« Il faut être clair : un monde a pris fin, il n’y aura pas de retour en arrière. Basta !
: Le profil de ces jeunes Européens qui se radicalisent, qui partent en Syrie rejoindre le « califat » de l’État islamique ou aspirent à le faire, et qui sont prêts à mourir en « martyrs », continue de susciter soit l’incompréhension totale, soit la simplification extrême, et en tout cas un sentiment d’impuissance. Comment, de votre côté, les analysez-vous ? Scenes From a Human Flood. For the past several weeks, the world’s attention has been riveted by the spectacle of migrants and refugees from Africa and the Middle East making their way across Europe.
A principal entry point has been the Greek island of Lesbos, close to the Turkish mainland. Since the beginning of this summer, tens of thousands of migrants — some 70 percent of them Syrians — have braved the six-mile crossing from Turkey by crowding into tiny fishing boats or inflatable rafts. For this voyage, the migrants pay their smugglers an average of $1,500 per person — a bit more if they want the security of a life preserver. 2015-1514 du 20 novembre 2015 portant transfert de crédits. Syrie : “Nous sommes les concierges de la lâcheté. Nous n'accueillons personne.” Nous savions tous que le régime du Baas syrien était un régime toxique, d’assassins et de tortionnaires : nous l’avons toléré.
Syrie : Poutine ordonne de détruire «toute cible menaçant les unités russes» Arabie saoudite : les indécents cocoricos de la France. Un prince saoudien arrêté avec deux tonnes de captagon à Beyrouth. La plus importante saisie de drogue à l'aéroport international de Beyrouth implique un prince saoudien.
Deux tonnes. C'est le poids des pilules de captagon saisies à l'aéroport de Beyrouth lundi 26 octobre. Le prince saoudien Abdel Mohsen Ibn Walid Ibn Abdelaziz et quatre autres personnes comptaient se rendre à Riyad en jet privé, raconte le quotidien libanais francophone L'Orient-Le Jour. Les pilules et de la cocaïne étaient réparties dans trente-deux paquets et huit valises. » “Les États occidentaux ne peuvent combattre le jihadisme en soutenant ses parrains pétromonarchiques !”, par Maxime Chaix. Source : Maxime Chaix – qui a durement travaillé ces dernières années pour nous alerter sur les graves dérives pro-islamistes de nos dirigeants… Maxime Chaix, 13/11/2015 – Source : maximechaix.info En deuil et en colère.
Depuis plusieurs années, j’ai pu comprendre, étayer et documenter le fait que les réseaux jihadistes sont non seulement des ennemis mortels des peuples à travers le monde, mais qu’ils sont aussi des forces clandestinement utilisées par les États occidentaux et leurs alliés du golfe Persique dans la satisfaction d’intérêts profonds inavouables. En mars dernier, dans un important article intitulé « L’État islamique, cancer du capitalisme moderne », Nafeez Ahmed avait résumé cette instrumentalisation récurrente de milices jihadistes par les principales puissances de l’OTAN et leurs partenaires afin de déstabiliser l’Afghanistan, la Bosnie, le Kosovo, la Libye puis la Syrie.
Comprendre la domination de l'Etat islamique en sept minutes. Quand l’État Islamique fait une OPA sur l’Islam. Le 29 juin 2014, l’organisation connue sous le nom d’État Islamique a proclamé le Califat.
En terre d’Islam, la proclamation d’un Califat est un acte hautement symbolique qui va bien au-delà de la simple constitution d’un royaume ou d’une quelconque république islamique. Le Calife, par définition, est le successeur du Prophète, le leader religieux, politique et militaire de l’ensemble des musulmans, où qu’ils se trouvent. Même si l’analogie est hasardeuse à bien des égards, on peut considérer que le Calife de l’Islam assume le rôle spirituel d’un Pape et la fonction exécutive d’un Empereur chrétien.
En proclamant Abou Bakr Al-Baghdadi Calife de tous les musulmans, les leaders de l’État Islamique cherchent à faire revivre l’organisation religieuse et politique de l’Islam des premiers jours – même si, comme de nombreux historiens l’ont noté, cette vision de la réalité historique est essentiellement fantasmée. Ce qu’ils veulent, prioritairement, c’est légitimer ce Califat. Qui fabrique les armes, et qui les achète ? Le stratège et le philosophe. C'était dit sur le ton de l'éloge sincère : "Vous êtes certains des meilleurs cerveaux de notre pays" ; tellement bons, ajoutait George W.
Bush, que "mon gouvernement emploie une vingtaine d'entre vous". Le président s'adressait, le 26 février, à l'American Entreprise Institute, à Washington (Le Monde du 20 mars). Il rendait hommage à un cercle de réflexion (think tank) qui est l'un des bastions de la mouvance néoconservatrice américaine. Il saluait une école de pensée qui marque sa présidence et disait tout ce qu'il doit à un courant intellectuel à l'influence aujourd'hui prédominante. Il reconnaissait être entouré de néoconservateurs et les créditait d'un rôle essentiel dans ses choix politiques. Au tout début des années 1960, John F. Le grand bluff de Ronald Reagan ARTE.