Rosa Parks I Quelle Histoire - TV5 Monde. Rosa Parks, pas celle que vous imaginez - Ép. 1/2 - Rosa Parks, "la femme qui s’est tenue debout en restant assise" Dans les livres d’histoire, nous savons que le 1er décembre 1955, elle a refusé de céder son siège à un blanc parce que noire.
Elle a été immortalisée dans des photos, la plupart des reconstitutions. Elle est assise dans le bus, isolée. Un homme blanc seul est assis non loin. Rosa est présentée comme une figure abstraite sans contexte, sans colère. Le New York Times la dénommera quelques années plus tard la matriarche accidentelle du mouvement des droits civiques. Épisode 1 : Rosa Parks - Pas celle que vous imaginez ! Les gens racontent que j'ai refusé de céder mon siège parce que j'étais fatiguée, mais ce n'est pas vrai. Nous remontons le cours des luttes de Rosa Parks, des organisations de femmes et des mouvements de lutte pour les droits civiques qui cherchent à ouvrir une brèche dans l’escarcelle des lois Jim Crow qui, selon la formule de l’historien Comer Vann Woodward, accordèrent "à la violence raciale la majesté de la loi".
Intervenants Musique Bibliographie Mon histoire. Liens. Qui était Rosa Parks, icône de la déségrégation aux États-Unis ? - Geo.fr. En 1955, dans une Amérique déchirée par la ségrégation raciale, Rosa Parks refuse de céder sa place à un passager blanc dans un bus de Montgomery (Alabama).
Arrêtée par la police et condamnée à une amende, elle fait appel de son jugement et devient l’égérie d’un mouvement national de défense des droits civiques. Son nom est resté un symbole, celui de la défense des droits des Noirs dans une société gangrenée par la ségrégation raciale. Rosa Parks est née le 4 février 1913 dans la ville de Tuskegee, en Alabama. Sa mère, institutrice, lui inculque des valeurs d’égalité et de liberté et la scolarise à la Montgomery Industrial School for Girls, fondée par des Blancs du Nord pour les enfants noirs de Montgomery, ex-capitale des États confédérés. En ce début de XXème siècle, l’Alabama applique un racisme institutionnel conformément à un arrêt de la Cour suprême des États-Unis, Plessy v.
L’engagement au NAACP. Il y a 60 ans, Rosa Parks refusait de céder sa place dans le bus. En refusant de céder sa place dans le bus il y a soixante ans jour pour jour, l'Afro-Américaine déclenchait le mouvement de lutte pour les droits civiques.
Retour sur l'histoire de celle qui a initié le combat contre la ségrégation raciale. 1er décembre 1955. Un après-midi banal en Alabama. Dans le bus, le chauffeur demande à Rosa Parks, 42 ans, de laisser sa place à un homme blanc pour aller se mettre au fond, dans la zone réservée aux Noirs. À l'époque, si un Blanc veut occuper les rangs du centre, c'est au Noir de se pousser, et Rosa Parks est fatiguée.
Née dans l'Alabama en 1913, Rosa Louise McCauley est l'aînée des deux enfants d'un charpentier et d'une institutrice. Elle se marie en 1932 avec Raymond Parks. Ce sera donc le « non » de Rosa qui changera l'histoire. Le 13 novembre 1956, la Cour suprême vote la fin de la ségrégation raciale dans les bus municipaux. Rosa Parks s'est éteinte le 24 octobre 2005. À lire aussi : Il y a 15 ans, la mort de Rosa Parks, pionnière de la lutte pour les droits des noirs américains. Il y a 65 ans, le 1er décembre 1955, Rosa Parks avait refusé de céder sa place à un blanc dans un autobus de la ville de Montgomery comme c’était alors la règle dans tout le sud des Etats-Unis, où était imposée une ségrégation raciale très stricte, séparant les lieux publics en lieux réservés aux Noirs d’un côté et aux Blancs de l’autre.
>>> Retrouvez toutes nos archives sur Rosa Parks dans notre moteur de recherche Les bus de cette ville de l’Alabama, un État parmi les plus racistes du sud des États-Unis d’alors, étaient utilisés à 75% par la population noire qui, à cette époque, n’avait guère de voitures. Sur leurs trente-six places assises, les dix places de devant étaient réservées aux Blancs. Les dix de derrière revenaient aux Noirs. Les seize places intermédiaires étaient laissées à l’appréciation du conducteur.