Mal-logement : une situation toujours préoccupante, Mal-logement : une situation toujours préoccupante. A la une, vie-publique.fr. © Atlantis - fotolia.com Le 27 janvier 2016, la Fondation Abbé Pierre a remis au président de la République le 21e rapport annuel sur la situation du mal-logement en France.
Le président de la République a rappelé l’effort de création de places d’hébergement et de solutions alternatives aux nuitées hôtelières, une production de 109 000 logements sociaux en 2015, la préemption de terrains pour la construction de plus de 1 000 logements locatifs sociaux à destination des plus fragiles et la cession de 70 terrains publics en 2015 pour construire plus de 8 000 logements sociaux et places d’hébergement. Il a également indiqué qu’une garantie de loyers portant sur la totalité des loyers sera disponible dès le 1er février pour les ménages et salariés en situation de précarité.
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La rupture conjugale, une épreuve économique pour les femmes. La séparation des couples avec enfants n’est pas seulement un bouleversement intime, c’est aussi une épreuve économique.
Une dimension de la vie familiale et des inégalités de genre qui était jusqu'à présent rarement abordée en France. Au cours l'été dernier cependant, une série de rapports, de colloques et de controverses avait rappelé que le coût des ruptures conjugales, était une question fondamentale à l’heure où environ 300 000 couples se séparent chaque année, dont la moitié ont des enfants mineurs à charge. Car une désunion entraîne, quasi-mécaniquement, une baisse de niveau de vie des ex-conjoints. Mais cette baisse est-elle également répartie entre eux ? En juin dernier, une étude de France Stratégies avait entendu montrer que c'était le parent non-gardien - autrement dit le père dans trois cas sur quatre - qui subissait la perte la plus importante.
Résidence de l'enfant selon la décision du juge, en 2012 Par ailleurs, les recours judiciaires sont rares en cas de non-paiement. Qui sont les pauvres en France ? 18 décembre 2015 - En France, la population pauvre est d’abord jeune et peu qualifiée.
Le risque de pauvreté est très inégal selon les populations. Qui sont les 4,8 millions de personnes pauvres au seuil à 50 % du niveau de vie médian ? La pauvreté ne frappe pas au hasard les catégories sociales. 18 décembre 2015 - La moitié des pauvres sont ouvriers ou employés.
La pauvreté ne frappe pas au hasard parmi les catégories sociales. Parmi les actifs et les retraités, le taux de pauvreté [1] est de 8,3 % chez les ouvriers, 6,7 % chez les employés, contre 2,2 % chez les cadres supérieurs. Des moyennes trompeuses. Quand l’on observe les données détaillées, le taux de pauvreté des ouvriers et employés qualifiés est de l’ordre de 5 %, mais il atteint 16,7 % chez les ouvriers agricoles, 20,7 % chez les ouvriers non qualifiés de l’artisanat et 24 % chez les personnels de service aux particuliers (femmes de ménages notamment). Pour partie parce que ces catégories sont lourdement frappées par le chômage, mais aussi du fait de la précarité et de très bas salaires.
La France compte 3,8 millions de mal-logés d'après la Fondation Abbé Pierre. La France compte 3,8 millions de personnes mal-logées et 12,1 millions de personnes fragilisées par rapport au logement, a révélé jeudi la Fondation Abbé Pierre (FAP), qui se base sur l'exploitation de la dernière édition de l'enquête nationale logement (Enl) 2013 de l'Insee.
Le chiffre de 3,8 millions de mal-logés comprend notamment 894.500 personnes "privées de logement personnel" et 2,9 millions de "personnes vivant dans des conditions de logement très difficiles", a expliqué Manuel Domergue, directeur des études à la Fondation, lors d'une conférence de presse à Paris. 3,8 millions de mal-logés : de quoi parle-t-on. Mal-logement : aux racines de l'inquiétude. Tendances A l'époque de l'appel de l'Abbé Pierre, en 1954, des centaines de milliers de familles s'entassent encore dans des bidonvilles.
En 1975, 40 % des logements ne disposent pas du confort sanitaire (WC et eau courante), contre moins de 1 % en 2013, selon l’Insee (voir graphique). La Fondation Abbé Pierre note elle-même que leur nombre a baissé de 41 % entre 2006 et 2013, de 561 000 à 332 000. Depuis le début des années 1970, la surface moyenne par ménage est passée de 72 à 91 m2. Les normes de construction, d’isolation phonique ou thermique et le développement de l'habitat pavillonnaire y sont pour beaucoup.
Premièrement, l'amélioration a coûté très cher : la part du logement est passée de 11 à 25 % du budget des ménages entre 1960 et 2011. Deuxièmement, les moyennes masquent des écarts massifs. Troisièmement, la situation semble avoir changé dans les années récentes. 1.