Les adaptations génétiques des populations humaines à leur alimentation. Les populations humaines présentent des régimes alimentaires variés.
Les modes de subsistance des populations peuvent en effet être grossièrement classifiés en trois groupes : i) chasseurs-cueilleurs-pêcheurs, ii) agriculteurs ou agropasteurs, et iii) éleveurs. Ces catégorisations représentent l’activité principale des populations mais la réalité est souvent complexe. Par exemple, l’alimentation des éleveurs est majoritairement tournée vers les produits d’origine animale (viande et produits laitiers), mais inclut également des aliments d’origine végétale, cueillis, cultivés et/ou obtenus par échange avec d’autres populations.
De plus, une grande variabilité existe au sein de chaque classe (pensez aux chasseurs-pêcheurs du grand Nord par rapport aux chasseurs-cueilleurs de la forêt équatoriale…). Le cas le plus emblématique d’adaptation génétique à l’alimentation est sans doute celui de l’adaptation à la consommation de lait (voir Ségurel et Bon, 2017, pour une revue). Références. La génomique éclaire l’histoire évolutive des champignons symbiotiques forestiers.
Il existe plusieurs types de champignons définis par leur mode de nutrition : les pathogènes qui parasitent des organismes vivants pour se nourrir, les saprotrophes qui se nourrissent de matière organique en décomposition et les mycorhiziens qui sont en symbiose avec les plantes.
La symbiose est une relation gagnant-gagnant pour la plante et le champignon. Le champignon facilite l’absorption par les plantes des éléments minéraux essentiels, comme l’azote et le phosphore, et les plantes apportent des sucres simples aux champignons associés et un environnement favorable à leur développement. Cette symbiose mutualiste aurait permis la colonisation des milieux terrestres par les plantes. Afin de comprendre comment sont apparus les traits symbiotiques chez les champignons forestiers, le consortium a comparé les fonctions codées par le génome de 135 espèces dont 62 espèces mycorhiziennes.
Sciencetips - 'Sur la plage abandonnée…' Le propre de l’Homme. Par BazinGab Au gré des discussions de fin de déjeuner de famille, il est arrivé mainte fois que revienne sur le tapis la remarque mentionnant que « l’Homme (au sens « l’être humain ») n’est pas un animal ».
Au début, je me hérissais aisément, opposant les faits cellulaires et phylogénétiques qui sont à mes yeux sans appel, et puis j’ai compris que – en fin de compte – leur usage du terme « animal » n’était simplement pas le même que le mien : ils finissaient le plus souvent par me dire « oui, ok, biologiquement, l’être humain est un animal, mais il n’est pas comme les autres. Il est à part« . Mais alors quel serait-il, ce « propre de l’Homme » ? Allons chercher du côté des idées les plus répandues, et voir si le monde du vivant a quelque chose à nous dire au sujet de ce que nous pensons être notre apanage.
. « Il ne lui manque que la parole ». Sans conteste, nous sommes des animaux très bavards, et très fiers de l’être. La conscience d’autrui, voire l’empathie, est un autre domaine d’étude. Sciencetips - 'C'est fort de café. Sciencetips - 'Quand les poules auront des dents…' La digestion ruminale des aliments. Les Ruminants possèdent trois réservoirs prégastriques dont le plus important est le rumen. Il fait jusqu’à 200 L chez un bovin adulte et autour de 15 L chez un ovin, et permet la digestion microbienne des aliments, en particulier ceux d’origine végétale. Le bon fonctionnement du rumen nécessite des conditions particulières : une température de 39 °C, un pH voisin de 6 et une anaérobiose stricte.
Evolution, de l'origine de la vie aux origines de l'homme - CNRS - Sagascience. Les moustiques du métro de Londres : quel statut taxonomique ? Retour au début Introduction Depuis sa publication en 1999, les résultats de Byrne et Nichols sur les populations de moustiques de Londres ont été abondamment relayés.
Pourtant, certains résultats de cette étude ont été mal compris, et de nouvelles découvertes ont été réalisées depuis. Nous nous proposons d’apporter quelques éclaircissements sur ce cas d’école. Katharine Byrne et Richard A. Les formes molestus et pipiens ne sont pas spécifiques à la ville de Londres mais se retrouvent en Europe, en Afrique du Nord, au Moyen-Orient, aux États-Unis et plus généralement dans toutes les zones tempérées du globe. Culex pipiens Malgré des caractéristiques morphologiques identiques, les formes pipiens et molestus présentent donc d’importantes différences physiologiques et écologiques.
Les moustiques de Londres Pour le savoir, Byrne et Nichols ont collecté, à différents endroits de Londres, des populations de moustiques, en milieu aérien ou souterrain. Auteur. Un virus pourrait être à l'origine de la vie sexuelle. Et si le processus fusionnel entre un gamète femelle et un gamète mâle était de même nature que celle entre le virus Zika ou de la dengue et la cellule hôte ?
C'est en tout cas ce que suggèrent des chercheurs de l’Institut Pasteur, du CNRS et de l’Université Paris Descartes, associés à des équipes américaines et allemandes. Voie thérapeutique dans le paludisme C'est cette hypothèse que viennent de tester les chercheurs français, américains et allemands. Grâce à l'examen de la structure tridimensionnelle, étudiée par cristallisation et diffraction aux rayons X chez l’algue unicellulaire Chlamydomonas, ils ont découvert que HAP2 est l'homologue des protéines virales de fusion dites de classe II.
Ce résultat les a conduits à formuler une seconde hypothèse : HAP2 ne serait-elle pas l’héritage d’une infection virale ancienne, qui se serait produite chez l’ancêtre commun à l’ensemble des eucaryotes.