Argentine : la crise politique panique la Bourse et le peso.
Huawei. Un « miracle chinois » très subventionné - Monde. Un simili château de Versailles, des tours médiévales, des ponts de pierres… Le nouveau campus de Huawei a tout du décor de conte de fées, à l’image de l’entreprise chinoise, transformée, à coups de subventions, en géant mondial des téléphones portables.
S’il détonne dans le paysage industriel du sud de la Chine, le campus de Dongguan, créé par Huawei, s’est installé sur des terrains cédés par la mairie pour environ un dixième du prix payé par les habitants des quartiers voisins, les autorités locales étant trop heureuses d’attirer des fleurons technologiques comme Huawei. Outre ces terrains fortement subventionnés, les rapports annuels de la firme de Shenzhen et des documents publics révèlent qu’elle a bénéficié d’aides d’État, directement à hauteur de centaines de millions d’euros, sous la forme de primes pour ses ingénieurs ou de prêts bonifiés à des clients étrangers de Huawei. Washington soupçonne Huawei d’espionnage au profit du régime communiste. Argentine : les repères de la crise. La Chine veut-elle devenir le maître du monde ? Asie centrale : écartelés entre les puissances. Japon : en deuxième ligne. Inde : le médiocre bilan de Narendra Modi. Les trois mythes du boom économique chinois. Le 29 décembre 1978, il y a presque exactement quarante ans, paraît le communiqué officiel de la troisième session plénière du 11e comité central du Parti communiste chinois.
Dans une novlangue déchiffrable par les seuls initiés, les dirigeants du pays, désormais inféodés à Deng Xiaoping qui a survécu à la mort de Mao Zedong, y annoncent par la voix du camarade Hua Guofeng à la nation et au monde qu’ils engagent la Chine dans une série de « modernisations » sans précédent. La plus grande expérience de croissance économique de l’histoire de l’humanité vient de commencer. En quatre décennies, la Chine, un des pays les moins développés de la planète, va devenir la première puissance économique du monde (elle ravit cette position aux Etats-Unis en 2014). Son produit intérieur brut (PIB) par habitant va être multiplié par 58 (il n’est plus en 2018 que 3,4 fois inférieur à celui des Etats-Unis, alors qu’il était 40 fois plus faible en 1980).
L’Islande en ses crises. L’ouvrage Iceland’s Financial Crisis : The Politics of Blame, Protest and Reconstruction, dirigé par Valur Ingimundarson, Philippe Urfalino et Irma Erlingsdóttir, constitue un recueil particulièrement riche et un jalon important dans les lectures offertes de la crise islandaise.
Pourquoi l’Italie en a marre de l’Europe. La tragédie grecque en dix graphiques. La Grèce est sortie le 20 août dernier de la tutelle de la troïka formée par la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international. Le pays avait certes un Etat particulièrement dysfonctionnel et un besoin indéniable de profondes réformes, mais sous l’effet de la politique imposée par cette troïka depuis 2010, la quasi-totalité des indicateurs économiques et sociaux de la Grèce s’est fortement dégradée. Y compris son endettement public que cette politique était censée pourtant permettre de maîtriser. Cette intervention restera dans les annales comme un modèle de ce qu’il ne faut surtout pas faire si on veut réellement aider un pays à se redresser… Le déclin de la Grèce ne se lit pas que dans les statistiques financières et économiques.
Il saute aux yeux quand on se penche sur les indicateurs démographiques. De plus, ce sont surtout des jeunes qui ont quitté le pays et en premier lieu les plus qualifiés d’entre eux. Pourquoi le Portugal ne va pas si bien qu'on le dit. Mais l’honnêteté oblige aussi à dire que le redressement du Portugal n’a rien eu d’extraordinaire pour autant : la situation économique et sociale du pays reste très difficile à bien des égards. Et sa trajectoire économique a été en réalité très proche de celle de l’Espagne voisine, gérée jusqu’à ces dernières semaines par des conservateurs endurcis.
Tour d’horizon. Comprendre la crise grecque en cinq étapes. Comprendre la crise grecque en cinq étapes. Pourquoi la Grèce n'est pas encore sortie d'affaire. La tragédie grecque en dix graphiques. Pourquoi la panne de croissance de l'Allemagne va durer. Allemagne : la fin de la prospérité. Les unes après les autres, les institutions internationales révisent à la baisse leur prévision de croissance pour 2019. Après l’Italie, l’Allemagne, qui flirte depuis le milieu de 2018 avec la récession, est le pays européen le plus gagné par le pessimisme.
La chute de la production industrielle, qui atteint – 4 % sur un an en décembre, prend des proportions qu’on n’avait pas vues depuis 2012. Surtout, la plongée des indicateurs avancés d’activité comme les nouvelles commandes (– 7 % sur un an) ou l’indicateur IFO de confiance des entreprises montrent que, début 2019, l’engrenage récessif n’était pas enrayé et qu’un nouveau recul du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre est vraisemblable. Fin janvier, le gouvernement allemand ramenait sa prévision de croissance pour l’année en cours de 1,8 % à 1 %, soit un taux plus bas encore que ceux annoncés par le Fonds monétaire international (FMI), soit 1,3 %, et la Commission européenne (1,1 %). Pas un accident conjoncturel. L'Afrique s'endette à nouveau. Brésil un géant aux pieds dargile Vidéo Francetv Éducation. Chine, le nouveau maître du monde Vidéo Francetv Éducation.