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Économie

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« On n’a plus rien à vendre » : au Maroc, la crise sanitaire met un coup d’arrêt à la contrebande. Les commerçants du souk Joutia, dans le quartier de Derb Ghallef, à Casablanca, affichent une mine dépitée.

« On n’a plus rien à vendre » : au Maroc, la crise sanitaire met un coup d’arrêt à la contrebande

L’endroit, réputé pour son marché informel et ses contrefaçons, a beau grouiller de monde, Mohamed est inquiet : « Au début de la crise sanitaire, nous avons écoulé les stocks qui nous restaient, confie-t-il devant son échoppe de matériel électronique. Puis nous avons augmenté les prix sur certaines marques qu’on ne trouve pas dans le circuit formel. Aujourd’hui, nous n’avons plus rien à vendre. » Avec la fermeture des frontières marocaines, le 13 mars, à cause de la pandémie de Covid-19, le transport de marchandises non déclarées s’est brutalement arrêté. Comme seules les lignes commerçantes officielles ont pu continuer d’opérer, les produits de contrebande ont petit à petit disparu des étalages des commerçants.

A Marrakech vidé de ses touristes, « c’est comme si la carte postale était déchirée » Derrière les remparts du Vieux Marrakech, les conteurs ne livrent plus que le récit tragique d’une ville éteinte. « C’est comme si un bout de son âme lui avait été arraché, décrit l’un d’eux.

A Marrakech vidé de ses touristes, « c’est comme si la carte postale était déchirée »

Comme si la carte postale était déchirée. » L’homme marche sur la grande esplanade, tête baissée, marmonnant tantôt des plaintes, tantôt des prières. Maroc et Espagne: deux pays liés par l'histoire, l'économie et les attentats. Les terres espagnole et marocaine, séparées par le détroit de Gibraltar ont des liens historiques, économiques et humains très importants.

Maroc et Espagne: deux pays liés par l'histoire, l'économie et les attentats

Les Marocains forment la première communauté, vivant en Espagne, d'un pays non membre de l'UE. Mise en lumière par le sanglant attentat de Barcelone, la menace du terrorisme djihadiste est combattu dans les deux pays grâce à une bonne entente policière. Placée sous les projecteurs de façon dramatique par l'attentat de Barcelone, la population marocaine ou d'origine marocaine est largement présente en Espagne.

S'il est toujours difficile d’estimer la taille d’une communauté d’origine étrangère dans un pays, il n'en reste pas moins que le nombre de personnes ayant émigré du Maroc vers l’Espagne est un phénomène important, même s'il est relativement récent. Cette communauté s’est agrandi au fil des générations et on l’estime à environ quelque 700.000 personnes. Les Marocains, première communauté (non européenne) en Espagne. « Une grande partie de l’argent du haschich ne profite pas à l’économie marocaine » Au Sahara occidental, l’offensive économique du Maroc. Le Maroc, royaume du safran en guerre contre la contrefaçon.

Le Maroc ouvre les portes de La Mamounia au secteur privé. Le Maroc prend de la bouteille. Royal Air Maroc : un accord a été trouvé avec les pilotes. Comment le Maroc est devenu producteur d’un générique contre l’hépatite C... qui reste inaccessible. Le Maroc signe un accord avec le Nigeria pour un projet de gazoduc. Le Maroc à la conquête de la Côte d’Ivoire. Agadir se dote d’une usine de dessalement d’eau. L'entreprise espagnole Abengoa a lancé la construction d'une usine de dessalement près d'Agadir, sur la côte marocaine.

Agadir se dote d’une usine de dessalement d’eau

Objectif : répondre aux besoins des 800 000 habitants de la région pendant vingt ans. C’est le premier projet de cette taille au Maroc. Et d’autres pourraient bientôt suivre pour répondre aux besoins en eau potable du pays. Schistes bitumineux au Maroc. Les premières recherches pour la valorisation des schistes bitumineux au Maroc ont été entamées à Tanger par la création de la Société des Schistes Bitumineux de Tanger.

Schistes bitumineux au Maroc

Cette société avait construit une usine pilote d’une capacité journalière de 80 tonnes de schistes bitumineux entre 1939 et 1945. Les gisements de Timahdit et de Tarfaya n’ont été découverts que plus tard durant les années soixante. Suite aux chocs pétroliers de 1973 et de 1979, la recherche et le développement pour la valorisation des schistes bitumineux ont connu un essor considérable durant cette période dans le monde. Ainsi pour notre pays, les deux gisements de Timahdit et Tarfaya ont fait l’objet de plusieurs études géologiques et minières, des études de laboratoire ainsi que des tests de pyrolyse et de combustion directe.

Aspects miniers : La production d’un baril d’huile à partir des schistes bitumineux nécessite la mise en œuvre de 2 à 3 tonnes de roches selon la teneur du minerai en huile. Schiste bitumineux au Maroc : après l’exploration, l’évaluation commerciale. Maroc Petrole : 6e réserves mondiales de schistes bitumineux. Deux « femmes-mulets » meurent dans une bousculade entre Ceuta et le Maroc. Les deux porteuses s’apprêtaient à traverser la frontière chargées de marchandises en provenance de l’enclave espagnole.

Deux « femmes-mulets » meurent dans une bousculade entre Ceuta et le Maroc

Deux femmes porteuses de marchandises, surnommées localement les « femmes-mulets », sont mortes lundi matin 15 janvier après une bousculade survenue à la frontière entre le Maroc et l’enclave espagnole de Ceuta, a-t-on appris de sources concordantes. La bousculade a eu lieu au poste frontière Tarajal II, réservé aux passeurs piétons, entre la ville marocaine de Fnideq et la cité espagnole de Ceuta, a indiqué à l’AFP Mohamed Benaïssa, président de l’Observatoire du nord des droits de l’homme. Lire aussi : Au poste-frontière de Ceuta, le calvaire des « femmes-mulets » Uber jette l’éponge au Maroc après trois ans d’activité. Dans le royaume, les conducteurs de VTC exercent dans l’illégalité et sont confrontés à une forte hostilité des chauffeurs de taxi.

Uber jette l’éponge au Maroc après trois ans d’activité

Nabil a appris la nouvelle en lisant la presse : Uber cesse ses activités au Maroc. Lundi 19 février, lui et les quelque 300 chauffeurs référencés sur l’application se sont retrouvés soudainement sans travail. « En me connectant, j’ai trouvé un message disant qu’à partir du 23 février, c’était terminé. » Implanté à Casablanca et à Rabat, le groupe Uber, qui compte aujourd’hui 19 000 utilisateurs dans le pays, a décidé de renoncer au marché marocain. « L’incertitude réglementaire actuelle ne nous permet pas de fournir une expérience sûre et fiable […]. Ainsi, tant qu’il n’y aura pas de vraie réforme et un environnement favorable aux nouvelles solutions de mobilité, nous sommes contraints de suspendre nos opérations », indique un communiqué de l’entreprise américaine. Lire aussi : Uber à la conquête des routes africaines.

Accroché au contrôle de sa devise, le Maroc tente d’interdire le bitcoin. Les transactions en monnaie virtuelle dépasseraient les 200 000 dollars par jour dans le royaume.

Accroché au contrôle de sa devise, le Maroc tente d’interdire le bitcoin

Rabat veut mettre fin au contournement de sa législation financière. Dans un pays où les opérations de change avec l’étranger sont étroitement contrôlées, l’arrivée des monnaies virtuelles n’est pas considérée comme une innovation porteuse d’espoir par les autorités financières. Lundi 20 novembre, l’Office national des changes du Maroc a annoncé l’interdiction des transactions en monnaie virtuelle, dont le bitcoin est la plus emblématique. Le gendarme marocain justifie sa décision notamment par la volatilité du cours de ces cryptomonnaies, jugées illégales. Lire aussi : Le bitcoin en cinq questions En l’absence de cadre réglementaire sur les monnaies électroniques et malgré un régime de change très strict dans le royaume, plusieurs entreprises marocaines avaient commencé à accepter le bitcoin pour le paiement de leurs prestations.

. « Financement du terrorisme » Au Maroc, le trafic lucratif des travailleuses domestiques. Malgré une loi de 2016 qui encadre cette activité, de nombreuses femmes de ménage restent prisonnières d’intermédiaires peu scrupuleux.

Au Maroc, le trafic lucratif des travailleuses domestiques

Derrière les marchands ambulants de fruits et légumes, un groupe de femmes se tient debout, têtes baissées. Chacune se demande si, aujourd’hui, elle sera sélectionnée. La scène se passe dans un petit parc du quartier Aïn Chock, dans le sud de Casablanca.