« Relocaliser n’est plus une option mais une condition de survie de nos systèmes économiques et sociaux » Tribune En moins de deux mois, la pandémie due au coronavirus rebat déjà les cartes de la globalisation économique.
L’allongement continu des chaînes d’approvisionnement et de la division internationale du travail depuis plus de trente ans, ainsi que leur fonctionnement à flux tendus, sont désormais perçues comme des sources de danger difficilement supportables et justifiables. L’industrie pharmaceutique, qui a délocalisé des pans entiers de son appareil productif au point que 80 % des principes actifs des médicaments sont désormais importés de Chine et d’Inde, contre 20 % il y a trente ans, est citée en exemple des secteurs à relocaliser.
Ce terme de « relocalisation » est désormais dans tous les discours, y compris de ceux qui n’ont cessé d’oeuvrer depuis des années à l’approfondissement de la mondialisation néolibérale au nom de l’abaissement des coûts. Article réservé à nos abonnés Lire aussi « L’emboîtement de quatre crises met en lumière les limites des marchés » Guerre commerciale : le mini-accord avec la Chine annoncé par Trump ne règle pas les points de discorde. Article réservé aux abonnés Donald Trump a fait des marchés financiers le juge de sa politique, et c’est sans doute pour cela qu’il a convoqué la presse, vendredi 11 octobre, juste avant la clôture de Wall Street, pour l’informer des avancées des négociations commerciales avec la Chine. « Nous sommes parvenus à un accord substantiel sur la phase un », a assuré le président des Etats-Unis, à l’issue de sa rencontre avec le vice-président chinois Liu He.
Le négociateur en chef chinois a qualifié les discussions de « très bonnes ». Après avoir progressé toute la journée sur la rumeur d’un accord, les marchés financiers ont toutefois fait grise mine : l’indice Dow Jones qui avait gagné près de 2 % en séance n’a fini que sur une petite progression de 1,2 %, déçu par la faiblesse de l’accord proclamé depuis la Maison Blanche. La guerre commerciale s’envenime entre Pékin et Washington. Article réservé aux abonnés La Chine et les Etats-Unis ont fait le choix de l’escalade, vendredi 23 août, dans une guerre commerciale qui a atteint une intensité inédite.
La Chine a pris l’initiative de la relance des hostilités, en annonçant l’imposition de taxes sur 75 milliards de dollars (67 milliards d’euros) d’importations en provenance des Etats-Unis, notamment sur des produits pétroliers et agricoles ainsi que sur les voitures. Elle a provoqué une riposte furibonde du président des Etats-Unis, Donald Trump, qui a tout d’abord intimé l’ordre aux entreprises américaines de quitter le marché chinois, avant d’annoncer une augmentation significative de taxes déjà appliquées ou à venir sur les importations chinoises.
La démondialisation - Préface pour l’édition espagnole. Hors-Série - Des entretiens filmés avec de la vraie critique dedans. Parmi les propositions en débat à gauche, le protectionnisme est de celles qui ne mettent pas tout le monde d’accord.
Pour certains, il apparaît comme un instrument puissant contre les délocalisations. Pour d’autres, il est au contraire inefficace et ne permettrait que de remplacer un capitalisme par un autre, aux accents dangereusement nationalistes. Pour tenter de faire dialoguer ces différentes positions, nous avons invité à en débattre Olivier Besancenot (membre du NPA) et François Ruffin (militant de Picardie Debout et député de la Somme. Vers la fin de la globalisation, mythe ou réalité? quelle stratégie pour la France? Vers la fin de la globalisation, mythe ou réalité?
Quelle stratégie pour la France? Le protectionnisme peut-il briser les chaînes de valeur mondiales ? Protéger ses producteurs et retrouver une balance commerciale équilibrée, voilà des ambitions a priori louables.
Pour autant, la solution passe-t-elle par la mise en place de droits de douanes sur les produits importés, en particulier ceux en provenance des pays émergents ? La mondialisation a provoqué une fragmentation des chaînes de valeur On sait qu’aux Etats-Unis, en Europe, et maintenant en France, le protectionnisme, version halte aux frontières, est en vogue. Pourtant, posé en ces termes, ce débat n’a guère d’intérêt, même en ciblant les produits (pour éviter de taxer ceux que l’on est incapable de produire comme le café ou le pétrole), ou en ciblant les pays (pour concentrer le tir sur ceux, hors Union européenne, avec lesquels notre balance commerciale est très déficitaire).
Le retour du protectionnisme renforce la globalisation financière. Protectionnisme : ce mot tombé en désuétude a brutalement fait sa réapparition sur la scène économique à l’occasion de l’élection de Donald Trump.
Avec des premiers résultats, dans l’automobile. Sous la menace du nouveau Président, les constructeurs multiplient les annonces de relocalisation, ou de non-délocalisation de leurs usines. Le mouvement de déglobalisation des échanges de biens est en fait déjà perceptible depuis quelque temps dans le ralentissement du commerce mondial : sa vitesse de croisière est passée sous la barre des 1% en volume, c’est moins que la croissance mondiale, c’est surtout beaucoup moins que les 6% ou presque, affichés en moyenne entre 2000 et 2007. Il y a d’abord un retour de balancier par rapport à la version la plus extrême du fabless, de l’allongement à outrance des chaines de valeur. L’évolution du modèle Chinois, est aussi à prendre compte. Faut-il en conclure pour autant que c’est un coup d’arrêt de la globalisation. La mondialisation des échanges commerciaux est à bout de souffle, selon le FMI et l'OMC. Le commerce international de marchandises et de services progresse désormais moins vite que la production mondiale elle-même.
Le signe manifeste d'un repli sur soi qui affecte la majorité des 189 pays de la planète. Ce n'est évidemment pas une coïncidence, le Fonds monétaire international et l'Organisation mondiale ont lancé ce même mardi 27 septembre, certes séparément mais pratiquement à la même heure, une sonnette d'alarme sur le ralentissement spectaculaire du commerce international. L'OMC s'inquiète de constater que les échanges mondiaux ne devraient progresser que de 1,7% (en volume) cette année, le score le plus médiocre depuis 2009, l'année de la «grande récession» mondiale où le commerce international avait reculé de façon absolue.
Les signaux d'une démondialisation industrielle. Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Les dernières émissions d'Olivier Passet Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie Accéder à Precepta Stratégiques Accéder à Xerfi Business TV.
Les classes moyennes calent, la croissance mondiale ralentit. Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Les dernières émissions d'Olivier Passet Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie Accéder à Precepta Stratégiques Accéder à Xerfi Business TV.
Elie Cohen, Après la mondialisation… Mots clés : Economie mondiale, Innovation, Industrie, Emploi, Chine, Journées de l'économie, Mondialisation, JECO, CNRS, Elie Cohen Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Les dernières émissions d'Elie Cohen Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie. Ces entreprises qui se relocalisent en Europe. Démondialisation ou régionalisation mondiale ? Ceux qui ont aimé ont aussi apprécié Les dernières émissions d'Olivier Passet Les dernières émissions Toutes les dernières émissions Xerfi Canal Économie.
Cib.natixis.com/DocReader/index.aspx?d=5456443349664E7659514F794F78354B65552F4C76413D3D. Emmanuel Todd : «La tension entre libre-échange et démocratie devient insoutenable» - Page 1. Quand Aphatie se lâche, l'économie devient simple, très simple... Amandabhslater (Flickr - CC) Du même auteur Jean-Michel Aphatie se montre volontiers favorable au débat public, et on ne peut que l’encourager sur cette voie. Dans son dernier billet de blog (que voici), il s’en prend à un article présentant les résultats d’un sondage Ifop sur le protectionnisme.
Le débat Guibert/Canfin: pour ou contre la démondialisation? - Page 1. PSA : la «démondialisation» est-elle la solution ? - Page 1. Démondialisation: le mode d'emploi d'un concept flou mais à succès - Page 1. L'OPA du FN sur la «démondialisation» - Page 1. Pourquoi le PS n'est pas converti à la démondialisation - Page 1. Montebourg pour un «protectionnisme partagé» - Page 1. Avant le G-20, le protectionnisme avance masqué - Page 1. 188 – Sapir: Oui, la démondialisation est bien notre avenir. Une partie de la direction d’ATTAC a commis un texte attaquant la « démondialisation » et les « démondialisateurs ». Ce texte a été publié sur le site Internet de Médiapart[1]. Ce qui pourrait n’être qu’affaire d’opinion et de sain débat prend une tournure déplaisante en raison des méthodes de ces auteurs. Attaquant tous azimuts, proférant de graves accusations, mais sans citer le moindre nom ni le moindre ouvrage, ils s’exonèrent ainsi du principe de vérification de leurs dires.
C’est certes une astuce bien pratique, mais assez indigne dans son principe. Ce que démondialiser veut dire. Etrange tribune que celle publiée par quelques membres du Conseil scientifique d'ATTAC ici. A peine affirmée l'idée de démondialisation est «superficielle et simpliste» que les auteurs de la tribune estiment qu'«il faut évidemment réduire les flux de marchandises et de capitaux, et relocaliser les systèmes productifs», «réduire les émissions de CO2, diminuer la pression sur les ressources naturelles et leur pillage», c'est-à-dire précisément... démondialiser. La démondialisation, un concept superficiel et simpliste. La démondialisation, dernière hérésie dont on cause. Rodho. Le mythe de la démondialisation. Par Alain Duhamel Non, évidemment non. Qui a peur de la démondialisation. Dans une tribune récemment publiée sur Mediapart (6 juin 2011), des membres du conseil scientifique d’Attac (Geneviève Azam, Jacques Cossart, Thomas Coutrot, Jean-Marie Harribey, Michel Husson, Pierre Khalfa, Dominique Plihon, Catherine Samary et Aurélie Trouvé) déclarent « s’inquiét(er) de la fortune rencontrée par la démondialisation ».
Je crois avoir à leur endroit suffisamment d’estime et d’amitié pour leur dire mes désaccords – à plus forte raison après m’être rendu coupable d’avoir moi-même employé le mot « à problème » (1)… Dépolluer du FN Du problème en question, il est sans doute utile de commencer par déblayer la situation politique – entendre la dépolluer du Front national.