Antisémitisme : comment l’idéologie du deux poids deux mesures nous a fait toucher le fond. YouTube. Les Juifs de France entre République et sionisme , Charles Enderlin, Documents. La Révolution française les avait émancipés : elle leur avait accordé les mêmes droits civils et politiques qu’aux autres nationaux à condition qu’ils acceptent de reléguer la pratique religieuse dans la sphère privée.
Les Juifs de France jouèrent le jeu et se dévouèrent sans compter à la République, apportant leur contribution au développement de la démocratie et de la laïcité. A l'EHESS, un colloque sur l'histoire de la Pologne perturbé par des nationalistes. L’École des hautes études en sciences sociales (EHESS) organisait jeudi 21 et vendredi 22 février à Paris un colloque international sur la nouvelle école polonaise d’histoire de la Shoah, qui a été marqué par des interruptions, des insultes, des questions à préjugés antisémites.
Des enregistrements intempestifs, aussi, ensuite détournés à destination des réseaux sociaux. Ce colloque visait à faire connaître les travaux conduits depuis une vingtaine d’années par des historiens polonais pour éclairer la question des rapports judéo-polonais pendant la Seconde guerre mondiale. Depuis plusieurs semaines déjà, des pressions avaient été exercées pour empêcher la tenue du colloque, comme le racontait l'historien Christophe Prochasson, le président de l’EHESS, dans La Fabrique de l’Histoire ce 25 février. Écouter 6 min Christophe Prochasson, directeur de l'EHESS, dans La Fabrique de l'Histoire (25/02/2019) Et l'historien d'ajouter : Insultes antisémites à l'EHESS : quand la guerre des mémoires polonaise sur la Shoah s’invite en France. Moins d’une semaine après l’agression antisémite d’un groupe de gilets jaunes contre Alain Finkelkraut, au cœur de Paris, de nouvelles insultes du même ordre ont fusé dans la capitale.
Cette fois-ci, ces agissements se sont produits devant l’École des hautes études en sciences sociales, boulevard Raspail. A l’issue d’un colloque de deux jours sur la nouvelle école polonaise d’histoire de la Shoah, les 21 et 22 février, réunissant de prestigieux chercheurs français et polonais sur le sujet, certains orateurs ont été pris à partie à leur sortie des locaux, accusés de « salir la Pologne ». L'un d’eux, le professeur polono-canadien Jan Grabowski, a même été traité de « sale juif » par un groupe de Polonais auto-proclamés patriotes. Mais au fait, l’antisémitisme, c’est quoi ? On vous explique la future définition de l’antisémitisme élargie à l'antisionisme que la France veut adopter. Le président de la République a déclaré mercredi soir que la France allait "mettre en œuvre" la définition de l'antisémitisme élargie à l'antisionisme.
"L'antisionisme est une des formes modernes de l'antisémitisme. " Emmanuel Macron a annoncé, mercredi 20 février, à l'occasion du dîner du Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), que la France allait adopter dans ses textes de référence une définition de l'antisémitisme élargie à l'antisionisme. "La France, qui l'a endossée en décembre avec ses partenaires européens, mettra en œuvre la définition de l'antisémitisme adoptée par l'Alliance internationale pour la mémoire de la Shoah", qui intègre l'antisionisme, a-t-il martelé. De quoi parle-t-il exactement ? Voici des éléments de réponse. Que dit cette définition ? » Antisionisme, antisémitisme et idéologie coloniale. Par Alain Gresh.
Hashtag #medievaltwitter sur Twitter. Raphaël Glucksmann : «Sans corps intermédiaires, les tabous antisémites sautent» «L’attaque antisémite à l’encontre d’Alain Finkielkraut, samedi, est d’une gravité extrême.
Elle s’ajoute à d’autres faits alarmants. La libération de la haine que l’on notait sur les réseaux sociaux se déplace dans la rue. Le virtuel devient physique. Le mouvement des gilets jaunes est-il déligitimé dans son ensemble par de tels actes ? Je ne pense pas. «Le fait qu’un mouvement social soit à ce point pollué par les antisémites est largement lié à l’absence de cadre et à la crise des corps intermédiaires, les syndicats et les partis politiques. «Il est extrêmement important de vite rétablir ces tabous culturels.
Quel est le pire antisémitisme ? Un débat qui ne manquera pas d’être relancé par le massacre de la synagogue de Pittsburgh, onze morts ce samedi, perpétrés par un suprématiste blanc, un certain Robert Bower, partisan de Donald Trump.
Car depuis quelques temps, il s’agit donc de distinguer un antisémitisme qualifié de nouveau d’un antisémitisme ancien. Avec deux sous-entendus : le premier, dissocier l’antisémitisme musulman — le nouvel antisémitisme — de l’antisémitisme d’extrême-droite, et le second, bien souvent, considérer que le premier est désormais bien plus dangereux que le second. Pierre-André Taguieff : "il faut distinguer le complotisme banal du complotisme intellectualisé" Revue des Deux Mondes – La récente enquête réalisée par l’Ifop pour la Fondation Jean-Jaurès et Conspiracy Watch avance des chiffres éloquents conduisant à penser qu’une partie des « gilets jaunes » est plus perméable que la moyenne aux théories du complot.
Quel regard portez-vous sur cette enquête ? Cette étude suffit-elle à déterminer un éventuel lien entre l’adhésion au mouvement social et les théories du complot ? Et plus généralement entre le populisme et le complotisme ? Pierre-André Taguieff – Cette enquête a été remarquablement menée, sur la base d’une batterie de questions bien sélectionnées et formulées. Rony Brauman : "Non, antisionisme et antisémitisme ne sont pas synonymes" Par Rony Brauman, ancien président de Médecins sans frontières, professeur associé à l'Institut d'Etudes Politiques de Paris Selon Manuel Valls, l’antisionisme est « tout simplement le synonyme de l’antisémitisme et de la haine d’Israël ».
Prononcée le 7 mars lors du dernier dîner annuel du Crif (Conseil représentatif des juifs de France), organisme principalement dédié à la défense des gouvernements israéliens successifs auprès des autorités françaises, cette accusation vise à faire peser un soupçon indistinct d’infamie sur les mouvements de solidarité avec les Palestiniens. Voire à les criminaliser, comme on le constate avec la pénalisation des appels au boycott des produits israéliens en provenance des territoires occupés. Passons sur le fait qu’il est permis – et même valorisé – dans notre pays d’appeler à la guerre (en Irak, au Darfour, en Syrie, en Libye) mais illicite de protester par un boycott de consommation contre une politique coloniale. 1.
Du bon usage de l’antisémitisme en politique. Vincent Duclert dans Libé du jour sur les racines de l'antisémitisme français… Texte Joffrin sur l'antisémitisme. Origine du mot antisémite.