Quels pays accueilleraient le plus de migrants, après la proposition de la Commission ? Bruxelles a proposé mercredi une répartition de 60 000 demandeurs d’asile et réfugiés dans toute l’Europe.
Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alexandre Pouchard Indifférente ou presque aux farouches critiques contre l’instauration de quotas de migrants dans les vingt-huit pays de l’Union européenne, la Commission a proposé mercredi 27 mai de répartir 40 000 demandeurs d’asile actuellement en Italie (24 000) et en Grèce (16 000), ainsi que de 20 000 réfugiés, entre les différents Etats de l’UE. Lire La France invitée à accueillir 9 127 migrants en deux ans Désormais politiquement sensible, le mot « quota » ne figure pas dans la proposition de Bruxelles, qui a préféré le terme de « clé ». Le nombre de personnes à répartir a été calculé en fonction du nombre d’habitants du pays d’accueil, mais également du produit intérieur brut (PIB), du taux de chômage ou encore du nombre de demandes d’asile reçues dans le pays. 23 Etats accueilleraient 40 000 demandeurs d’asile.
Crise des migrants : ce qu’a fait l’Europe, un an après la mort d’Aylan Kurdi. Le 2 septembre 2015, l’Europe prenait conscience de la gravité de la crise migratoire qu’elle traversait à la suite de la publication dans la presse internationale de la photographie du corps sans vie d’Aylan Kurdi.
Ce petit Syrien de 3 ans, dont le corps, charrié par la mer, a été retrouvé sur une plage turque au large de Bordum, est mort noyé alors qu’il fuyait avec ses parents son pays en guerre à bord d’une embarcation de fortune. Ce drame migratoire particulièrement médiatisé a poussé les pays de l’Union européenne (UE) à prendre un certain nombre de décisions sur l’accueil des réfugiés tout au long de l’année. L’Allemagne ouvre ses portes aux réfugiés Face à des flux migratoires jamais vus depuis la seconde guerre mondiale, Berlin décide, dans la semaine suivant la mort d’Aylan Kurdi, d’assouplir ses règles d’accueil pour les ressortissants syriens, renonçant à les renvoyer vers leur point d’entrée en Europe. Lire le reportage : Et l’Allemagne ouvrit ses portes. Sans titre. La victoire du «non» lors du référendum sur l'accueil des réfugiés en Hongrie montre que l'UE aujourd'hui n'a rien de solide et de fiable à offrir aux Européens sur le moyen et long terme, estime l'universitaire et géopoliticien Pascal Le Pautremat.
RT France : Que signifient les résultats du référendum en Hongrie pour le pays et pour le reste de l’UE ? Pascal le Pautremat (P. P.) : Il y a donc une majorité de personnes qui a exprimé son refus de suivre les directives européennes. Mais, en même temps, d’après les informations dont nous disposons, cela ne correspond qu’à 45% de participation de la population. On s'aperçoit qu'en Hongrie, pays qui est quasiment en «première ligne» pour la réception des populations démunies et aux abois ayant besoin de venir en Europe, il y a une forte pression. Face à l'afflux de migrants, l'UE muscle ses frontières. EUROPE - Un an après un afflux inédit de demandeurs d'asile aux portes de l'UE, un nouveau corps européen de gardes-frontières entre en service ce jeudi 6 octobre pour mieux protéger les frontières de l'Union et offrir une image d'unité sur la complexe question migratoire.
Les dirigeants européens ont symboliquement choisi d'inaugurer cette nouvelle force, qui remodèle l'agence Frontex, à la frontière entre Bulgarie et Turquie, principal point d'entrée terrestre des migrants lorsqu'ils contournent la périlleuse voie maritime via la Méditerranée. Réserve de 1500 hommes Ce nouveau corps européen, à l'étude depuis plusieurs mois, aura notamment pour mission d'assister les pays situés en première ligne des arrivées de migrants, en cas d'afflux massif de candidats à l'asile.
Cette structure n'aura pas de gardes-frontières propres mais pourra faire appel rapidement à une réserve de 1500 hommes désignés par les Etats membres. Sauver Schengen "Pas un remède miracle" Envoyer une correction. Statistiques sur la migration et la population migrante - Statistics Explained. Les flux migratoires: 2,4 millions de ressortissants de pays tiers ont immigré dans l’Union européenne en 2017 Au total, 4,4 millions de personnes ont immigré dans l’un des États membres de l’UE-28 en 2017, et au moins 3,1 millions d’émigrants auraient quitté le territoire de ces États.
Ces chiffres totaux ne représentent cependant pas les flux migratoires vers/depuis l’Union européenne prise dans son ensemble, puisqu’ils incluent également les mouvements entre les différents États membres de l’Union. Parmi ces 4,4 millions d’immigrants en 2017, on estime qu’il y avait 2,0 millions de citoyens de pays tiers, 1,3 million de personnes ayant la nationalité d’un État membre de l’Union autre que celui dans lequel elles ont immigré, près d’un million de personnes qui ont migré vers un État membre de l’Union dont elles avaient la nationalité (par exemple, des ressortissants nationaux rentrant au pays ou nés à l’étranger), et quelque 11 000 apatrides.
Sources des données Sources légales Définitions. 10 préjugés sur les migrants - Amnesty International Belgique Francophone. 1. « Il y a une explosion des arrivées de migrants en Europe !
» FAUX La majorité des migrants se trouvent dans les pays du Sud. Par ailleurs, 86 % des réfugiés des plus de 21 millions de réfugiés identifiés par le HCR se trouvent dans les pays en développement, voisins des pays en crise. Face à la crise des migrants, il est urgent de fermer les frontières extérieures de l’Europe. L’Allemagne a entraîné un formidable appel d’air avec sa politique d’ouverture aux migrants.
Elle cherche maintenant à refermer ses frontières, mais sans prendre en compte la dimension européenne du problème, regrette Pierre Lellouche. Par Pierre Lellouche Au début de la Guerre froide, Nehru avait eu cette phrase restée célèbre : « quand deux éléphants se font la guerre, l’herbe est piétinée, mais quand deux éléphants font l’amour, l’herbe est également écrasée » Comment l'Europe fait face à la crise des réfugiés ? Schengen : la carte des contrôles aux frontières nationales. Le 25 janvier 2017, la Commission européenne a à nouveau autorisé plusieurs pays à prolonger les contrôles sur leurs frontières : l'Allemagne, l'Autriche, le Danemark, la Norvège et la Suède pour des raisons migratoires.
La France, qui avait également rétabli ces contrôles à l'approche de la COP21 puis après les attentats du 13 novembre 2015, les prolongera également jusqu'en juillet en raison de la "menace terroriste permanente". Visualisez sur notre carte les frontières qui font aujourd'hui l'objet de cette mesure. Le 13 novembre 2015, la France a temporairement rétabli les contrôles d'identité à ses frontières. Initialement prise pour sécuriser la conférence Paris Climat 2015 (30 novembre - 11 décembre), la mesure a été renforcée au lendemain des attentats de Paris pour tenter d'endiguer la menace terroriste, puis prolongée à plusieurs reprises. Cliquez sur un point rouge pour en savoir plus.
La crise des réfugiés. Chloé et les réfugiés. Chloé et les réfugiés. EUROPE - Réfugiés syriens : pourquoi cet afflux soudain vers l'Union européenne ? Migrants : «Nous sommes exaspérés par l’inertie de nos décideurs politiques» Précarité, immigration : les défis de l'intégration urbaine dans l'UE.