Théâtre - Les Femmes savantes. Nous avons établi ce texte d’après celui de sa première édition, parue après la mort de Molière, dans l’importante édition de 1682, due à La Grange et Vivot, conservée à la Bibliothèque Nationale de France.
Pour le texte même et de manière exceptionnelle, nous nous sommes référé à l’édition de 1734, dans les cas de faute manifeste, et dans les cas où ses didascalies pouvaient éclairer un jeu de scène particulier. Notre règle d’or a été la fidélité rigoureuse au texte original ; nous n’avons corrigé des fautes évidentes que dans quelques cas extrêmement rares, et que nous mentionnons en note. Nous avons scrupuleusement conservé la ponctuation originale, même lorsque l’usage ancien peut surprendre le lecteur moderne ; d’une part, parce qu’elle est porteuse d’effets de théâtre qu’il faut respecter, d’autre part, parce qu’elle possède sa cohérence propre à laquelle il est aisé de s’accoutumer. Quand cette ponctuation était manifestement fautive, nous l’avons également corrigée. Les Femmes savantes. TRISSOTIN OU LES FEMMES SAVANTES - Ticket théâtre(s) De tout temps, l’infinité du désir féminin suscite chez les hommes des questions et des peurs.
Dans Les Femmes savantes, c’est le désir de science qui conduit les femmes aux excès et les hommes au désarroi. Les lois qu’édicte la mère tyrannique Philaminte au nom du beau langage et du brillant esprit font chanceler la maison de Chrysale. On refuse à Henriette le mariage qu’elle souhaite faire avec un gentilhomme, faisant valoir que l’amour charnel est des plus monstrueux, et on s’extasie devant la beauté des vers escamotés par l’hypocrite et pédant Trissotin, mené dans cette famille par la cupidité. Parasite extérieur, il met en danger les bons soins dont profitent les impuissants mari, frère et amant pourtant bien installés. Quand son influence entraîne le congé de la cuisinière, c’en est trop : détourner la raison par des tours de grammaire ou briguer une dot, passe encore, mais s’attaquer aux assiettes, hors de question! Les Femmes savantes. Comédie en 5 actes en vers de Molière Distribution de l'entrée au répertoire mardi 17 septembre 1680, Hôtel de Guénégaud, (distribution présumée) : Chrysale : RosimondClitandre : La GrangeAriste : DauvilliersTrissotin : GuérinVadius : Du CroisyNotaire : BeauvalPhilaminte : HubertArmande : Mlle De BrieHenriette : Mlle Guérin (Mlle Molière)Bélise : Mlle La GrangeMartine : Mlle Beauval ou Mlle Poisson Recette : 396 livres.
Macha Makeïeff. Nuits de Fourvière 2015 : Trissotin ou les femmes savantes par Macha Makeïeff - France 3 Rhône-Alpes. Pour le grand public, Macha Makeïeff est indéniablement associée aux Deschiens qui ont fait les grandes heures de Canal plus et révélé de grands acteurs tels que Yolande Moreau ou François Morel.
Mais cette Marseillaise, actuelle Directrice de la Criée à Marseille, est une grande habituée des classiques. A Lyon, vous avez pu voir son travail à l'Opéra de Lyon avec en 2004, Moscou-Tchériomouchki avec Alexander Lazarev, puis avec La Veuve Joyeuse sous la direction musicale Gérard Korsten ou encore Les Mamelles de Tirésias de Francis Poulenc.
Elle oeuvre également pour la sauvegarde et le rayonnement de l'oeuvre de Jacques Tati par la biais de la société «Les Films de mon Oncle» qu'elle a fondée avec Jérôme Deschamps et Sophie Tatischeff en 2000. Les Salons du XVIIe siècle - Au 17ème Siècle. Une Ruelle - Gravure d'A.
Bosse L'Hôtel de Rambouillet Comme son nom l'indique, cet hôtel aux pièces en enfilades, fut construit à la demande de la marquise de Rambouillet vers 1604, rue St Thomas du Louvre. La marquise de Rambouillet, de son nom de jeune fille, Catherine de Vivonne, épousa en 1600 le marquis de Rambouillet.
Ils eurent sept enfants. Cette italienne raffinée fut d'une santé fragile. " L'incomparable Arthenice " (anagramme de son prénom Catherine lancé par Malherbe), belle, vertueuse sans être prude, cultivée sans être pédante sut « faire de son salon le centre du bon goût et de la bienséance ». L'Hôtel de Rambouillet connut trois périodes. Femmes et salons littéraires. Les salons littéraires sont une forme spécifiquement française de société qui réunit mondains et amateurs de beaux-arts et de bel esprit pour le plaisir de la conversation, des lectures publiques, des concerts et de la bonne chère.
Si l’historiographie française a retenu les salons tenus par les grandes dames de la capitale appelées salonnières qui ont su asseoir leur réputation dans le monde, les chroniques du temps montrent que ces espaces de rencontre et de divertissement sont également tenus par des hommes (le baron d’Holbach, La Pouplinière) ou par des couples (Anne-Catherine de Ligniville Helvétius et Claude-Adrien Helvétius) auprès de qui les auteurs trouvent une place de choix. Les dames des Roches tiennent salon à Poitiers dès le XVIe siècle, mais l’on tient aussi cercle à la cour de Catherine de Médicis ou chez les derniers Valois. Cercles, bureaux d’esprit, sociétés, clubs sous l’Ancien Régime[modifier | modifier le code] Salons français célèbres[modifier | modifier le code]