Des « grands » patrons qui ont désindustrialisé la France ! La désindustrialisation accélérée de la Grande-Bretagne.
Protectionnisme : l'Europe se fait-elle avoir par l’Asie et l’Amérique ? Pour sauvegarder nos emplois, de plus en plus de voix exigent la fermeture de nos frontières.
Ce ne serait pourtant pas un bon calcul. Le député UMP Bernard Carayon espérait-il rallier à lui autant de parlementaires ? Frédéric Lordon dénonce le clivage gauche-droite sans parvenir à s’en affranchir. Ecouter Lordon, c’est toujours un régal, tant dans le fond que dans la forme.
Sa participation à l’émission de Daniel Mermet, "Là-bas si j’y suis", dans le cadre de la Fête de l’Huma le 16 septembre dernier ne déroge pas à la règle : notre économiste préféré était en grande forme. S’exprimant sur le concept de démondialisation, il y a clairement dénoncé le clivage gauche-droite sans toutefois parvenir lui-même, hélas, à s’en affranchir. Dans son intervention, Frédéric Lordon définit le concept de démondialisation comme la remise en cause des contraintes structurelles qui imposent le cadre dans lequel se font actuellement les politiques menées par les différents gouvernements. Ces contraintes sont au nombre de 3 : Le régime du commerce international et le libre échange promu par l’OMC,La finance "folle dingue"Le modèle de politique économique européenne qui a délibérément organisé la surveillance des politiques nationales par les marchés financiers. Le Pen, Mélenchon, Montebourg : l’étrange parfum des années trente ? Toutes les limites sont franchies… Il y a des comparaisons qui n’honorent pas ceux qui les utilisent tant elles ont pour objet de stigmatiser ceux qu’elles visent.
En associant Jean-Luc Mélenchon et Arnaud Montebourg à Marine Le Pen et aux années trente, en raison des positions qu’ils défendent (notamment le protectionnisme), Frédéric Salat-Baroux (avocat, mais surtout gendre de Jacques Chirac et ancien secrétaire général de la présidence de la République) passe bien des limites et en klaxonnant. Voici le début du “point de vue” qu’il donne au Monde et qu’il a pris le soin de titrer “La crise financière actuelle a l’étrange parfum des années trente” (déminage préventif)… “Quand des personnalités aussi inconciliables que Arnaud Montebourg, Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon soufflent sur les mêmes braises, c’est qu’un mal profond est à l’oeuvre.
« La dette publique est un mécanisme d’exploitation financière des biens publics » – Entretien avec Emmanuel Todd. Que vous inspire, aujourd’hui, l’état des services publics en France?
Je pense que le débat sur les services publics va changer parce qu’il entre dans une phase nouvelle. Les gens vont comprendre que la grande campagne de réduction des déficits publics ne va pas se faire par l’augmentation des impôts, mais par la diminution des dépenses. Et la diminution des dépenses, c’est la contraction des services publics.
Les gens vont comprendre que la réduction du nombre des fonctionnaires constitue, en fait, une partie importante de la baisse de leur niveau de vie. Débat Aubry/Hollande vu par Jacques Sapir, économiste de la démondialisation. Atlantico : Qui de Martine Aubry et de François Hollande vous a semblé formuler les meilleures propositions pour sortir de la crise ?
Jacques Sapir : Martine Aubry et François Hollande ont fait assaut de sérieux et de respectabilité pour tenter de convaincre les électeurs qu'ils étaient chacun le meilleur pour gouverner la France dans les cinq années qui viennent. Mais, si le bilan de Nicolas Sarkozy est sur ce point en dessous du médiocre, aucun des deux "impétrants" ne semble avoir saisi la logique économique de la crise actuelle. Cette dernière est en apparence une crise de la dette, de la dette globale et non de la seule dette publique comme semblent le croire les deux aspirants à la candidature (et Nicolas Sarkozy). Réponse sur les contrevérités de l’article Le Monde Pierre Lellouche, « Non le protectionnisme n’est pas la solution » par Philippe Murer. Jaurès et le protectionnisme. Trois plaidoyers pour une démondialisation. Avant la crise de 2008, les choses étaient simples.
Crise: des présidentiables au chevet de l'euro. Ils sont quatre, réunis en cette matinée du 14 septembre dans une salle de travail de l’Assemblée nationale.
Quatre hommes politique de tous horizons, rassemblés à l’appel de l’association « Manifeste pour un débat sur le libre-échange » afin d’examiner les ressorts de cette crise économique et financière qui n’en finit plus de secouer l’Europe. Aux côtés du radical François Loos, ancien ministre, figurent trois candidats à l’élection présidentielle de 2012 que rien, a priori, ne devait conduire à se rapprocher. Et pour cause : venus d’horizons différents, ils ont également adopté des stratégies fort dissemblables.
L’un, Arnaud Montebourg, est membre d’un grand parti, où il essaye de faire entendre sa petite musique démondialisatrice, en se portant candidat aux primaires. L’autre, Jean-Pierre Chevènement, a quitté ce même parti socialiste il y a fort longtemps. [video] Face à l'échec du libre-échange. "Nos thèses sont majoritaires, ce sont celles de la sagesse.
" A.Montebourg 14.09.2011. Qui a peur de la démondialisation ? Dans une tribune récemment publiée sur Mediapart (6 juin 2011), des membres du conseil scientifique d’Attac (Geneviève Azam, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Dominique Plihon, Catherine Samary et Aurélie Trouvé) déclarent « s’inquiét(er) de la fortune rencontrée par la démondialisation ».
La démondialisation et ses ennemis par Fréderic Lordon (à ma façon) C’est pas le moment de rigoler, les amis, avec l’économie ces temps-ci. Quand on lit un article de Lordon dans Le Monde Diplomatique faut s’accrocher… mais ça en vaut la peine. Je relis les phrases des fois 2 à 3 fois pour comprendre, revenant en arrière pour remettre dans le contexte de son raisonnement. En direct de la fête de l'Huma : et vive la mondialisation heureuse ! Sondage: 80% des Français pour un protectionnisme européen. Combien faut-il de temps pour qu’une idée s’impose à nos élites ? Voilà déjà un moment que l’ouvrier de Peugeot a compris que le combat qu’on lui impose est du genre de ceux que l’on voit dans le film Gladiateur : l’adversaire est surarmé tandis que le héros combat avec un coup de poignard dans le dos.
Bref, les Français d’en bas sont depuis longtemps acquis à l’idée protectionniste. Un précédent sondage publié par la Tribune en 2004 l’avait d’ailleurs mesuré : 54% des Européens se montraient favorables au protectionnisme européen. [video] Plébiscite pour le protectionnisme. - L'Europe apparaît (pour 80% des sondés) comme le niveau le plus efficace pour une augmentation des droits de douane pour ces produits (pour 90% chez les sympathisants PS et UMP, 57% chez les sympathisants FN). - A la question : "quels acteurs doivent en priorité porter la question des droits de douane ?
" l'Europe et les partis politiques arrivent en tête, syndicats et médias en dernier. Il y a une forte demande pour que la classe politique s'empare de ce thème étiquetté tabou par des médias qui s'y penchent peu ou alors en soulignant qu'en parler c'est "faire le jeu du FN" (quand bien même le Front de Gauche, Nicolas Dupont-Aignan, Jean-Pierre Chevenement, Arnaud Montebourg ou Ségolène Royal au PS et même des députés UMP, le prônent chacun à leur manière). François Ruffin en soldat du protectionnisme universaliste.