Exposition : Génocide des arméniens Le Génocide des Arméniens de l’Empire ottoman. Le génocide des Arméniens. Après la défaite de Sarikamich contre les Russes, le gouvernement jeune-turc s’attaque aux Arméniens de l’empire, et en premier lieu à ceux des provinces orientales, morceau de l’Arménie historique où se trouve la majorité d’entre eux.
Dans ces six vilayets, les hommes sont massacrés, les femmes, les enfants et les personnes âgées sont mis en marche vers des zones de relégation situées à plusieurs centaines de kilomètres de chez eux, dans le désert mésopotamien. Rares sont ceux qui parviendront au terme de leur exode. La déportation, sur des routes moins difficiles et parfois en train, touche aussi les Arméniens de Cilicie et de l’Ouest anatolien (hommes compris). Ceux-là atteindront les camps et localités du Proche-Orient ottoman, où la plupart seront finalement exécutés. Cliquer pour agrandir Chronologie 20-25 mars : La décision de vider systématiquement les zones de peuplement arménien historiques est entérinée. 20 avril-16 mai : Van résiste jusqu’à l’arrivée des troupes russes. Le génocide des Arméniens de l'empire ottoman. Les racines du génocide arménien. De 1915 à 1916, plus de la moitié des 1,5 à 2 millions d’Arméniens ottomans d’Asie mineure sont morts, victimes d’une politique dirigée contre eux.
De 1913 à 1918, un gouvernement dictatorial jeune-turc est à la tête de l’empire ottoman, qui, au cours de la première guerre mondiale, tient à préserver et à agrandir ce grand empire chancelant. En parallèle, ce gouvernement mène une politique démographique et économique nationale et social-révolutionnaire, qui, en accord avec la nouvelle idéologie du « turquisme », a pour but de créer en Asie mineure un foyer national sûr et une souveraineté illimitée pour les Turcs.
En font partie les centaines de milliers de réfugiés musulmans des guerres balkaniques de 1912-1913. Ce sont principalement les chrétiens, considérés comme inassimilables, mais aussi des non-Turcs comme les Kurdes et les Arabes qui sont ciblés par cette politique de « turquisation » de l’Asie mineure. La « question orientale » Premiers grands massacres. 1915 : le génocide des Arméniens. Vincent Duclert, historien, enseigne à l’EHESS.
Il a publié de nombreux livres, notamment sur l’affaire Dreyfus, l’idée républicaine, Jean Jaurès et le génocide des Arméniens. Il vient de faire paraître, chez Fayard, La France face au génocide des Arméniens (2015). La Vie des Idées : Le génocide des Arméniens est annoncé par les massacres hamidiens des années 1890, les massacres d’Adana de 1909, et prolongé par un « génocide miniature » dans le Caucase, en Cilicie et à Smyrne entre 1918 et 1922. Pouvez-vous revenir sur la spécificité du génocide de 1915 ? Vincent Duclert : Ce qu’on appelle conventionnellement le génocide arménien de l’Empire ottoman – on peut préciser que les Assyro-Chaldéens sont également visés par ce génocide – est la phase la plus extrême d’un processus, de 1915 à 1917, qui aboutit à la destruction d’environ 1,3 million d’Arméniens et d’Assyro-Chaldéens.
Néanmoins, il faut remettre ce génocide dans la perspective de la longue durée. V. Le Génocide Arménien: 100 ans apres. Reportage. Le Génocide arménien expliqué en 2 minutes [source: Le temps] Le génocide arménien en BD : dialogue avec Laurent Mélikian. 100 ans après le déclenchement de l’extermination des Arméniens dans l’empire ottoman, il convenait de réfléchir à sa représentation dans la bande dessinée.
La publication récente de deux albums sur le sujet est l’occasion pour Laurent Mélikian, qui a dirigé l’un de ces livres, de répondre à nos questions. Journaliste et critique de bandes dessinées, il a collaboré à L’Événement du Jeudi, BoDoï, L’Écho des Savanes. Français d’origine arménienne par son grand-père paternel, il est cofondateur d’un festival de bande dessinée en Arménie. Cases d’Histoire : On apprend beaucoup de choses dans Varto (que vous avez dirigé) et Le fantôme arménien, deux albums qui ne parlent pas que du déroulement du génocide. Genozid an den Armeniern - ARBEITSGRUPPE ANERKENNUNG - GEGEN GENOZID, FÜR VÖLKERVERSTÄNDIGUNG (AGA) Trotz der als Todesmärsche und Massaker erreichten etwa 870.000 Deportierte die mesopotamischen Wüstengebiete in Nordsyrien sowie im Irak.
Entlang der eben erst mit Hilfe armenischer Zwangsarbeiter errichteten Bagdadbahn, die in diesem Abschnitt entlang der Euphratufer verlief, wurden mehrere Konzentrationslager errichtet. Die Lebensbedingungen waren katastrophal. Binnen sechs bis sieben Monate starben Zehntausende an Seuchen und Hunger: im Konzentrationslager von Islahiye 60.000 (Herbst 1915 bis Anfang 1916), im Lager von Mamura etwa 40.000 (Sommer bis Herbst 1915), in den Lagern von Radscho, Katma und Asas etwa 60.000 (Herbst 1915 bis Frühjahr 1916), in den Lagern Bab und Achterim etwa 50-60.000 (Oktober 1915 bis Frühjahr 1916), in Meskene an die 60.000 (November 1915 bis April 1916), in Dipsi etwa 30.000 (November 1915 bis April 1916), in Karlik (Karluk) 10.000 (bis März 1916) und in Sabcha (Sebka) 5.000 (November 1915 – Juni 1916).
Der deutsche Sanitätsunteroffizier Armin T. Centenaire 1915 – 2015 : Les « Mémoires vives » du génocide des Arméniens. Dans le cadre du centenaire du génocide des Arméniens, France 24 a rencontré des membres de la diaspora arménienne, en France et au Liban, qui ont repris le flambeau de la mémoire.
Dans un webdocumentaire inédit, ils racontent l’histoire de leurs ascendants et expliquent de quelle manière ils transmettent, à leur tour, la culture de leur peuple. 1915-2015 Centenaire du genocide Arménien. Génocide arménien - Archives vidéo et radio Ina.fr. Génocide arménien : la quête de mémoire. Ce fut le premier génocide du XXe siècle et les historiens sont aujourd’hui quasi unanimes à le considérer comme tel.
Les massacres et les déportations des Arméniens de l’Empire ottoman entre 1915 et 1917 firent près d’un million et demi de morts. Le combat de leurs descendants pour que soit nommé et reconnu à la hauteur de sa gravité ce que leurs aïeux ont subi, continue. A Erevan, la capitale de l’Arménie, des centaines de milliers de personnes sont attendues ce vendredi pour une cérémonie au mémorial dédié aux victimes du génocide. Longtemps taboue, la question est désormais ouvertement discutée dans la société civile turque, mais Ankara persiste à nier toute intention exterminatrice à l’encontre de la population arménienne de l’Empire, reconnaissant toutefois la réalité de centaines de milliers de morts dans des déplacements forcés de population et des massacres mutuels.
Quel est l’enjeu du centenaire ? Que s’est-il passé le 24 avril 1915 ? Pourquoi les autorités turques nient-elles ? Histoire sans parole. Retour sur un siècle de persécutions des Arméniens. Arménie 1915, centenaire du génocide. Organisée à l’occasion du Centième anniversaire du génocide des Arméniens, cette exposition présente un état de nos connaissances sur cet événement marquant de l’histoire du XXe siècle, illustrant les violences de masse commises contre les populations civiles et leurs conséquences.
Le génocide des Arméniens montre que le contexte de la Première Guerre mondiale et l’émergence d’un régime totalitaire, celui des Jeunes-Turcs, ont constitué les deux conditions dont le pouvoir avait besoin pour mettre en oeuvre son programme génocidaire. Cette exposition produite par la Ville de Paris, avec le prêt exceptionnel de 350 documents photos et de 150 pièces provenant du Musée-Institut du Génocide Arménien et de la bibliothèque Nubar à Paris, vise à présenter au grand public une synthèse des savoirs dont on dispose aujourd’hui sur ces violences extrêmes et leurs conséquences.
De 1908 à 1918, l’Empire a été dirigé par le Comité Union et Progrès. Crédits photos : Historique du génocide arménien. Le Génocide Arméniens. Le Génocide des Arméniens 1915. La révolte arménienne (1894-1920) : de la revendication égalitaire au génocide turc ottoman.
Génocide arméniens. L’extermination des Arméniens par le régime jeune-turc (1915-1916) - Encyclopédie des violences de masse. Introduction Parmi les innombrables violences observées durant la Première Guerre mondiale, l’extermination des Arméniens constitue l’épisode le plus sanglant touchant des populations civiles : environ un million cinq cent mille personnes perdent la vie en 1915-1916, victimes du régime jeune-turc (Cf. infra, « Le bilan des violences de masse »).
T h e f o r g o t t e n.