Les inégalités progressent en Allemagne. Le chômage chute, les exportations augmentent et le taux de croissance est relativement stable.
Sur le papier, l’économie allemande se porte bien. Mais les Allemands laissés sur le carreau sont de plus en plus nombreux. Un article d’Euractiv Allemagne. En Allemagne, l’écart entre les régions riches et pauvres ne cesse de se creuser, conclut la nouvelle étude de la Friedrich-Ebert-Stiftung intitulée « Ungleiches Deutschland » (« Allemagne inégale »). Elle met en garde contre les dynamiques d’exclusion et de répression. Cela vaut surtout pour l’Allemagne de l’Est, mais aussi pour les régions métropolitaines de l’Ouest, qui ont été confrontées à des problèmes majeurs en raison des changements structurels dans l’industrie.
À Gelsenkirchen en Rhénanie-du-Nord-Westphalie, par exemple, le revenu des ménages privés s’élève à 16 203 euros par habitant, soit la moitié de celui de la commune la plus riche du pays : Starnberg, près de Munich. Risque accru de pauvreté, même dans les villes riches. L'Allemagne décroche quand le Royaume-Uni s'accroche malgré le Brexit ! Allemagne : la fin de la prospérité. Les unes après les autres, les institutions internationales révisent à la baisse leur prévision de croissance pour 2019. Après l’Italie, l’Allemagne, qui flirte depuis le milieu de 2018 avec la récession, est le pays européen le plus gagné par le pessimisme. La chute de la production industrielle, qui atteint – 4 % sur un an en décembre, prend des proportions qu’on n’avait pas vues depuis 2012. Surtout, la plongée des indicateurs avancés d’activité comme les nouvelles commandes (– 7 % sur un an) ou l’indicateur IFO de confiance des entreprises montrent que, début 2019, l’engrenage récessif n’était pas enrayé et qu’un nouveau recul du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre est vraisemblable.
Fin janvier, le gouvernement allemand ramenait sa prévision de croissance pour l’année en cours de 1,8 % à 1 %, soit un taux plus bas encore que ceux annoncés par le Fonds monétaire international (FMI), soit 1,3 %, et la Commission européenne (1,1 %). Pas un accident conjoncturel. Merkel soutient l'idée d'un siège européen unique à l'Onu, au détriment de la France. EUROPE - La chancelière allemande Angela Merkel a apporté ce lundi 11 mars son soutien à des propositions de son parti conservateur pour l'Europe qui se démarquent de celles du président français, prônant notamment un siège européen unique au Conseil de sécurité de l'ONU.
"Je pense qu'il s'agit d'un très bon concept pour l'avenir", a déclaré la chancelière allemande à Berlin à propos des propositions de réformes de l'Union européenne publiées au cours du week-end par celle qui l'a remplacée en décembre à la tête du parti démocrate-chrétien allemand (CDU), Annegret Kramp-Karrenbauer, surnommée AKK. Parmi ces propositions, qui se veulent une réponse aux idées pour l'Europe récemment présentées par Emmanuel Macron, figure notamment la création d'un siège européen au Conseil de sécurité de l'ONU.
Les fonctionnaires allemands multiplient les grèves. Merkel: celle qui a trollé 2015 ( Eric Verhaeghe ) / Le privilège exorbitant de l’Allemagne (Michel Santi) Le premier désastre qu’Angela Merkel représente pour l’Europe est celui de son « paneuropéisme », c’est-à-dire de sa conviction qu’elle peut tout en Europe, et que l’Europe lui doit tout.
Sur ce point, les conséquences les plus douloureuses sont probablement les moins connues des citoyens. Par exemple, Angela Merkel a pensé que ses éleveurs de vaches tireraient profit d’une suppression des quotas laitiers. Sans que personne n’y prenne garde, l’Allemagne a donc imposé à l’Europe une dérégulation du marché laitier au 30 mars 2015. Dans le même temps, l’Allemagne a attisé une politique de sanctions contre la Russie, dont les mesures de rétorsions ont consisté à bloquer les importations agricoles venues d’Europe (10% des débouchés européens). Grâce à cette brillante politique, les filières bovine et laitière ont connu une crise de surproduction en Europe, qui a frappé de plein fouet les éleveurs français… et n’a finalement pas épargné les éleveurs allemands.
Dette. La convergence franco-allemande en question. Le patronat a dévoilé ses propositions économiques pour la campagne présidentielle.
Le Medef réclame l'instauration d'une TVA sociale, tandis que le lobby des très grandes entreprises, l'Afep, veut limiter les indemnités chômage et supprimer les 35 heures. Tout cela au nom de la comparaison avec l'Allemagne, érigée en véritable modèle pour l'industrie française déclinante. La France doit-elle imiter son puissant voisin ? Jean-Louis Thiériot, avocat, coauteur de France-Allemagne : l'heure de vérité, revient sur les points forts de son modèle. La Tribune.fr. Berlin annonce 6 milliards d'euros de baisse d'impôts. La dette allemande allégée de 56 milliards après correction d'une erreur comptable. Mes Listes Devenez Membre Boursorama Profitez de l'ensemble des services et des avantages destinés aux Membres en quelques secondes.
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