Nuancier-Pigments.pdf (Objet application/pdf) La vision des couleurs. BernardValeur Physicochimiste Comment se fait notre vision des couleurs ?
La lumière est constituée d’ondes électromagnétiques, mais ces ondes ne sont en aucun cas « colorées », alors comment percevons-nous les couleurs ? En fait, la couleur n’existe pas en tant que telle, c’est notre cerveau qui nous fait percevoir des images colorées reconstruites grâce à divers mécanismes physiologiques impliqués dans la sensation visuelle. Notre cerveau est responsable de la vision des couleurs, à travers notre œil. L'œil et la vision des couleurs La rétine d'un œil humain est couverte d’environ 130 millions de photorécepteurs : 125 millions de bâtonnets et 5 millions de cônes, appelés ainsi d’après leur forme. Une couleur pour chaque longueur d'onde À chaque longueur d’onde correspond une sensation colorée différente (par exemple rouge à 700 nm, jaune à 580 nm, vert à 530 nm, etc.). Les trois types de cônes S, M et L tapissant la rétine sont sensibles à trois gammes de longueurs d’onde. Picker Tool.
Le dictionnaire chromatique (achromatiques)
Les nomenclatures pigmentaires. Les nomenclatures pigm e ntaires Les nuanciers, quelle que soit leur vocation, sont des inventions relativement récentes (lire absolument Les familles de couleurs ).
Il en existe pourtant aujourd'hui un grand nombre. Ainsi, de gigantesques répertoires internationaux classifient les couleurs, non les pigments, de différentes manières, comme le célèbre nuancier Pantone ®, par exemple. Le " Munsell ", système américain, est également très réputé mais lui aussi ne nous intéresse que modérément dans le cadre de Dotapea.com .
Nous conseillons à toute personne que le sujet des nuanciers chromatiques non pigmentaires intéresse de lire les pages Les nuanciers et Les curiosités , sur Pourpre.com. Sur Dotapea, c'est surtout une tout autre nomenclature qui nous a semblé pouvoir concerner nos visiteurs. Les constituants des pigments sont désignés dans le Colour Index par un radical commençant par la lettre P, comme PY, suivi d'un numéro d'ordre. Correspondances usuelles. Autres nuanciers. Les principaux nuanciers présentés dans les rubriques précédantes ont un point commun: ils se veulent génériques, et non pas restreints à un domaine en particulier.
Mais il existe des nuanciers dont l'usage est répandu au sein d'un certain secteur d'activité. Cette page en présente quelques-uns. Bien entendu et comme toujours, vos apports sont les bienvenus ! Le "Colour Index" Merci à Emmanuel Luc. C'est une nomenclature propre aux fabriquants de pigments et de tubes. Le numéro identifie le composé chimique. Pour une présentation détaillée, je vous invite à visiter le site Dotapea d'Emmanuel Luc, et plus spécifiquement la page dédiée à cette nomenclature. Le Code des couleurs des sols de Cailleux Avec l'aimable autorisation des éditions Boubée Ce code permet de repérer et de désigner les couleurs des sols naturels et des roches.
Les nuanciers en informatique. En informatique aussi ont été développés des nuanciers.
Contrairement aux "grands" nuanciers classiques, le but ici n'est pas de recenser un grand nombre de couleurs, mais principalement de simplifier la façon de les désigner, en les nommant. Les noms HTML Le langage HTML donne à la base un nom à 16 couleurs. Lorsque vous concevez vos pages pour un site Internet, vous pouvez utiliser ce nom HTML au lieu de leur code code RVB. Concernant la traduction de "purple", voyez Les couleurs d'ailleurs. Les nuanciers en informatique. Le système NCS®© Images reproduites avec l'aimable autorisation du Scandinavian Colour Institute AB.
Le système NCS - Natural Color System®© a été créé en Suède en 1920 par le centre suédois de la recherche sur la couleur. Le système Ostwald. Ce système, datant de 1914, classe les couleurs selon leur teinte, leur degré de blancheur ou noirceur (luminosité) et leur pureté (saturation, chroma).
A partir de 24 teintes, le nuancier définit 680 couleurs. Ce système part du postulat qu'une couleur s'obtient à partir d'une couleur dite "pleine" et d'une certaine quantité de blanc et de noir. Le système ISCC-NBS. Pour simplifier la description d'une couleur, l'ISCC-NBS a standardisé le nom de 267 couleurs du nuancier de Munsell.
Chaque nom a donc une correspondance exacte avec une couleur bien déterminée du système de Munsell. Pour ce faire, les 10 termes de base suivants ont été retenus: pink, red, orange, brown, yellow, olive, green, blue, violet, purple. Puis 28 noms ont été créés à partir de ces termes, par combinaison en paire: reddish orange (orange tirant sur le rouge), bluish green (vert tirant sur le bleu), etc.
Le système Munsell. Ce système, surtout utilisé aux États-Unis, a été inventé par Albert Munsell en 1909.
Les couleurs y sont classées selon leur teinte, leur valeur et leur chroma, dans un solide du type "toupie". Le "Munsell Book of Color" définit plus de 1500 couleurs au travers de 40 pages (teintes). Une couleur est codée ainsi: La teinte est un code désignant la position sur le cercle des teintes autour d'une teinte de base, de 1 à 10, 5 correspondant à la teinte de base. Munsell définit 5 teintes de base, et 5 teintes secondaires: R (rouge), Y (jaune), G (vert), B (bleu-cyan), P (violet) et YR (orange), GY (vert-jaune), BG (cyan foncé), PB (bleu violacé), RP (magenta foncé, pourpre).
Le système RAL. Un des concurrents de Pantone est le système RAL, créé en Allemagne en 1927.
Il est utilisé en Europe (secteur industriel). Il se présente sous forme d'un ensemble de cartes, une par couleur, avec l'échantillon de la couleur et le code RAL associé (RAL classic). Un système plus récent reprend la présentation de Pantone, sous forme d'éventail: le système RAL design. RAL Classic. Le système Pantone. Le système américain Pantone est largement utilisé dans l'imprimerie, l'industrie textile et plastique et dans les arts graphiques.
De nombreux produits Pantone sont disponibles sur le marché, parmi lesquels le fameux "PMS" (Pantone Matching System), un nuancier qui se présente sous forme de feuillets regroupés en éventail. Chaque feuillet définit une demi-douzaine de couleurs en en présentant l'échantillon et le nom Pantone. Voir aussi la Foire aux questions concernant les codes pantone pour la définition des couleurs des drapeaux. Chaque couleur est identifiée de manière unique par un nom du type "P" + numéro. Les nuanciers de couleurs. Des nuanciers pour quoi faire ? En se contentant des noms communs pour désigner une couleur, on ne peut pas être très précis: le langage reste trop pauvre et trop imprécis face à la multitude de couleurs de notre monde. Si je demande à mon garagiste de repeindre ma voiture en "vert clair", il y a fort à parier qu'il ne verra pas le même vert que moi.
Peut-être pourrais-je être un peu plus précis, en lui demandant d'utiliser un vert céladon ? Mais même cette désignation englobe une grande quantité de subtiles variantes. J'ai toutes les chances de repartir mécontent de chez mon garagiste, le teint aussi vert que ma voiture. Même si je viens le voir avec une feuille que j'aurais patiemment peinte avec le vert que je veux, mon garagiste pourra-t'il reproduire cette teinte ? Les modèles de couleur. Alors que certains cherchent à nommer ou à caractériser de façon stable un ensemble réduit de couleurs en élaborant des nuanciers, d'autres se penchent sur le problème de la modélisation des couleurs. Il s'agit d'établir une formule ou une méthode permettant de caractériser une couleur quelconque: avec un nuancier, vous partez des échantillons de couleurs pour en choisir une. Avec un modèle, vous partez de votre couleur, et vous la caractérisez par rapport au modèle en question.
Il y a plusieurs façons de modéliser les couleurs. Pourquoi ? Il est intéressant de noter plusieurs choses: une grande majorité de modèles définissent une couleur par la donnée de trois composantes. Enfin, notez que la différence faite sur ce site entre modèle et nuancier n'est pas toujours évidente, car certains systèmes de nuanciers présentes des versions "étendues", de façon à pouvoir caractériser un très grand nombre de couleurs (cf. Aron Sigfrid Forsius.