Le journalisme de données est-il le nouveau mouvement punk ? Le journalisme doit s'ouvrir.
C'est l'idée défendue par Simon Rogers, data-journaliste pour The Guardian, lors de la conférence TEDx Panthéon Sorbonne dont nous vous faisions un compte-rendu il y a quelques semaines. Souvent présenté comme l'un des symboles du renouveau du journalisme, entre programmeur et rédacteur, Simon Rogers dont l'intervention au TEDx Panthéon Sorbonne est à retrouver ci-dessous, crée depuis plusieurs années des visualisations interactives pour le site internet du journal The Guardian. Référence dans le domaine, le spécialiste de l'analyse des données qui revendique son inappétence pour les maths se défend pour autant d'avoir des compétences en développement web ou en graphisme : « Des outils extrêmement simples et gratuits sont présents en ligne. Il n'y a pas besoin d'aller très loin. » > Retour aux sources.
- Le “data-journalisme” ne va pas tuer les journalistes, enfin, pas tous… Nicolas Kayser-Bril au Figaro le 18 janvier 2013 Le “data-journalisme”, plus qu’un mot à la mode, n’est pas non plus la solution miracle aux problèmes de monétisation de la presse.
En quoi les pratiques data-journalistiques diffèrent elles du journalisme traditionnel ? De nos jours, une grande partie des articles que l’on trouve dans la presse en ligne s’inscrivent dans une course à la rapidité de la publication de l’information dans le but d’attirer la plus forte audience.
10 conseils à un jeune journaliste (web), par Nicolas Becquet. Billet rédigé par Nicolas Becquet (Webmaster éditorial et journaliste à L’Echo) dans le cadre d’un atelier délivré en alternance avec Olivier Lambert (CEO Doc Side Stories) lors des masterclass que j’organise pour l’IHECS Ce post aurait très bien pu s’intituler Lettre à un jeune journaliste web, en référence à la correspondance que Rainer Maria Rilke a entretenue avec un jeune poète, Franz Xaver Kappus, âgé de 20 ans, à la recherche de conseils sur son œuvre en gestation.
Le recueil intitulé Lettres à un jeune poète, est composé de dix courriers, écrits entre 1903 et 1908. Il y expose sa vision de la création et de l’acte littéraire. Il s’agit, selon le sous-titre du recueil, d’une “méditation sur la solitude, la création, l’accomplissement intérieur”. L’aventure poétique décrite s’articule autour de trois thèmes qui sont, selon moi, également applicables au métier de journaliste. Voici donc sur cette base, dix conseils pour un jeune journaliste: Les trucs d'un journaliste pour faire parler de vous dans les mé. Formation et déformation des journalistes (1) Pauvreté des formations, appauvrissement du journalisme.
10 conseils à un jeune journaliste (web), par Nicolas Becquet. Les trucs d'un journaliste pour faire parler de vous dans les mé. Anatomie d'un site Web responsive parfait. - Le “data-journalisme” ne va pas tuer les journalistes, enfin, pas tous… Ecoles : le nouveau labo des journalistes. Une bien étrange entreprise : le Centre de Formation et de Perfectionnement des Journalistes (CFPJ) Les écoles de journalisme sont-elles vouées à disparaître? Le 30 septembre 2013, la plus ancienne école de journalisme belge, l’IDJ (Institut de journalisme, créé en 1922), fermait ses portes.
Une décision prise quelques mois plus tôt à l’unanimité de son conseil d’administration. “A quoi bon former des journalistes qui ne trouveront pas de travail ou deviendront précaires, explique Jean-François Dumont, ancien président de l’IDJ. Les formations se multiplient et l’emploi se raréfie. En Belgique, environ quatre cents nouveaux journalistes sortent chaque année d’une dizaine de filières, pour une quarantaine de postes. Ce système devient absurde.” En 2006 déjà, il avait coordonné Le Livre noir des journalistes indépendants, édité par l’Association des journalistes professionnels. - Les impostures de “l’écriture web”
Ecriture web Si l’on en croît la vulgate de certains “experts” journalistiques ou marketing, écrire pour le web requiert un savoir-faire complexe et bien précis.
Il s’agirait de suivre des règles incontournables si l’on veut plaire au lecteur et faire de l’audience. Ce point est soulevé par Morgane Tual dans son dernier coup de gueule via lequel elle raille ces formateurs sexagénaires débitant ce genre de règle absurde avec une “certitude insensée”. Jeunes journalistes: qu’est-ce qu’on attend pour ne plus suivre les règles du jeu ? » Article » OWNI, Digital Journalism. Jeune journaliste web, Morgane Tual pousse un double coup de gueule contre ses confrères.
Anciens ou petits nouveaux, secouez-vous ! [Préambule de Jean-Christophe Féraud, sur le blog duquel ce billet a été publié.] Cela faisait un moment que j’avais envie de savoir comment les jeunes journalistes web-natives vivaient leur entrée dans une profession qui, dans les faits, n’a plus rien d’un rêve de gosse rose bonbon : précarité institutionnalisée en forme de stages et CDD à répétition, productivisme Shiva en guise de vadémécum, règne des petits chefs sur des rédactions web organisées pour le flux et rien que pour le flux, arrogance aveugle des “newsosaures” de l’ère imprimée face à la grande mutation numérique de l’information… La condition faite à cette génération surdiplômée et bien mieux formée que nous ne l’étions est indigne.
Et la crise de la presse n’explique pas tout. Envie d’écrire, mais manque d’inspiration. Le lavage de cerveaux en liberté, par Noam Chomsky (Le Monde diplomatique, août 2007) Commençons par la question des médias.
En France, en mai 2005, lors du référendum sur le traité de Constitution européenne, la plupart des organes de presse étaient partisans du « oui », et cependant 55 % des Français ont voté « non ». La puissance de manipulation des médias ne semble donc pas absolue. Ce vote des citoyens représentait-il aussi un « non » aux médias ?