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Urban prospectives

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La ville intelligente, un challenge collectif - De la ville numérique à la ville intelligente. Nos villes regroupent désormais plus de 50 % de la population mondiale, soit 3,3 milliards de personnes, dont hélas 1/3 se logent dans des bidonvilles.

La ville intelligente, un challenge collectif - De la ville numérique à la ville intelligente

Nos cités sont-elles prêtes à accueillir une telle concentration et dans quelles conditions ? Comment assurer le développement d'agglomérations performantes, respectueuses des hommes qui les habitent, de l'environnement qui les accueille et économes de l'énergie nécessaire à leur fonctionnement ? Mais ces initiatives restent cloisonnées et relèvent souvent de l'expérimentation visant à démontrer la faisabilité technique du sujet sans être intégrées dans une démarche globale de conception d'un nouveau modèle du vivre ensemble dans la cité.

Les promesses à double tranchant de la ville intelligente (2/2) La smart city, c’est le beurre et l’argent du beurre, en théorie : une gestion plus efficiente et démocratique au bénéfice des usagers et de la collectivité.

Les promesses à double tranchant de la ville intelligente (2/2)

Toutefois cette théorie demande à passer le cap de l’épreuve. Faute d’avoir toujours le recul pour soupeser en connaissance de cause avantages et inconvénients, certaines limites sont déjà cernées. cet article fait partie du dossier Smart city : les clés de la ville intelligente La smart city, ou ville intelligente, regorge de promesses qui varient selon son promoteur et la définition qu’il a de l’intelligence : un Cisco ne va pas toujours mettre en avant les mêmes avantages qu’un sociologue qui interroge cette notion très marketée. Ecologie - La smart city permettrait d’améliorer la qualité environnementale, grâce à un recours intensif aux smart grids – réseaux intelligents – bardés de capteurs renvoyant des quantités de données/informations qui sont analysées. Risques liés à la sécurité - Performance de l’e-administration -

La ville du futur - Le futur de la ville. Troisième ville d’Europe avec plus de 8 millions d’habitants, Londres est l’une des principales places financières et marchandes du monde.

La ville du futur - Le futur de la ville

Ses édiles semblent faire confiance à la multinationale Siemens pour relever la plupart des défis techniques de demain liés notamment à la circulation, à l’approvisionnement en énergie, à l’environnement ou à la sécurité. Mais les experts qui planifient la ville de demain n’y consultent jamais les habitants. Dans la périphérie de Madrid, le bidonville de Cañada Real, lui, est le plus grand d’Europe. Ses quelque 40 000 résidents ont malgré tout réussi au fil du temps à créer des structures d’autogestion et des lieux de convivialité. Comment sera la ville de demain ? François Bellanger anime depuis une dizaine d’années le programme Transit-City : réflexions prospectives sur la ville et les modes de vie.

Basé à Paris mais au rayonnement planétaire, ce think tank est régulièrement sollicité par des structures privées et publiques dans la conception ou l’étude de nouveaux produits, d’aménagement de l’espace, etc. Son ambition ? Jeter des passerelles entre des domaines aussi divers que l’urbanisme et le marketing, la grande distribution et la sociologie, la promotion immobilière et le transport. À la question « Comment sera la ville de demain ? », le chercheur globe-trotter commence dans un premier temps, par grincer des dents. Prospectivedesign-leblog.com : Vous êtes l’auteur de nombreux ouvrages prospectifs sur l’espace urbain, les transports du futur, la mobilité dans 10, 20 ou 30 ans. François Bellanger : De quelle ville parle-t-on ?

La ville du futur sera marchable - aménagement espace. Petite devinette.

La ville du futur sera marchable - aménagement espace

Quelle pratique quotidienne, naturelle et pourtant négligée, permet à la fois de décongestionner le trafic, de lutter contre l’obésité et de limiter la pollution atmosphérique ? Réponse : la marche, bien sûr. En ville, il s’agit du moyen de transport le plus sûr, le plus doux et le plus pratique. Encore faut-il que l’espace urbain lui soit favorable. Or, un certain nombre de grandes métropoles ont été façonnées dans le culte de l’automobile et de l’étalement urbain. La ville de Portland (Oregon) a décidé dès les années 1970 de limiter son expansion urbaine et de développer la place des transports doux.

Longtemps privilégié, le modèle de la ville-pieuvre, avec ses résidences pavillonnaires éloignées du centre-ville et ses centres commerciaux accessibles uniquement aux véhicules motorisés, a vécu. L’obésité, une crise de design urbain Le plus fervent défenseur de cette « ville marchable » s’appelle Jeff Speck. Proximité vs. distance. "Les (hyper) métropoles vont supplanter les nations" (Jacques Attali) La concurrence accrue au sein d'un archipel mondial nécessitera une constante adaptation de la part des métropoles pour pouvoir rester attrayantes sur tous les plans.

"Les (hyper) métropoles vont supplanter les nations" (Jacques Attali)

Elles devront miser sur des technologies nouvelles, interconnectées, qui tirent profit de la densité de population offerte par les aires urbaines. Les métropoles devront savoir attirer une classe moyenne grandissante, mais aussi composer avec une élite hypernomade et sans attache, et avec des populations de travailleurs toujours plus itinérantes, déménageant au gré de la demande de main d'oeuvre. L'adaptation aux besoins de ces trois groupes devra se faire dans une logique intégrée, impliquant l'ensemble des populations urbaines ainsi que les territoires à proximité directe, dans le but de bâtir un projet métropolitain cohérent qui apportera une nouvelle façon de vivre et de penser les métropoles.