florence Bourg: Le principe de liberté d'expression recoupe énormément de valeurs: le droit d'opinion, d'information, le droit à la critique, à la polémique et à l'humour sous forme de textes ou de dessins.
Il faut savoir qu'en France, nous avons une loi emblématique, la loi sur la liberté de la presse du 29 juillet 1881. Qu'en est-il de la représentation du prophète Mahomet? Jusqu'où peut aller l'humour? Déclarations des droits de l’homme : liberté de pensée et d’opinion. Rédigées au moment de la Révolution française pour l’une et après la Seconde guerre mondiale pour l’autre, rappel sur ce que disent ces deux déclarations des droits de l’homme en matière de liberté de pensée et d’opinion.
Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789 Article 11 « La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l’Homme : tout Citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l’abus de cette liberté dans les cas déterminés par la Loi. » Liberté d’expression : quelles limites ? Il n’y a pas de pensée libre sans la possibilité de connaître les idées d’autrui, d’y confronter sa réflexion et donc aussi de faire connaître et discuter son opinion.
C’est pourquoi la Convention européenne des droits de l’homme dispose que « toute personne a droit à la liberté d’expression ». Ce droit comprend « la liberté d’opinion et la liberté de recevoir ou de communiquer des informations ou des idées sans qu’il puisse y avoir ingérence d’autorités publiques et sans considération de frontière ». La liberté d’expression n’est pas pour autant absolue et doit se concilier avec d’autres libertés ou droits fondamentaux.
Ainsi on ne peut pas accepter, au nom de la liberté d’expression, que quelqu’un crie « au feu ! » dans une salle de cinéma bondée, alors qu’il n’y a pas de feu. Il y a donc dans les sociétés démocratiques des limites à la liberté d’expression. Quelle différence alors entre sociétés démocratiques et non-démocratiques ? Les restrictions doivent satisfaire ce triple test. Réflechir à la liberté d'expression. Liberté d’expression : la caricature est aussi une exception au droit d’auteur. Samedi et dimanche derniers, les manifestants se sont levés en masse pour défendre la liberté d’expression, gravement remise en question par les attentats contre Charlie Hebdo.
Il n’est peut-être pas inutile de rappeler que la caricature, la parodie et le pastiche, qui constituaient les moyens d’expression privilégiés des dessinateurs assassinés sont protégés par une exception au droit d’auteur, instaurée au titre de l’intérêt général par le législateur pour permettre le débat d’idées, la libre critique et la création artistique. Alors qu’un nouveau numéro de Charlie Hebdo paraît aujourd’hui, avec une caricature de Mahomet signée Luz, on peut se souvenir que certaines des parodies qui ont illustré les unes du journal, détournant des personnages célèbres, s’appuyaient sur cette exception au droit d’auteur. C’est le cas de cette une de Charb ou de la suivante par Luz, détournant Astérix et Obélix. Pourtant les pratiques, elles, débordent déjà de toutes part !
Sur le même thème. La liberté d’expression oui ! Mais jusqu’où. La question de la liberté d’expression agite la société.
Les « jusqu’où ? » ont même parfois conduit dans les classes à des « oui mais... » qui ont ébranlé les enseignants. Michel Tozzi, chercheur, repose un cadre à la réflexion et au débat, dans la classe et au-delà. Dans un autre article,