Le Malgache Ahmad Ahmad nouveau roi du football africain. A la surprise générale, l’outsider a mis fin au règne du Camerounais Issa Hayatou, qui a présidé la Confédération africaine de football durant presque trente ans.
Le Malgache Ahmad Ahmad a été élu, jeudi 16 mars, à la surprise générale, président de la Confédération africaine de football (CAF) lors d’une élection l’opposant au Camerounais Issa Hayatou, qui dirigeait l’organisation depuis 1988. A l’annonce des résultats officiels, les poings victorieux se sont levés et une clameur a éclaté dans la salle rassemblant les représentants des fédérations africaines votantes : 34 voix pour M. Ahmad, contre 20 pour M. Hayatou. Lire aussi : Football : Issa Hayatou, l’indéboulonnable de la Confédération africaine Relativement méconnu par rapport à son adversaire, M. . « Si je pensais que je ne pouvais pas y arriver, je ne me serais pas présenté », a déclaré à la presse M. Strong wave. Durban, South Africa today.... - World Weather / Nature. Sous l'émotion. Je remercie tous ceux qui ont cru au changement. Nous l'avons fait. Cette victoire c'est la nôtre, celle de l'#Afrique.
Une nouvelle banque chinoise pour financer les infrastructures de l’Afrique. L’établissement asiatique commence à s’ouvrir au continent africain et se veut une alternative à la Banque mondiale, explique notre chroniqueur.
Son nom n’est pas forcément explicite, mais la nouvelle Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) s’ouvre au continent africain. L’Ethiopie et le Soudan sont les nouveaux membres africains de cette banque. « Personne n’aidera l’Afrique à se développer sinon les Africains » Le milliardaire nigérian Tony Elumelu – « serial entrepreneur », comme il se définit – a créé en 2010 sa fondation sur la base de son mantra, l’« africapitalisme ». « Le secteur privé détient les clés pour débloquer le potentiel économique et humain de l’Afrique », explique-t-il.
Lire aussi : Tony Elumelu : L’africapitalisme se porte bien, merci ! Né dans une famille de la classe moyenne de Jos (au centre du Nigeria), ville récemment encore ciblée par la secte islamiste Boko Haram, il fut, à 33 ans, patron d’une banque à Lagos, la gigantesque capitale économique du pays. L’ONU redoute que l’invasion de chenilles ne s’étende à toute l’Afrique centrale. Les agriculteurs de Zambie, du Zimbabwe, d’Afrique du Sud mais aussi du Ghana sont déjà victimes des ravages de cette larve.
L’ONU a prévenu jeudi 16 février que l’invasion de chenilles légionnaires qui détruit déjà les plantations de céréales de plusieurs pays d’Afrique australe pourrait rapidement se propager à toute la région, menaçant la sécurité alimentaire et le commerce. « C’est probablement seulement une question de temps avant que la plupart de la région ne soit affectée, a averti David Phiri, le coordinateur régional de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en conclusion d’une réunion d’urgence à Harare. Et ce qui est encore plus inquiétant, c’est que ce nuisible pourrait y rester. » Experts et représentants de treize pays d’Afrique étaient réunis dans la capitale zimbabwéenne depuis mardi pour trouver des solutions contre l’invasion de la « chenille légionnaire d’automne », originaire des Amériques et récemment arrivée en Afrique.
Le maire de Dakar entendu par la justice pour des soupçons de détournement de fonds publics. Un rapport de l’Inspection générale fait état de 2,7 millions d’euros « pris des caisses » de la capitale, gérée par Khalifa Sall, « sans justification ».
Le maire de Dakar, Khalifa Sall, a annoncé, dimanche, qu’il serait à nouveau interrogé lundi 6 mars pour répondre des soupçons de « détournement » de plus de 2,7 millions d’euros de fonds publics qui pèsent sur lui. Khalifa Sall, qui dirige la capitale du Sénégal depuis 2009, a tenu une conférence de presse dimanche pour se défendre après les accusations de la justice à son encontre. Il a fondu en larmes pendant la conférence en expliquant que sa famille avait été choquée par ces allégations. Mathématique macabre à l’est du Congo. Un vent de folie meurtrière souffle depuis plus de deux ans sur Beni, à la frontière avec l’Ouganda.
Le cap du millier de victimes a été franchi. A Beni, on sait compter depuis des millénaires. C’est dans les forêts de la région qu’ont été exhumés les fameux Os d’Ishango, l’une des plus vieilles traces au monde de la pratique des mathématiques par les hommes. Alors, près de vingt mille ans plus tard, Beni compte mieux ses morts que toute autre région de la République démocratique du Congo (RDC) : des innocents qui meurent sans raison dans leur case ou dans leurs champs, le plus souvent égorgés, décapités, et parfois assassinés d’une balle tirée à bout portant. « 1 039 ou 1 040 tués depuis octobre 2014 en fonction des sources, calcule Oumar Kalisya, jeune responsable de la société civile d’une des bourgades désolées du territoire de Beni.
Il y a en moyenne 40 tués par mois et plus de 119 maisons incendiées, avec parfois les occupants dedans. » Afrique de l'Est: la crise alimentaire progresse dangereusement. Dossier réalisé avec nos correspondants,