Au Maroc, le gouvernement veut légaliser le cannabis « thérapeutique » Le gouvernement du Maroc a validé jeudi 11 mars un projet de loi légalisant le cannabis « thérapeutique », tout en maintenant l’interdiction de son usage récréatif, a-t-on appris de source gouvernementale.
Le texte, qui doit encore être entériné par le Parlement, prévoit la création d’une « agence nationale de régulation » chargée de « développer un circuit agricole et industriel », avec « périmètres réglementaires », « coopératives d’agriculteurs autorisés » et « plants certifiés ». Le but est de « reconvertir les cultures illicites destructrices de l’environnement en activités légales durables et génératrices de valeur et d’emploi », selon le projet de loi diffusé par les autorités.
Lire aussi La légalisation du cannabis, une opportunité pour l’Afrique. Gestion des risques de catastrophes au sein du METLE. Au Maroc, démantèlement d’une cellule pro-Etat islamique et quatre arrestations. Les autorités marocaines ont annoncé le démantèlement, lundi 2 mars, à Sidi Slimane (ouest), d’une cellule composée de quatre « partisans » du groupe Etat islamique (EI), « porteurs de projets terroristes dans le royaume ».
Les suspects, âgés de 23 ans à 51 ans, avaient « planifié ensemble de commettre des actes terroristes visant à porter gravement atteinte à la sécurité des citoyens et à déstabiliser l’ordre public », souligne le ministère de l’intérieur dans un communiqué. Lire aussi Au Maroc, la parole des femmes victimes de violences sexuelles commence à se libérer L’opération, menée par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ, antiterrorisme), a permis « la saisie d’appareils électroniques, d’armes blanches de gros calibre, d’un treillis militaire et de plusieurs manuscrits prouvant l’adhésion des suspects à la pensée de “Daech” », acronyme arabe de l’EI, selon le communiqué.
Article réservé à nos abonnés Lire aussi La fraise cultivée en Espagne pousse sur la misère. Maroc : incompréhension après le maintien du pays sur la « liste grise » des paradis fiscaux. Les milieux financiers marocains ont retenu leur souffle, espérant une bonne nouvelle.
Mais le verdict est tombé début octobre : le Maroc figure toujours sur la « liste grise » des paradis fiscaux établie par l’Union européenne (UE). Si le pays a supprimé les pratiques considérées comme « dommageables » par le Conseil de l’UE, la réforme du régime fiscal de Casablanca Finance City (CFC), ultime étape de sa mise en conformité, n’a toujours pas été examinée par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). Le statut CFC, créé en 2010 pour faire de Casablanca un hub financier en Afrique, a donné droit à des incitations fiscales jugées anticoncurrentielles par l’UE. Le décret-loi apportant les modifications pour se conformer aux normes internationales est bien entré en vigueur, mais l’OCDE n’a pas tenu de session depuis février à cause des perturbations liées au Covid-19.
La mosquée d’Angers cédée au royaume du Maroc. Le sujet tombe à pic alors qu’Emmanuel Macron doit prononcer, vendredi 2 octobre, un discours sur son plan de lutte contre les « séparatismes ».
A Angers, l’Association des musulmans a voté, le 25 septembre, la cession à titre gratuit de sa mosquée en construction au ministère des habous et des affaires islamiques du royaume du Maroc. L’information, révélée par Le Courrier de l’Ouest, a provoqué la sidération d’une partie de la communauté musulmane, originaire d’Algérie, de Tunisie ou des pays subsahariens, qui s’inquiète de la mainmise de l’Etat marocain sur leur mosquée, alors que les fidèles ont déjà versé 2,3 millions d’euros pour sa construction.
Dans les rangs de l’extrême droite aussi, la nouvelle fait réagir. L’eurodéputé Rassemblement national Gilbert Collard dénonce « un abandon de territoire, une pure folie ». L’édifice, qui porte le nom d’Abou Bakr Essedik (un compagnon du prophète Mahomet), est en chantier depuis octobre 2016 sur les hauteurs de la ville. Droit marocain. Codes marocaines en arabe.
Le droit marocain est inspiré du droit français de tradition civiliste. Il connait une évolution depuis 1913 et on assiste à l'apparition d'un droit positif plutôt que religieux. Les sources principales du droit marocain sont la Constitution, les décrets royaux (Dahir) et les lois votées par le parlement. Sources du droit[modifier | modifier le code] Constitution[modifier | modifier le code]
Économie. Société. Eau. Espaces productifs. Projets d'aménagements. Données statistiques. Développement durable maroc.