Darwin au Collège de France - Évolutionnisme et origine de la diversité humaine - Collège de France. 1Une seule espèce humaine peuple aujourd’hui la planète et cet état de fait nous paraît bien dans l’ordre des choses.
En réalité, à l’échelle des temps géologiques, cette situation ne prévaut que depuis seulement environ 40 000 ans. Au cours des derniers sept millions d’années, les hominines – groupe taxonomique au rang de tribu qui rassemble toutes les formes apparentées à l’Homo sapiens depuis leur séparation de la lignée qui mène au chimpanzé – ont presque toujours compté plusieurs espèces contemporaines.
À une époque donnée, elles ont occupé différentes zones continentales, se sont souvent côtoyées et ont occasionnellement coexistées dans les mêmes régions sur de longues périodes. La nature et les limites de ces espèces paléontologiques font débat parmi les spécialistes. Il est toutefois certain que les différences anatomiques et adaptatives qui séparaient ces groupes du passé sont d’un ordre de grandeur bien supérieur aux variations qui caractérisent l’espèce humaine actuelle.
Sélection naturelle et adaptation de l'Homme à son environnement - Génomique humaine et évolution - Lluis Quintana-Murci - Collège de France - 13 mars 2020 14:00. De Darwin au génome humain : la génétique des populations - Génomique humaine et évolution - Lluis Quintana-Murci - Collège de France - 28 février 2020 14:00. «Homo luzonensis», un petit homme des Philippines qui vient de loin.
Comment sait-on qu’on vient de rencontrer une nouvelle espèce humaine, quand on a sept dents et quatre phalanges au creux de la main ?
Florent Détroit et son équipe osaient à peine envisager cette possibilité quand ils ont trouvé ces restes fossiles dans une grotte des Philippines, en 2011. Mais plusieurs années d’analyses approfondies leur ont permis d’arriver à une conclusion sans appel, qui va faire la une du magazine Nature ce jeudi : il faut ajouter une nouvelle branche à l’arbre de l’humanité, toujours plus buissonnant.
Nommés Homo luzonensis, ces petits êtres humains vivaient isolés sur l’île de Luçon, au nord de l’archipel asiatique, il y a plus de cinquante mille ans ; et sont, compte tenu de la période chronologique, contemporains d’Homo sapiens (qu’on appelle aussi l’homme moderne). «C’est très convaincant, se réjouit le préhistorien du Muséum national d’Histoire naturelle, Thomas Ingicco, un bon connaisseur du terrain philippin.
«Complexe de jeunesse» Patchwork. Pascal Picq, une préhistoire du patriarcat. La domination masculine date-elle vraiment d’hier ?
N’est-on pas aujourd’hui plus archaïques, de ce point de vue, qu’à la préhistoire ? Le paléoanthropologue Pascal Picq est notre invité pour en parler. Maître de conférences au Collège de France, spécialiste de l’évolution de l’Homme, des grands singes, des entreprises et des sociétés, il publiait le 15 octobre Chez les chimpanzés, il n’y a pas besoin d’arbitre au cherche midi ainsi que Et l'évolution créa la femme le 21 octobre chez Odile Jacob. Dans ce dernier, il propose une démarche inédite : ouvrir de nouvelles perspectives quant aux données que l'on a actuellement sur la situation des femmes et les modèles de coercition au temps de la préhistoire.
Plus que d’apporter des réponses, il s’agit de poser des questions et proposer des hypothèses autour d'un sujet encore en chantier. Car l’histoire des femmes est longtemps restée invisible. Pascal Picq : "Nous ne descendons pas des singes, nous sommes des singes" Le célèbre paléoanthropologue et maître de conférence au Collège de France a dirigé un documentaire exceptionnel, "Premier Homme", diffusé ce soir sur M6.
Il y a 25 millions d'année, la Terre était "la vraie planète des grands singes" selon Pascal Picq, directeur scientifique du documentaire "Le Premier Homme" diffusé ce mardi soir sur M6, inspiré du livre qu'il a signé l'an dernier. "Il y avait une centaine d'espèces connues alors qu'aujourd'hui nous ne sommes plus que cinq : nous-mêmes, les gorilles, les champanzés et les bonobos", explique l'anthropologiste.
Et parmi eux, un être plus évolué que les autres : "C'est un fossile, Perola, retrouvé en Espagne, qui se développe et acquiert une plus grande taille que les autres. Comment marchaient nos ancêtres ? Pied gauche, pied droit.
Et puis on recommence. Marcher en mode bipède - sur deux pieds donc - est une caractéristique fondamentale de l’être humain. Nous sommes les seuls primates à marcher, quasi-exclusivement, en bipédie. L'incroyable découverte : Homo luzonensis, une nouvelle espèce humaine. Découverte d'une nouvelle espèce humaine: Homo luzonensis - SVT A L'AFFICHE- MATHPHY-LEWEBPEDAGOGIQUESVT A L'AFFICHE- MATHPHY-LEWEBPEDAGOGIQUE. Une équipe pluridisciplinaire internationale co-dirigée par Florent Détroit, impliquant le MNHN et le CNRS, a découvert une nouvelle espèce d’hominine, Homo luzonensis, lors de fouilles effectuées dans la grotte de Callao, située sur l’île de Luzon, au nord des Philippines.
Publiée le 11 avril 2019 par la revue Nature, l’étude des fossiles datés de 50 à 67 000 ans met en évidence une mosaïque de caractéristiques morphologiques singulière qui différencie Homo luzonensis des autres espèces du genre Homo et souligne le rôle majeur joué par l’Asie du Sud-Est insulaire dans l’histoire évolutive des hominines ( voir l’article sur Planet Vie Eduscol : Hominoïdes, Hominidés, Homininés et les autres ) La nouvelle espèce Homo luzonensis est décrite à partir d’un assemblage d’os et de dents fossiles ayant appartenu à au moins 3 individus différents découverts lors de fouilles effectuées dans la grotte de Callao en 2007, 2011 et 2015.
Figure 2. Source: communiqué de presse du CNRS.