[Définition] Transidentité. Imprimer Publication : 24/03/2017Écrit par : Alexandre Magot et Ségolène Royavec le concours de Loé Lis et Sacha Touilh À lire également sur ce site sur le même thème– Comment prendre en compte les élèves trans, Loé Lis– Aborder la question transidentitaire à l'école : quelques pistes, Arnaud Alessandrin– Manuels scolaires et transidentités.
Enseignement scientifique ES/L. Cas des manuels Nathan, Hatier, Bordas, Hachette et Belin, par Alexandre Magot I – Les différents rapports au genre On nomme transidentité le fait de ne pas se reconnaître dans le genre assigné à la naissance. On parle de « femme trans » pour évoquer une personne assignée garçon à la naissance qui est une fille ou une femme (en anglais on peut utiliser, pour préciser, l’expression « MtF » – male to female) et d’« homme trans » (en anglais « FtM » – female to male) pour évoquer une personne assignée fille à la naissance qui est un garçon ou un homme. [Définition] Intersexuation. Publication : 14/10/2016Écrit par : Ségolène Roy et Alexandre Magotavec le concours de Mathieu Le Mentec (militant intersexe, président du GISS – Groupe d’information et de soutien sur les questions sexuelles et sexuées), Odile Fillod et Nadine Coquet À lire également sur ce site sur le même thème– Pour une prise en compte des élèves intersexes, par Loé Lis– Éducation à la sexualité I – Qu’appelle-t-on « intersexuation » ?
On appelle intersexuation le fait de posséder des marqueurs de sexe (anatomiques, hormonaux, chromosomiques et génétiques) qui ne suivent pas les schémas typiques (au sens de normes). Les cas d’intersexuation sont donc très variés [1], et la plupart des écarts à la norme sont invisibles à la naissance. Ils se révèlent à la puberté, au cours de l’âge adulte ou jamais. II – Terminologie Parfois, on emploie le terme « intersexualité » pour évoquer la situation d’intersexuation et « intersexuel·les » pour désigner les personnes intersexes. [Chaîne] Audr XY, Il y a une couille avec votre fille. [Site] Collectif Intersexes et Allié.e.s.
[Tumblr] Labelle, Assignée garçon. [Blog] Labelle, Les Bébés pigeons - Réflexions sur le genre et l'éducation. [Film] Ni d’Ève, ni d’Adam. Une histoire intersexe, Devigne. [Instagram] Paris : OUTrans – Association féministe d’autosupport trans. Paris : Acceptess-T. Grenoble : RITA (Ressort Intersexe et Trans en Action) Entrée libre.
Nantes : TRANS INTER action. Association d’auto-support Trans & Intersexe, féministe, créée à Nantes en octobre 2015, de part la volonté de dynamiser les initiatives au sein de la « communauté » trans Nantaise.
Tout commença en mai 2015 avec l’organisation d’un rassemblement contre la transphobie par un collectif dont faisaient partie les fondat-eur-rice-s. Partant du constat que les associations LGBT classiques ne pouvaient se consacrer suffisamment aux personnes et aux enjeux trans et intersexes, et qu’aucune association spécifique n’existait dans la région, il devenait nécessaire de lancer une initiative dédiée exclusivement à ces enjeux afin d’avoir plus d’impact. C’est ainsi qu’une dizaine de personnes se sont rassemblées pour mettre en commun leurs énergies respectives au profit de leurs pairs et lutter efficacement contre le cissexisme et la transphobie. Toulouse : CLAR-T. Bretagne : Ouesttrans. Partant du simple constat du manque d'association transidentitaire en région Ouest (en dehors des groupes trans des diverses associations LGBT), nous avons eu l'idée de fonder L'association Ouest Trans qui se veut une association d'entraide et d'auto-support trans et dont le siège se situe à Rennes mais dont les actions peuvent s'étendre sur toute la région Ouest.
La principale mission de Ouest Trans est la lutte contre la transphobie et ses conséquences comme l'isolement des personnes trans . Pour cela, dans un premier temps, l'association souhaite mettre en place des permanences régulières, organiser des événements ponctuels militants et/ou conviviaux, procurer et diffuser des informations concernant les différents sujets transidentitaires. - La reconnaissance de la transphobie comme discrimination et sa prise en compte par le Défenseur des Droits. Marseille : T-Time - Association trans & intersexes. [Roman] Bruel et Bozellec, Histoire de Julie qui avait une ombre de garçon. [Roman] Clarke, Opération Pantalon. [Roman] Crowdagger, Une Autobiographie transexuelle (avec des vampires) [Roman] Douzou, Buffalo belle. [Roman] Dumortier et Mellinette, Medhi met du rouge à lèvre.
[Roman] Peters, La Face cachée de Luna. [Roman] Peters, Cette Fille, c'était mon frère. [Roman] Scarini, Le Garçon bientôt oublié. [Roman] Williamson, Normal(e) [BD] Zuttion, Appelez-moi Nathan. Chamberland, La Transphobie en milieu scolaire au Quebec. MAG et HES, Enquête sur le vécu des jeunes populations trans en France. Nouvelles Questions Féministes, À qui appartiennent nos corps ? Féminismes et luttes intersexes.
Qu'est-ce que l'intersexualité et comment les personnes intersexes sont-elles traitées en Occident ?
Entre les années 50 et 90, lorsqu'un·e enfant naissait intersexe, c'est-à-dire avec des organes génitaux définis médicalement comme "ambigus" (le terme impliquant que le sexe est flou et non qu'il s'agit d'une simple variation anatomique), l'état d'urgence était déclaré. La santé de l'enfant nouveau-né·e n'étant presque jamais en danger, l'urgence était moins médicale que sociale, celle de déterminer le plus rapidement possible le "vrai" sexe de l'enfant : était-ce un garçon ou une fille ? Depuis une dizaine d'années, le temps de réaction s'est rallongé, mais l'impératif culturel de déterminer une fois pour toutes de quel sexe est l'enfant demeure et l'équipe médicale ne parle toujours pas d'intersexualité aux parents.
Observatoire Des Transidentités, Tableau noir : les transidentités et l’école.