Crise, chômage structurel, révolution numérique : et si on voyait le travail autrement ? Au moment où la France s’inquiète des manifestations sur la Loi Travail, s’interroge sur la fameuse inversion de la courbe du chômage, s’angoisse sur l’automatisation croissante des sociétés, cette analyse du professeur d’économie Yann Moulier-Boutang, est la bienvenue.
Car elle propose d’envisager le travail différemment et évalue les pistes d’innovation sociale que nous pourrions emprunter. Après une première partie consacrée à l’exploration des racines de la crise et des conséquences de la révolution numérique, l’auteur avance, dans une seconde partie, les solutions possibles et notamment les possibilités d’un revenu universel. Les origines d’une crise sans précédent de l’emploi et du salariat La crise pétrolière de 1974 qui a rebondi en 1978-80 avec la révolution iranienne a clos les Trente glorieuses et leur modèle économique. Cette heureuse combinaison a permis trente ans de plein emploi. Une croissance molle malgré l’électronique et la finance. A quoi ressemblera le monde du travail en 2020. Le réveil des machines intelligentes promet sans nuance la fin du travail tel que nous le connaissons.
L’entreprise traditionnelle passe à l’heure numérique et tremble sur ses bases, bousculée par le fonctionnement des startups et la vague du freelance. Les oracles sont formels, le travail ne sera plus jamais le même. A partir de ce constat, nous avons imaginé la journée laborieuse telle qu’elle pourrait être en 2020. Nous avons suivi Camille, employée d’une grande société industrielle quatre jours sur cinq et freelance le reste du temps. Mise à plat des méthodes, ouverture des espaces. Vers le grand remplacement des humains par les robots ?, Le Cercle. Les rapports sur la robotisation de la société et le grand replacement de l’homme par la machine se succèdent, effrayant çà et là.
D’aucuns s’émeuvent que plus de 60% des postes de travail puissent être remplacés par des machines, hurlant au loup. À l’ère du chômage de masse, le progrès technologique effraie les plus vulnérables. Pourtant, autant de nouveaux métiers verront le jour. Lire aussi : > Pour l’OCDE, la robotisation ne menace « que » 9 % des emplois Historiquement, à chaque vague de progrès technologique, le capital s’est substitué au travail à faible valeur ajoutée. L’automatisation des métiers à faible valeur ajoutée est donc une réelle inquiétude pour ceux qui ont quitté le système scolaire sans aucune qualification ou sont très dépendants d’un unique employeur sur un bassin d’emploi donné.
Pour l'OCDE, la robotisation ne menace « que » 9 % des emplois. En finir avec la technique [2/2] L'impact du numérique sur l'emploi : les fantasmes et la réalité. Quel est l’impact des robots sur les destructions et créations d’emplois ? D’après une étude du Forum économique mondial, 5 millions d’emplois seront supprimés d’ici 2020 à cause de la technologie.
Un constat tempéré par Anne-France de Saint-Laurent Kogan, spécialiste des transformations du travail liées au numérique. Le point sur la situation. Les robots ou logiciels exécutent de plus en plus de tâches autrefois réservées aux humains. En Chine, WeChat remplace les serveurs. En Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, ce sont les juristes et les chirurgiens qui peuvent se sentir menacés par les technologies. Une destruction en masse des emplois, due à l’automatisation ? Une tendance confirmée par une autre étude publiée début 2016 par des chercheurs de l’université d’Oxford en collaboration avec ceux de Citi GPS. Destruction d'emplois, spéculation : l'économie numérique remise en cause ? Depuis quelques semaines, le débat se ravive : la nouvelle économie digitale, si elle apporte sûrement de la valeur, détruit-elle plus d’emplois qu’elle n’en crée ?
Une nouvelle bulle spéculative enfle-t-elle autour des licornes, ces start-ups milliardaires ? Numérique : des effets contrastés sur l’emploi Aux États-Unis, la gig economy (littéralement, l’économie des petits boulots) s’est invitée dans les primaires présidentielles. Au cœur du débat, une étude du JPMorgan Chase Institute montrant que 70 % des américains de 18 à 24 ans ont enregistré une augmentation de plus de 30 % de leur rétribution mensuelle grâce aux plateformes digitales telles que Uber et Airbnb.
Une autre étude récente initiée par Intuit Software, estime à 3,2 millions le nombre d’Américains activement engagés dans un genre de job “gig”, au moins à temps partiel. Le numérique est donc créateur d’emplois, mais ceux-ci restent faibles. Quand les robots feront tout le travail, comment... Quel avenir pour le travail ? Va-t-on travailler moins ?
Est-ce que l’emploi est en train de disparaître ? Avec quelles implications et quelles solutions ? Regards croisés de Dominique Méda, sociologue et philosophe, et Paul Jorion, chercheur en sciences sociales. La technologie ne tuera pas la destruction créatrice. Robocauste 20XX.
Depuis quelques années, économistes, technologistes, industriels, chercheurs et journalistes chantent l'apocalypse du travail à l'unisson : la troisième révolution industrielle détruira plus de la moitié des emplois en Europe et en Amérique du nord, des industries entières seront " ubérisées " à la vitesse RPG, le marché du travail sera d'autant plus polarisé entre des métiers très qualifiés et des jobs précaires et mal payés, les classes moyennes ne seront plus que les ombres d'elles-mêmes, pataugeant dans des cauchemars dystopiques et plébiscitant des tribuns populistes ou extrémistes... sans compter les Cassandre versés dans scénarios à la Terminator/Matrix : des machines hyper-intelligentes se répliquent et s'améliorent toutes seules comme des grandes, et confinent l'humanité à l'errance, à la survie ou à l'esclavage.
Pilule bleue ou pilule rouge ? Moderato. Hypothèses. Avec la transformation digitale: l’emploi, une course (perdue?) contre la machine ? Avec la transformation digitale: l’emploi, une course (perdue?)
Contre la machine ? Auteur de The innovator's dilemma, l'Américain Clayton Christensen, professeur à Harvard, est le pape de l'innovation disruptive, qui désigne un changement de concept pour les clients sur un marché. Automatisation : le mythe de la destruction massive d’emplois, Editos & Analyses. Depuis plusieurs années, les prévisions les plus folles s’accumulent sur les conséquences du progrès technologique.
Côté pile, les financiers se pâment devant les valorisations d’entreprises naissantes qui vont ubériser l’ancienne économie ; côté face, les économistes annoncent le revers de la médaille, avec des prévisions apocalyptiques de destruction d’emplois ou d’évolution radicale des modes de travail. En à peine deux ans, l’étude « The Future of Employment », de Carl Benedikt Frey et Michael A. Osborne, d’Oxford Martin School, a fait le tour du monde, prédisant qu’un emploi américain sur deux était voué à disparaître à un horizon de vingt ans à cause de l’automatisation.
La fin du salariat, vraiment ? - La Croix. Le travail indépendant se développe à tel point que certains pronostiquent déjà la fin du salariat.
Sans aller jusque-là, le monde du travail connaît des transformations profondes. Espace de travail partagé. Les machines bientôt à l’ère du plein emploi. Un robot va-t-il me mettre au chômage ? Voilà la question que nous finirons tous par nous poser. Lundi, le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, en déplacement dans l’usine de l’équipementier Daher à Saint-Aignan-Grandlieu (Loire-Atlantique), a annoncé la seconde phase de la «Nouvelle France industrielle», le programme de réindustrialisation lancé par son prédécesseur, Arnaud Montebourg.
Le plan remodelé «Industrie du futur» y occupera une place centrale (lire ci-contre). Et avec lui, la réflexion que le gouvernement promet de mener sur la situation de l’homme dans cette industrie à venir. «Il y a besoin d’un débat autour de la robotique et de l’emploi», prévient André Montaud, directeur général du réseau technologique Thésame, basé à Annecy (Haute-Savoie). Les robots détruiront plus d'emplois qu'ils n'en créeront, selon une étude. Quel impact les robots auront-ils sur le marché de l’emploi ? Loin des prédictions les plus alarmistes – mettre la plupart d’entre nous au chômage, selon l’entrepreneur américain Martin Ford – et les plus optimistes – créer «deux ou trois emplois supplémentaires» net pour chaque nouveau robot installé en usine, estime la Fédération internationale de robotique –, une étude du cabinet américain Forrester, publiée le 24 août, avance une réponse à mi-chemin.
Intitulée «The Future Of Jobs, 2025: Working Side By Side With Robots», elle se borne à l’évolution du marché du travail américain d’ici 2025. Ses conclusions sur la deuxième économie mondiale n’en sont pas moins dignes d’intérêt : «Les robots ne vont pas nous piquer tous nos emplois, mais ils vont transformer notre façon de travailler.» Analyse Les machines bientôt à l’ère du plein-emploi L’étude Forrester insiste également sur la masse de jobs transformés par les progrès des robots. Automatisation : le mythe de la destruction massive d’emplois, Editos & Analyses. Et si l’emploi était le sujet qui fâche entre les cow-boys de l’hypercapitalisme et les Sioux des communs. Et si... ? 28/01/2016. Log In. Les robots, le chômage et les emplois de 2030. Selon plusieurs études, la révolution de la robotique va détruire des millions d’emplois. Mais d’autres seront créés. Ce n’est pas un fantasme, c’est une projection tout à fait réaliste.
Selon une étude, près de 50% (47%) des emplois aux Etats-Unis sont menacés par la robotisation. En France, on parle de 42% et de 3 millions d’emplois détruits dans les 10 ans qui viennent. Des robots partout Quels sont les emplois menacés ? Facteur de développement. Vers un monde sans travail ? Le « revenu universel », « revenu inconditionnel d’existence » ou encore « revenu de base » consiste à verser à chaque individu, indépendamment de sa situation socio-professionnelle, de son état de santé et de son patrimoine un revenu mensuel fixe lui permettant de vivre modestement sans obligation de travailler en complément. À l’heure où un nombre croissant d’emplois semblent voués à disparaitre, de par la désindustrialisation ou supplantés par les évolutions technologiques, le « revenu universel » apparaît comme une solution de plus en plus crédible qui permettrait de garantir un minimum à tous pour vivre correctement et doper la consommation.
Objet de controverses chez les économistes, le « revenu universel » navigue entre utopie et stratégie pour une économie post-industrielle. La main d'oeuvre chinoise plus chère que les robots. Dans l'atelier de moulure de l'usine d'Yingli, chef de file mondial du panneau solaire, l'ouvrier se fait discret. Très discret. Sur ce parterre de quelques centaines de mètres carrés, 170 machines cylindriques préparent la matière première, le silicium monocristallin, d'autres contrôlent la qualité. Le tout en silence. De temps en temps un ouvrier apparaît, juste le temps de voir si tout fonctionne bien. « L'automatisation nous a permis de réduire la main-d'oeuvre par deux », commente Gu Kaixin, en charge de la sécurité du moulage, la première étape dans la fabrication de panneaux solaires.
Ailleurs dans l'usine, ce sont d'immenses bras qui soudent 24h/24, ou encore qui coupent, nettoient et polissent les carreaux qui forment un panneau solaire. À Yingli, dont le site de production principal s'étend sur 66 hectares, l'ouvrier sert surtout à faire le lien entre deux lignes de production et pour le contrôle des réglages. . « Yingli a pris la décision d'automatiser sa production dès 2007. Quels métiers vont apparaître d'ici 2030 ? - Santé. Les robots menaceraient un emploi sur trois au Royaume-Uni.