Chômage : pas d’embellie en France avant 2016, selon l’OCDE, Social. L’OCDE prévoit une hausse du taux de chômage en France à 10,1% fin 2015, avant une légère baisse à 10,0% fin 2016.
Pas d’embellie, dans l’immédiat, sur le front de l’emploi. Le chômage en France devrait continuer à augmenter jusqu’à la fin de l’année 2015, avant de se replier légèrement courant 2016, selon les dernières perspectives économiques de l’OCDE publiées mardi. « Le chômage s’est stabilisé à un niveau élevé », à 9,9% de la population active métropolitaine en 2014, constate l’Organisation de coopération et de développement économiques. Le chômage a explosé en avril, Social. + GRAPHIQUE Le nombre de chômeurs a bondi de 26.200 en avril, et même de 54.100 en intégrant ceux ayant en partie travaillé dans le mois.
Le gouvernement estime qu’il faudra «plusieurs mois» avant que la reprise économique ne débouche sur une relance des embauches et promet d’ici là 100.000 nouveaux contrats aidés. C’est une grosse claque. Alors que l’exécutif espérait commencer à toucher les fruits de la petite reprise économique en cours , Pôle emploi a annoncé, ce lundi en fin d’après-midi, une très forte hausse du nombre d’inscrits en avril, avec 26.200 chômeurs de plus en catégorie A (n’ayant pas du tout travaillé dans le mois), et même 54.100 de plus en intégrant ceux ayant en partie travaillé dans le mois (catégorie A, B, C). C’est la troisième hausse mensuelle de rang et une telle progression n’avait plus été connu depuis septembre dernier, et même depuis septembre 2013 en catégories A,B,C. Un nouveau record absolu Un renfort de 100.000 contrats aidés supplémentaires. Chômage : une hausse qui tombe mal avant les départementales, Social. Le nombre de chômeurs de catégorie A a augmenté de 12.800 en février.
C’est une mauvaise nouvelle pour les socialistes à quatre jours du second tour des élections départementales. Le ministère pointe que la hausse se tasse et table sur une inversion durable avant la fin de l’année. Le petit miracle attendu n’est pas venu. Après la baisse surprise mais encourageante de janvier (-19.100), l’exécutif espérait pouvoir brandir un deuxième mois consécutif de recul du chômage, du jamais-vu depuis le début du quinquennat. De quoi donner corps aux promesses de François Hollande que « la reprise est là » et redorer un peu le blason des socialistes, en mauvaise posture avant le second tour des élections départementales, dimanche. Quasiment un an après jour pour jour, l’exécutif voit ainsi se rejouer le scénario de l’entre-deux-tours des élections municipales de 2014, déjà marqué par l’annonce d’une hausse du chômage.
Des signes encourageants Maintien d’un fort volume de contrats aidés. Chômage : 19.100 demandeurs d'emploi en moins en janvier 2015. Taux de chômage et chômeurs en France : le point en février 2015. En septembre 2017, le nombre de demandeurs d'emploi est en baisse de 1,8% sur un mois, à 3 475 500.
Au second trimestre 2017, le taux de chômage recule de 0,1 point sur trois mois à 9,2%. [Mise à jour le vendredi 10 novembre 2017 à 18h31] Le 9 novembre 2017, Pôle emploi et le ministère du Travail ont annoncé qu'à partir du mois de janvier 2018, la Dares (le service d'études et statistiques du ministère du Travail) publiera tous les trois mois le nombre de demandeurs d'emploi. Jusqu'à présent, les chiffres étaient rendus publics tous les mois. Cependant, le nombre de demandeurs d'emploi continuera à être mis en ligne sur le site du ministère. Mais il ne fera plus l'objet d'une publication.
La France franchit la barre des 3,5 millions de chômeurs en Mars (Avril 2015) Le gouvernement espérait une baisse après la déception de février, tandis que l'Insee tablait sur une hausse continue jusqu'à mi-2015.
C'est finalement le scénario pessimiste de l'institut statistique qui semble se confirmer. Le communiqué mensuel de Pôle Emploi, qui fait état de 15.400 inscrits supplémentaires en catégorie A fin mars, fait basculer la France métropolitaine au-delà de la barre des 3,5 millions de chômeurs sans aucune activité, jamais franchie auparavant. Autre coup dur pour le gouvernement, c'est chez les jeunes que la hausse est la plus sensible au mois de mars (+1% chez les moins de 25 ans), alors que le taux de chômage avait tendance à augmenter moins vite dans cette catégorie d'âge que dans les autres depuis un an.