Nous sommes en 2050, à quoi ressemblerait la vie dans un pays neutre en carbone ? Philippine et Abel, la quarantaine, deux enfants, résident dans une maison à énergie positive – isolation en fibres végétales, ventilation, pompe à chaleur, toiture et vitrages équipés de cellules photovoltaïques – qu’ils partagent avec deux autres familles. Ils cultivent un petit potager. Pour se déplacer dans leur ville moyenne, en complément des transports en commun, ils possèdent une vieille voiture hybride rechargeable, en autopartage. Pour leurs vacances, ils ont programmé de longue date un grand voyage en Chine, pour lequel ils ont obtenu de leurs employeurs la possibilité de cumuler leurs congés payés.
Léa, 30 ans, vit seule avec sa fille en périphérie urbaine, dans un quartier autrefois difficile qui a fait l’objet d’un programme de rénovation, avec un centre-ville rapidement accessible en tramway, en bus, en vélo ou en voiture en libre-service. Des astuces et du bon sens pour allier fin du mois et fin du monde. L’humour nous sauvera !
Photo : @SoAnn lors de la marche climat/gilets jaune à Bordeaux, 8 décembre 2018 « Fin du monde, fin du mois, même combat ! » Tel était l’un des slogans qu’on pouvait croiser dans les marches climat et gilets jaunes samedi 8 décembre dernier. L’impact du plastique sur l’environnement expliqué en quelques chiffres. Réduire temps de travail pour sauver l’environnement. A l’heure où la fiscalité environnementale monopolise les débats en France, un tout autre sujet anime le cercle des économistes écologiques, notamment aux Etats-Unis : la réduction du temps de travail. Depuis plus de dix ans maintenant des chercheurs issus de structures aussi diverses que le CEPR de Washington (dont les spécialistes prévenaient d’une crise possible avant 2008) ou du Boston College l’attestent : il existe une corrélation forte entre le temps de travail et la dégradation de l’environnement.
En somme, plus on travaille, plus on pollue. Des premières études La première étude sur le sujet date de 2005. Ca Commence Par Moi / Construire un Monde Meilleur. Laetitia Vasseur : « Tout le monde a intérêt à l’obsolescence programmée » Le gouvernement présente son plan pour sortir de l’ère du « tout-jetable » Baisse de taxe sur la valorisation des déchets, meilleure information sur la réparabilité des équipements… Cinquante mesures doivent encourager l’économie circulaire.
LE MONDE | 23.04.2018 à 11h30 • Mis à jour le 23.04.2018 à 11h44 | Par Rémi Barroux Il faut sans doute y voir une attention particulière du gouvernement à l’égard de l’économie circulaire : c’est le premier ministre en personne, Edouard Philippe, accompagné de Brune Poirson, secrétaire d’Etat auprès du ministre de la transition écologique et solidaire, qui a présenté, lundi 23 avril dans les locaux de l’usine SEB à Mayenne, la feuille de route de ce modèle économique qui veut rompre avec l’ère du « fabriquer, consommer, jeter ». Cette ambition se situe dans la droite ligne des engagements des gouvernements précédents, qui se targuaient de promouvoir ce nouveau système économique. Ainsi, la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte du 17 août 2015 installait légalement l’économie circulaire.
Production. Interdictions et recyclage: l'UE part à la chasse aux plastiques. Effarée par la quantité de déchets plastiques qui a envahi les océans, la Commission européenne a proposé lundi une série de mesures pour tenter de réduire drastiquement l'utilisation d'objets à usage unique, du coton-tige au matériel de pêche.
Une dizaine de catégories de produits à usage quotidien, qui représentent à eux seuls 70% des déchets échoués à la fois dans les océans et sur les plages, sont ainsi dans le collimateur de Bruxelles. L’Allemagne va-t-elle réussir son « tournant énergétique » ? Projet précurseur pour les uns, véritable contre-modèle pour les autres, le fameux tournant énergétique en Allemagne (« Energiewende ») reste au cœur des débats sur les modèles de transition bas carbone.
Le projet de sortir du nucléaire d’ici à 2023, l’élément le plus connu du projet allemand, a joué le rôle d’un catalyseur sur le plan politique. Mais loin de se réduire à ce seul enjeu, l’Energiewende porte avant tout l’ambition d’une transformation profonde du système énergétique, avec à la clé l’objectif de réduire de 80 % à 95 % les émissions de gaz à effet de serre en 2050 par rapport à 1990. En tenant compte de cet horizon de long terme, quel bilan peut-on tirer des évolutions de la politique énergétique allemande depuis le début des années 2000 ? Et quels sont les défis majeurs des prochaines décennies ?
Système électrique en pleine mutation. « Demain », un phénomène de société. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pascale Krémer A la fin du film, après de longs applaudissements, une personne s’est levée dans la salle comble du cinéma. « Je pensais passer une soirée cauchemardesque, je repars plein d’espérance.
Et en espérance, je m’y connais un peu. » C’était monsieur le curé. La Basse-Autriche, où l’électricité est 100 % verte. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Angela Bolis Les énergies renouvelables, en pleine croissance, ont un rôle majeur à jouer pour limiter le réchauffement climatique.
La combustion d’énergie fossile est en effet responsable de plus de 80 % des émissions de CO2 dans le monde. Actuellement, les renouvelables – éolien, solaire, hydroélectricité, etc. – représentent à peine 5 % de la consommation totale d’énergie, dominée par le charbon et le pétrole. Toutefois, de plus en plus de territoires, comme la Basse-Autriche cette semaine, atteignent 100 % d’énergies renouvelables. La Basse-Autriche et ses riches ressources hydroélectriques Jeudi 5 novembre, la Basse-Autriche – l’une des principales provinces autrichiennes, qui compte 1,65 million d’habitants – a annoncé couvrir l’intégralité de sa consommation d’électricité avec des énergies renouvelables.
La province a consacré 2,8 milliards d’euros depuis 2002 afin de réussir à réduire à zéro la part des énergies fossiles. L'Assemblée vote l'interdiction de la vaisselle jetable et des sacs plastiques. La couche d’ozone en bonne voie de guérison. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Stéphane Foucart La couche d’ozone stratosphérique est toujours convalescente, mais les scientifiques espèrent sa guérison avant 2050 dans la plupart des régions et une résorption complète du célèbre « trou dans la couche d’ozone » au-dessus de l’Antarctique vers la fin du siècle.
L’Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE) ont rendu publiques, mercredi 10 septembre, les conclusions de leur dernier rapport sur la couche d’ozone. Encourageantes, celles-ci entérinent le succès du protocole de Montréal, adopté en 1987 par la communauté internationale pour protéger l’ozone stratosphérique. Considéré comme un polluant lorsqu’il s’accumule au niveau du sol, l’ozone revêt au contraire une importance cruciale au sommet de l’atmosphère, où il joue le rôle de filtre à ultraviolets (UV). On peut produire des biens qui durent ! Des produits fiables, réparables et durables…, les industriels sont capables d'en fabriquer.
D'autant que les clients apprennent à consommer autrement. Notre mode de vie repose sur la consommation massive de biens et de services qui puisent, pour leur production, dans le stock de ressources non renouvelables de la planète. L'économie circulaire : du consommateur à l'utilisateur. Les vertus d'une économie circulaire.
Une économie plus respectueuse de l'environnement devrait produire mieux et détruire moins.
Des initiatives - encore limitées - se développent en France et dans le monde. L'économie actuelle est fondée sur un modèle linéaire : on extrait des matières premières afin de fabriquer des produits qui sont vendus aux consommateurs puis jetés au bout d'un certain temps.