Cliquer, c'est polluer. Difficile aujourd’hui de se passer d’Internet tant son usage s’est répandu dans tous les pans de notre vie quotidienne.
Or, si cette technologie virtuelle nous permet notamment de communiquer sans nous déplacer et de gaspiller moins de papier, son impact écologique est bien réel. D’autant plus que pour accéder à ce monde immatériel, les consommateurs multiplient des équipements gourmands en énergie et en matières premières. D’une durée de vie limitée, ces ordinateurs, smartphones et tablettes numériques, finissent dans des poubelles déjà surchargées. E-mails, réseaux sociaux, recherches d’informations, achats dématérialisés, séries en streaming, archivage de photos sur le cloud, jeux vidéo et musique en ligne… : de « Big », le Data est devenu géant !
Une industrie énergivore Mais que se cache-t-il derrière la Toile au fonctionnement si obscur ? Internet ne pollue pas. On entend parfois dire qu’Internet ne pollue pas.
Qu’en est-il réellement ? Allons voir les chiffres ! Le poids du numérique dans la production de gaz à effet de serre On estime que, en 2017, il y avait entre 1,7 et 2 milliards d’ordinateurs fixes, portables ou tablettes, 4 à 5 milliards de smartphones, 6 à 7 milliards d’objets connectés, soit plus d’appareils utilisant Internet que d’êtres humains. A ces appareils, il faut ajouter 800 millions d’équipements réseaux, comme les routeurs ou les box ADSL pour les faire fonctionner, et environ 60 millions de serveurs hébergés dans des data centers. En prenant uniquement en compte la fabrication et l’utilisation des équipements, le secteur du numérique représentait environ 4 % des émissions de gaz à effet de serre ‒ à comparer au transport aérien qui en émet 2 % ‒ avec un taux de croissance de ces émissions de 8 % par an et à peu près 3 % de la consommation énergétique mondiale.
Quels sont les effets du numérique sur l'environnement ? Le Web fête ses 30 ans et est l'un des plus gros pollueurs du monde - FranceSoir. Le Web, créé entre autre par le Britannique Tim Berners-Lee, fête aujourd'hui ses 30 ans.
L'occasion de revenir sur cette invention incontournable de la fin du 20e siècle qui a encore de longs jours devant elle. Mais cette création n'a pas que du bon. En effet si Internet était un pays, il serait le troisième plus gros pollueur mondial. Oui, internet pollue, et voici comment surfer sans (trop) nuire à l'environnement. On n’y pense pas forcément, mais le fait d’utiliser internet n’est pas sans impact sur l’environnement.
Quand internet pollue la planète. La pollution d’internet est difficilement mesurable par les utilisateurs.
Dans un monde entièrement tourné vers le virtuel, il n’est pas simple de comprendre que de véritables enjeux écologiques se jouent derrière la face digitale. Cette nouvelle forme de pollution 2.0 inquiète pourtant de plus en plus les défenseurs de l’environnement. Comment Internet pollue (vraiment) la planète. Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFM Business La digitalisation de l'économie contribue à réduire les émissions de CO2?
Cette pollution invisible que génère internet - franceinfo: Internet : le plus gros pollueur de la planète ? Pourquoi pollue-t-on sur Internet ? Parcours d'éducation aux médias et à l'information (EMI) Bilancarbone. Nos smartphones en passe de devenir les champions du dérèglement climatique. Une nouvelle étude démontre l’impact important du marché des nouvelles technologies, et les smartphones en particulier, sur l’environnement.
Le dérèglement climatique rime souvent avec l’industrie pétrolière et l’industrie du transport au sens large. Pourtant, les nouvelles technologies ont aussi leur part de responsabilité. Lotfi Belkhir et Ahmed Elmeligi, deux chercheurs de l’université canadienne McMaster ont publié les résultats d’une étude portant sur l’impact des nouvelles technologies sur le dérèglement climatique. D’après les deux chercheurs, la part des TIC (technologies de l’information et de la communication) pourrait atteindre 14 % du total des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2040, une nette augmentation comparée aux 1 à 1,6% de 2007.
Cela représenterait plus de la moitié des émissions causées par l’industrie du transport. [WMF2018] Quand le stockage de données consommera plus d’énergie que le monde n’en produit… - L'Usine Energie. 15 zettabits. En un an, les data centers chinois polluent autant que 21 millions de voitures. Chaque jour, ils traitent et stockent de grandes quantités de données.
En Chine, l'impact écologique des data centers est dénoncé dans une étude menée par Greenpeace et l’université North China Electric Power. Greenpeace #ClickClean. Agissez Depuis 2010, Greenpeace pousse les géants du Net à alimenter leurs centres de données aux énergies renouvelables.
Facebook et Google se sont déjà engagés. Qui seront les suivants ? Télécharger le Rapport Complet (disponible en anglais uniquement) Énergie propre: 67% Gaz naturel: 7% Charbon: 15% Nucléaire: 9% Transparence énergétique Engagement dans les énergies renouvelables Approvisionnement en énergies renouvelables Plaidoyer Efficacité énergétique Énergie propre: 56% Gaz naturel: 14% Charbon: 15% Nucléaire: 10%