Quels régimes politiques les Français et les Américains préfèrent ? « maison blanche. Le Pew Research Center a mené une enquête dans 38 pays pour déterminer le type de régime politique – démocratie, régime militaire et autres systèmes politiques – que les citoyens de ces pays préféraient.
Dans chaque pays sondé, plus de la moitié de la démocratie représentative est un moyen très ou plutôt bon de diriger leur pays. Mais l’enquête a également révélé une ouverture, à des degrés divers, à certaines formes de gouvernement non démocratiques. La comparaison entre la France et les Etats-Unis ne pointe pas de grandes différences sur l’adhésion ou le rejet des différents régimes. Les Américains seraient plus nombreux à être favorables à un régime dirigé par un « leader fort » : 22 % contre 12 % en France.
Etonnant car les Américains nous font régulièrement remarqué que les Français ont coupé la tête de Louis XVI. Article démocrature sciences humaines. Démocrature Renée FREGOSI - 12 Sep 2018 Démocrature Les dictatures face à la démocratie Le terme dictature désigne à l’origine, la forme légale de suspension des lois de la République romaine par la désignation pour un temps limité d’un homme mandaté (« commissionné ») pour rétablir l’ordre institutionnel mis à mal par un événement extraordinaire (généralement une guerre civile, ou un conflit extérieur, voire une catastrophe naturelle).
La victoire des «démocratures» Édito Même s’il s’agit d’un accord de cessez-le-feu, le symbole est terrible.
En Syrie, pour la première fois depuis longtemps, une crise grave trouve un début de résolution sans que ni l’ONU ni les grandes démocraties ne soient associées en quoi que ce soit à la négociation. Un dictateur, Bachar al-Assad, et deux demi-dictateurs, Poutine et Erdogan, ont trouvé entre eux l’arrangement propre à faire taire les armes, alors que les Occidentaux ont régulièrement échoué dans cette entreprise depuis quatre ans et qu’ils sont contraints de l’entériner après coup sans mot dire. Le grand retour du culte de l'homme fort. De Xi à Poutine en passant par Erdogan ou Orban, la marche des dirigeants autoritaires. Matteo Salvini, héraut des nationalistes européens, par Matteo Pucciarelli (Le Monde diplomatique, juin 2019) L’Italie a un nouvel homme fort, et même, selon beaucoup, un nouveau sauveur.
À Rome, le vrai chef du gouvernement n’est pas le président du conseil, M. Giuseppe Conte, ni le vainqueur des dernières élections générales, le dirigeant du Mouvement 5 étoiles (M5S) Luigi Di Maio. C’est le ministre de l’intérieur, M. Matteo Salvini. Du jour au lendemain, un obscur conseiller municipal de Milan, militant de longue date de la Ligue du Nord, une formation séparatiste, est devenu la personnalité la plus puissante du pays.
Cette mutation stupéfiante plonge ses racines très loin, non pas dans le temps, mais dans l’espace. La Ligue du Nord a été fondée en 1991, à la veille de l’implosion des trois partis de masse — démocrate-chrétien, communiste et socialiste — qui dominaient l’Italie depuis la seconde guerre mondiale. À l’époque, les partis démocrate-chrétien et socialiste s’effondrent à la suite du scandale Tangentopoli (1). Classement des pays par indice de démocratie 2019. Le consortium de média mené par The Economist a publié son classement 2019 des pays par indice de démocratie.
Cet indice mesure la propension d’un pays à être effectivement une démocratie dans l’ensemble de ses composantes. La méthodologie utilisée est décrite en bas de cet article. Démocratie(s) ? — #DATAGUEULE. La couleur des gilets jaunes. Pendant presque six semaines, entre novembre et la fin de l’année 2018, les gilets jaunes ont fait l’objet d’une couverture médiatique exceptionnelle.
Alors que les chaînes d’information continue ont relayé comme pour aucun autre mouvement social auparavant - et non sans complaisance - les principaux épisodes de la mobilisation (posture qui s’est finalement retournée contre elles), quelques figures médiatiques se sont succédé sur les plateaux de télévision et de radio pour y apporter des éléments d’analyse et d’interprétation. Cette préemption du débat public par un petit nombre d’experts désignés et/ou aux auto-proclamés renvoie aux modalités de sélection des intervenants dans les médias, fondées sur les réseaux d’interconnaissance et sur la recherche de « bons clients » récurrents (Van de Velde, 2012).
Comment les démocraties vacillent ? Comment elles s'établissent et se consolident ? Les démocraties sont-elles réellement en danger ?
Le risque de les voir renversées pour faire place à des régimes autoritaires est-il sérieux ? Je me souviens avoir lu dans le Nouvel Observateur, rubrique téléphone rouge, l’extrait d’un dialogue entre Marek Halter et le président de la Fédération de Russie de l’époque, Boris Eltsine. Ce dernier, formé à l’école marxiste des états successifs des modes de production et des systèmes politiques correspondants, demandait à son interlocuteur : « mais avez-vous expliqué ce qui venait après la démocratie ? Le RIC, solution ou mirage à la crise de la démocratie représentative. Par Arnaud Touati et Aubry Lebouar, Avocats.
Le RIC est certainement une proposition majeure et centrale, parce qu’elle reformerait profondément un instrument incontournable de la Cinquième République : le référendum.Pour autant, cette proposition de votation populaire soulève de grands enjeux, à la fois organisationnels et démocratiques.
Est-ce un apport considérable ou un instrument impraticable ? Une solution ou un mirage ? A l’origine, une crise de la démocratie représentative. Cette demande d’instauration d’une démocratie dite « directe » répond à un malaise grandissant dans la population vis à vis de la classe politique. Une perte de confiance envers les représentants, qui n’appliquent pas le programme pour lequel ils ont été élus. Le référendum d'initiative citoyenne : la solution à la crise démocratique. C’est vrai, les gilets jaunes se sont dans un premier temps mobilisés et révoltés sur une histoire de hausse des prix du carburant.
Et le "pouvoir d’achat" fut, par ricochet, l’une de leurs principales demandes. Ainsi se sont-ils adressés directement à Emmanuel Macron en attendant une réponse de l’Etat – tout en demandant la démission du Président. Qui aurait cru après tout ça qu’émergerait de cette mobilisation inédite, teintée de jaune fluo, une demande aussi institutionnelle que le Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC). La macronie n’imaginait pas une seconde que le peuple français puisse être autant politisé, autant soucieux de ses institutions. Nous même ne l’avions- nous pas oublié ? LIRE AUSSI SUR REGARDS.FR >> Petit guide pratique pour ne pas foirer sa révolution. Grand débat national : le Ric, c’est pas démocratique. – daniel-lenoir.fr. Je suis opposé au référendum d’initiative citoyenne, le fameux Ric dont l’acronyme s’est hérissé sur les ronds-points, comme d’ailleurs à un usage immodéré du référendum, présenté, à tord, comme le summum de la démocratie, puisque la loi y est adoptée par le peuple, et comme le retour à une démocratie réellement participative.
Bien sûr je ne sous estime pas pour autant l’épuisement de nos outils démocratiques et la crise à laquelle fait face la démocratie représentative, ni la nécessité de développer et renforcer des formes de démocratie participative. Le RIC, référendum d'initiative citoyenne, une solution à la crise des «gilets jaunes» ? FOCUS - Parmi les revendications des «gilets jaunes», l'une, particulièrement détaillée, a le vent en poupe. Un référendum d'initiative citoyenne permettrait au peuple d'être à l'initiative de la loi.
Mais la possibilité de révoquer un élu s'opposerait directement au fonctionnement de la «démocratie représentative». C'est peut-être la dimension la plus profonde des «gilets jaunes»: le mouvement ne demande pas seulement des mesures sociales contre la vie chère, mais souhaite aussi une meilleure expression politique des citoyens. Dénonçant une classe politique qui ne les représenterait plus, les «gilets jaunes» exigent notamment la création d'un référendum d'initiative citoyenne (RIC). Des banderoles seulement barrées de «RIC» ont été vues dans les cortèges ce samedi 15 décembre. » LIRE AUSSI - «Gilets jaunes»: le direct de ce 15 décembre. Débat : Le référendum d’initiative populaire, la solution ? Nous ne sommes pas d’accord avec le gouvernement ? À nous de faire une proposition, trouver des signataires, faire voter les Français et si, majorité il y a, transformer la proposition en loi et la faire appliquer par le gouvernement.
C’est en substance ce que peut permettre un référendum d’initiative populaire, un processus séduisant, plébiscité par de nombreux membres du mouvement gilets jaunes par exemple un groupe appelé RIC (Référendum d’initiative citoyenne) qui rassemble 2 000 personnes via Facebook ou ailleurs sollicitant les internautes-citoyens à se mobiliser par des pétitions en ligne. Sans oublier que ce dispositif avait été mis en avant lors de la dernière élection présidentielle 2017 : plusieurs candidats – dont ne faisait pas partie Emmanuel Macron – proposaient en effet dans leur programme d’introduire un référendum d’initiative populaire.
Mais en France, ce type de référendum n’est pas prévu dans la loi pour l’instant. L’essai grenoblois Une longue tradition démocratique.