André Malraux : Transfert des cendres de Jean Moulin au Panthéon en 1964. Libération de Paris : pourquoi il n'y a (presque) pas de Noirs sur les photos. [Actualisé le 25 août avec des précisions sur les effectifs de l'armée française en 1944] «C’est la seule image de notre fonds où l’on voit un soldat noir.»
La seule sur les 1 500 photographies collectées par François Boucher, le commissaire de la première exposition consacrée à la Libération de Paris présentée le 11 novembre 1944 au musée Carnavalet. Soixante-dix ans plus tard, à l’occasion de la date anniversaire du départ des troupes allemandes de la capitale, la ville de Paris propose des dizaines d’animations et d’expositions. Le musée Carnavalet a donc eu l’idée de se replonger dans le fonds collecté par François Boucher, et de refaire l’exposition qu’il avait réalisée à chaud en 1944, avec le regard qu’on porte aujourd’hui sur la Libération de Paris.
Une ségrégation imposée par les Etats-Unis «Pourquoi cette photographie n’a-t-elle pas été exposée en 1944 ? Presse Libération FFI, 25 août 1944. Cercil. Pierre Laborie, un historien « trouble-mémoire » – Mondes Sociaux. CC Wikimedia Commons Bundesarchiv, Bild Selon Pierre Laborie, « le rôle de l’historien n’est pas seulement de distinguer la mémoire de l’histoire, de séparer le vrai du faux, mais de faire de cette mémoire un objet d’histoire, de s’interroger sur l’usage du faux comme du vrai et sur le sens que les acteurs veulent ainsi donner au passé et leur passé (…) La proximité de nécessité ou de sympathie, aussi forte soit-elle, ne peut en aucune façon servir à confondre les terrains et à escamoter les distances.
Il ne s’agit pas de légitimer ce qui est maintenant, mais de pouvoir témoigner de ce qui a été, et de la façon dont cela était. Conservateur de mémoire, l’historien se trouve chargé de préserver ce qu’il doit par ailleurs décaper et démythifier. Il est et doit être, tout à la fois, un sauve-mémoire et un trouble-mémoire…« (Pierre Laborie, « Historiens sous haute surveillance », 1994, Esprit, n° 198, 48) CC Mondes Sociaux CC Wikimedia Commons. 433 - Circulaire du 02-10-97. Circulaire du 2 octobre 1997 relative à l’accès aux archives publiques de la période 1940-1945 (Premier ministre) Paris, le 2 octobre 1997.
Le Premier ministre à Mesdames et Messieurs les ministres et secrétaires d’État 1. Michel (Henry). Vichy Année 40. La seconde idée-force qui s'en dégage me paraît, en effet, tenir dans sa démonstration, très solidement construite et abondamment étayée par des faits, que cette collaboration fut imaginée et voulue par Vichy et nullement suscitée ou favorisée par les Nazis qui n'y prêtèrent jamais beaucoup d'attention et ne lui réservèrent jamais la moindre contrepartie.
Si, pendant un certain temps, Laval s'en montra le plus fanatique champion, M. Michel établit la co-responsabilité de toute l'équipe constituée autour du Maréchal Pétain et en premier du chef de l'éphémère et fantomatique « État français ». Aucune faille, ni aucune réserve ne s'y manifestèrent ni avant, ni après la fameuse entrevue de Montoire. L’histoire de Vichy selon Henri Michel (1966)
L’historien et les mémoires de la Seconde Guerre mondiale en France L’histoire de Vichy selon Henri Michel (1966) L’historien Henri Michel, secrétaire général du Comité d’histoire de la Deuxième Guerre mondiale, publie Vichy.
Année 40 en 1966. La plaque pédagogique du camp de Saliers. Les "nomades", désignés de nos jours par l’expression "gens du voyage", ont longtemps été l’objet de discriminations administratives.
En particulier, la loi du 16 juillet 1912 prescrivait l’obligation de détenir un carnet anthropométrique d’identité qu’ils devaient faire viser régulièrement par les autorités municipales ou policières – cette obligation n’a été levée qu’en 1969 ! [1] Le 6 avril 1940, un décret interdit la circulation des nomades sur l’ensemble du territoire : les nomades doivent se déclarer à la gendarmerie ou au commissariat et sont astreints à résidence dans des communes du département choisies par le préfet. La création en zone sud du camp d’internement de Saliers réservé aux nomades est décidée le 25 mars 1942, à l’occasion d’une réunion interministérielle. Aujourd’hui, il ne reste rien de ce qui a été le seul camp d’internement réservé aux nomades créé par le gouvernement de Vichy.
[Mis en ligne le 20 mai 2015, mis à jour le 24] L’association de M. Le 11 mai 2015. TULLE (19000) - Le sinistre parcours de la Das Reich en Limousin. 6 juin 1944, le jour J.
'Tle - Histoire - Histoire et Mémoires' in Des liens en Hist-Géo. Un jour pour se souvenir, 364 jours pour oublier ? Ce dimanche 2 août, nous commémorerons l’extermination de centaines de milliers de Roms et de Sinti par les nazis et leurs collaborateurs.
Zeljko Jovanovic, directeur de l’Open Society Roma Initiatives Office appelle les responsables politiques à prendre leurs responsabilités pour que cesse l'anti-tsiganisme. « Les commémorations ont un rôle extrêmement important, nous avons besoin qu’elles aient lieu dans chaque ville et dans chaque village de tous les pays, mais commémorer les morts une journée est loin d’être suffisant pour mettre fin à l’humiliation quotidienne dont sont victimes les Roms en Europe ». Le PIS plonge la Pologne dans la confusion historique @Fondation_Shoah @Shoah_Memorial. Cinema memoires resistance. Jalons Pour l'histoire du temps présent. De 1944 à 1946, c'est le Comité de Libération du cinéma français, fondé par des résistants, qui gère la production du cinéma.
Il met en place un programme de films, mais aussi d'épuration du cinéma. Clouzot est par exemple interdit de tournage pendant deux ans - on reproche au Corbeau d'avoir été financé par des fonds allemands et de donner une mauvaise image de la France. Histoire et mémoire des deux guerres mondiales - Enseigner la mémoire ? - Les historiens et le devoir de mémoire.
La destruction des Juifs d’Europe à l’écran. Du silence à la réflexion Le Pianistede Roman Polanski a reçu une véritable consécration internationale, à la fois du public et de la critique (le film a raflé de nombreuses récompenses, et en particulier, la Palme d'Or du festival de Cannes et l'Oscar du meilleur film à Hollywood).
Avant lui, deux autres oeuvres, traitant également de la Shoah avaient également été plébiscitées par les spectateurs et les institutions cinématographiques : il s'agit bien sûr de La liste de Schindler de Steven Spielberg en 1993 et La vie est belle de Roberto Benigni en 1998... Des années 1930 à nos jours, la représentation au cinéma de la destruction des Juifs par les nazis a connu une évolution complexe, qu'il n'est pas inutile de rappeler à grands traits : en particulier, elle témoigne de l'évolution du travail de mémoire sur cette question sensible de l'époque contemporaine. Le temps du silence Dans un pays où la propagande est aussi encadrée, cette situation n'est pas surprenante. Zdc larmeedesombres salles. FILMS. More Ils se sont battus pour la France depuis plus d'un siècle...
Ils sont venus des quatre coins du monde, que cela soit dans la Légion, avec les armées britanniques depuis les Indes, ou américaines mais aussi de l’Afrique du sud, d’Australie ou de la Jamaïque pour combattre en France. Ce sont aussi les Arméniens fuyant la Turquie, les Espagnols anti-franquistes, les résistants juifs ou allemands, les antifascistes italiens… ils ont eux aussi participé aux côtés de l’Armée française à ces moments héroïques.
Roland Garros Ouassini Bouarfa Addi Ba Josephine Baker Romain Gary James Reese Europe. Première en France : un mémorial pour les tziganes tués par les nazis à Saint-Sixte (47) Sur les traces d’un « juste », Aristides de Sousa Mendes - La Croix. En juin 1940, ce consul du Portugal à Bordeaux a accordé des milliers de visas à des personnes fuyant le nazisme. Certains d’entre eux ou leurs descendants participent à partir du 25 juin à un voyage organisé sur le parcours suivi à l’époque par les réfugiés Pour l’occasion, Monique Krohn a sorti de vieilles lettres, étalées sur le sofa de cet appartement du XVIIIe arrondissement parisien. L’une date de 1937. Elle est signée de son grand-père maternel, Georges Blum, un homme d’affaires belge de confession juive à l’époque installé à Paris. « Il avait compris très tôt qu’il ne fallait pas se faire d’illusions sur Hitler », souligne, dans un français parfait, cette Américaine de 65 ans de passage dans la ville où s’est écrite une partie de son histoire familiale.
En juin 1940, fuyant l’avancée de l’armée allemande, ses grands-parents et sa mère Denise ont quitté la capitale et pris la route la direction du Sud-Ouest, accompagnés par d’autres membres de leur famille venus de Belgique. Ainsi,si les français estimaient (à raison) que les soviétiques avaient majoritairement contribué à la défaite nazie. Jean Moulin / Klaus Barbie. Sans titre.