Les inégalités progressent en Allemagne. Le chômage chute, les exportations augmentent et le taux de croissance est relativement stable. Sur le papier, l’économie allemande se porte bien. Mais les Allemands laissés sur le carreau sont de plus en plus nombreux. Un article d’Euractiv Allemagne. En Allemagne, l’écart entre les régions riches et pauvres ne cesse de se creuser, conclut la nouvelle étude de la Friedrich-Ebert-Stiftung intitulée « Ungleiches Deutschland » (« Allemagne inégale »). Elle met en garde contre les dynamiques d’exclusion et de répression. Car si certaines villes et communes sont en plein essor, d’autres risquent d’être laissés pour compte à long terme. Cela vaut surtout pour l’Allemagne de l’Est, mais aussi pour les régions métropolitaines de l’Ouest, qui ont été confrontées à des problèmes majeurs en raison des changements structurels dans l’industrie.
Le taux de chômage à Gelsenkirchen est de 10,7 %, nettement supérieur à la moyenne allemande. Risque accru de pauvreté, même dans les villes riches. L'Allemagne décroche quand le Royaume-Uni s'accroche malgré le Brexit ! Allemagne : la fin de la prospérité. Les unes après les autres, les institutions internationales révisent à la baisse leur prévision de croissance pour 2019. Après l’Italie, l’Allemagne, qui flirte depuis le milieu de 2018 avec la récession, est le pays européen le plus gagné par le pessimisme. La chute de la production industrielle, qui atteint – 4 % sur un an en décembre, prend des proportions qu’on n’avait pas vues depuis 2012.
Surtout, la plongée des indicateurs avancés d’activité comme les nouvelles commandes (– 7 % sur un an) ou l’indicateur IFO de confiance des entreprises montrent que, début 2019, l’engrenage récessif n’était pas enrayé et qu’un nouveau recul du produit intérieur brut (PIB) au premier trimestre est vraisemblable. Fin janvier, le gouvernement allemand ramenait sa prévision de croissance pour l’année en cours de 1,8 % à 1 %, soit un taux plus bas encore que ceux annoncés par le Fonds monétaire international (FMI), soit 1,3 %, et la Commission européenne (1,1 %).
Pas un accident conjoncturel. Merkel soutient l'idée d'un siège européen unique à l'Onu, au détriment de la France. EUROPE - La chancelière allemande Angela Merkel a apporté ce lundi 11 mars son soutien à des propositions de son parti conservateur pour l'Europe qui se démarquent de celles du président français, prônant notamment un siège européen unique au Conseil de sécurité de l'ONU. "Je pense qu'il s'agit d'un très bon concept pour l'avenir", a déclaré la chancelière allemande à Berlin à propos des propositions de réformes de l'Union européenne publiées au cours du week-end par celle qui l'a remplacée en décembre à la tête du parti démocrate-chrétien allemand (CDU), Annegret Kramp-Karrenbauer, surnommée AKK. Parmi ces propositions, qui se veulent une réponse aux idées pour l'Europe récemment présentées par Emmanuel Macron, figure notamment la création d'un siège européen au Conseil de sécurité de l'ONU.
"Le fait que la France est sceptique au sujet d'un siège européen à l'ONU est connu", s'est bornée à dire la chancelière, interrogée lors d'une conférence de presse avec son homologue letton. Les fonctionnaires allemands multiplient les grèves. Merkel: celle qui a trollé 2015 ( Eric Verhaeghe ) / Le privilège exorbitant de l’Allemagne (Michel Santi) Le premier désastre qu’Angela Merkel représente pour l’Europe est celui de son « paneuropéisme », c’est-à-dire de sa conviction qu’elle peut tout en Europe, et que l’Europe lui doit tout. Sur ce point, les conséquences les plus douloureuses sont probablement les moins connues des citoyens. Par exemple, Angela Merkel a pensé que ses éleveurs de vaches tireraient profit d’une suppression des quotas laitiers. Sans que personne n’y prenne garde, l’Allemagne a donc imposé à l’Europe une dérégulation du marché laitier au 30 mars 2015. Dans le même temps, l’Allemagne a attisé une politique de sanctions contre la Russie, dont les mesures de rétorsions ont consisté à bloquer les importations agricoles venues d’Europe (10% des débouchés européens).
Grâce à cette brillante politique, les filières bovine et laitière ont connu une crise de surproduction en Europe, qui a frappé de plein fouet les éleveurs français… et n’a finalement pas épargné les éleveurs allemands. « les masques sont tombés.
Dette. La convergence franco-allemande en question. Le patronat a dévoilé ses propositions économiques pour la campagne présidentielle. Le Medef réclame l'instauration d'une TVA sociale, tandis que le lobby des très grandes entreprises, l'Afep, veut limiter les indemnités chômage et supprimer les 35 heures. Tout cela au nom de la comparaison avec l'Allemagne, érigée en véritable modèle pour l'industrie française déclinante.
La France doit-elle imiter son puissant voisin ? Jean-Louis Thiériot, avocat, coauteur de France-Allemagne : l'heure de vérité, revient sur les points forts de son modèle. Le Point.fr : Selon le patronat, le décrochage français par rapport à l'Allemagne date des années 2000, notamment au moment de la mise en place des 35 heures et de l'harmonisation des smics qui a suivi... Jean-Louis Thiériot : Ce diagnostic me paraît très largement juste. D'autant plus que l'Allemagne a transféré une partie des charges sociales sur la collectivité par le biais d'une TVA. Tout à fait. Faut s'aligner sur l'Allemagne ? La Tribune.fr. Berlin annonce 6 milliards d'euros de baisse d'impôts. La dette allemande allégée de 56 milliards après correction d'une erreur comptable.
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