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Les artistes face aux crimes contre l'humanité et le racisme

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Œil Miroir - Réseau Canopé. Le bois exotique de mahogany (variété d’acajou) est utilisé dans les dimensions d’un tronc pour le totem, gardant partiellement la couleur de son écorce.

Œil Miroir - Réseau Canopé

Il témoigne de son essence d’arbre et de son appartenance au site naturel. L’écorce est dessinée de grandes formes creusées pour atteindre l’âme du bois plus claire, créant un rythme plastique et un contraste coloré, un contraste de « peaux », des peaux magnifiées car polies et gravées des phrases des poètes. Cette inscription métaphorique dans un bois dont le nom fait écho à l’ouvrage Mahogany d’Édouard Glissant, renforce l’intrication du paysage et de l’histoire inscrite dans le corps des hommes, comme des arbres. Le corps des hommes est présent par les fragments discrets (mains, yeux) qui rythment l’installation et qui sont juste des évocations sans identité définitive et dans lesquels chacun des visiteurs peut se reconnaître.

OEIL MIROIR. 2013. Mémoires Caraïbes Véronique Donnat Quant au Soleil, un Soleil de frontière il cherche le poteau-mitan autour duquel faire tourner pour qu’enfin l’avenir commence...

OEIL MIROIR. 2013

Aimé Césaire Sans instance ce sang, in Moi, laminaire (1982) ValloisTEMPS MODERNES OK. Sculpture : Remy Samuz, le Béninois tisseur de femme. Avec grâce, délicatesse et finesse, il façonne la femme dans toutes ses dimensions.

Sculpture : Remy Samuz, le Béninois tisseur de femme

Remy Samuz, plasticien sculpteur béninois pense comme la romancière sénégalaise Mariam Bâ que la femme est la racine première fondamentale de la société. «J’adore la femme ! Je respecte la femme, je suis né d’une femme !». Le verbe appuyé de gestes fermes de la main, les yeux vifs, c’est carrément une revendication féministe pour Remy Sossouvi, plus connu sous Remy Samuz, artiste plasticien sculpteur béninois. Face à deux dames parmi les visiteurs de son exposition « Conférence de femmes à l’espace Joseph Kpobly » de l’Institut français du Bénin à Cotonou, il fait une démonstration artistico-philosophique de ce que représente l’être considéré – à tort pour lui- comme le sexe faible. C’est avec une matière bien spéciale qu’il façonne des femmes à qui il donne plein pouvoir.

Lire la suite sur: Combo (France) - STREET ART FEST GRENOBLE-ALPES. Originaire de Paris, cet artiste ou plutôt ce “kidnappeur de culture”, est un as dans l’art du détournement d’images.

Combo (France) - STREET ART FEST GRENOBLE-ALPES

Abordant une multitude de sujets, les politicien·ne·s et leurs actes controversés, les religions, l’homosexualité (c’est lui qui a créé le très célèbre baiser entre Tintin et Capitaine Haddock) et les discriminations qui s’en suivent, Combo cherche à dénoncer nombre d’inégalités, d’injustices et d’idées reçues. LE STREET-ART EST-IL TOUJOURS AUSSI ENGAGÉ ? – URBAN ARTS. Né dans la rue, investissant l’espace public souvent à l’encontre des institutions et des pouvoirs, l’Art Urbain est historiquement revendicatif et militant.

LE STREET-ART EST-IL TOUJOURS AUSSI ENGAGÉ ? – URBAN ARTS

Une dimension qu’il possède toujours, même s’il s’est en partie assagi. Par Christian Charreyre La mort tragique de Georges Floyd a inspiré Combo, qui a réalisé une fresque hommage en ouverture du Street Art Fest de Grenoble. « J’ai voulu peindre un message qui me tient à cœur. “I can’t breathe“ est ainsi devenu un message presque international, qui se comprend de tous. Monde : le Street Art contre l’esclavage – URBAN STREET ART URBAIN. Par Michel Fily, le 28 novembre 2017.

Monde : le Street Art contre l’esclavage – URBAN STREET ART URBAIN

Alberto Pereira : Un regard sur la culture visuelle de l'esclavage. EN IMAGES. Mort de George Floyd : les street artistes du monde entier lui rendent hommage. La mort filmée de George Floyd, un Afro-Américain âgé de 46 ans, aux mains de la police de Minneapolis (Etats-Unis) le 25 mai, asphyxié durant plus de 8 minutes sous la pression du genou du policier blanc Derek Chauvin, a déclenché une onde de choc mondiale.

EN IMAGES. Mort de George Floyd : les street artistes du monde entier lui rendent hommage

Partie des Etats-Unis, cette révolte face au racisme et aux violences policières a gagné de nombreux pays. Racisme et violences policières : le street art dénonce l'"oppression" d'un continent à l'autre. Mort de George Floyd : une œuvre contre le racisme ouvre le festival de street art de Grenoble. Shuck One : l'artiste et la mémoire de l'esclavage à la Guadeloupe. 1789, la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen est votée en France.

Shuck One : l'artiste et la mémoire de l'esclavage à la Guadeloupe

L’article premier condamne l’esclavagisme. Pourtant le 20 mai 1802, Napoléon Bonaparte le rétablit en Guadeloupe, en même temps que la traite. Annabell Guerrero - L'Œil Miroir. Mémorial du sacrifice de Louis Delgrès. 15 artistes contemporains et la mémoire de l'esclavage. Strange Fruit de Sandrine Plante-Rougeol, Bordeaux. Les artistes et la mémoire de l'esclavage à l'UNESCO (documentaire) – English subtitles. Un photographe contre l'Esclavage domestique. Ce travail est un documentaire photographique de sensibilisation au problème de l’esclavage moderne.

Un photographe contre l'Esclavage domestique

Réalisé en collaboration avec le Comité Contre l’Esclavage Moderne, il vise à rendre compte de l’existence en France, de ce phénomène. Des textes d’Ondine Millot relatent l’expérience de femmes d’origine étrangère venues en France pour travailler, et leur parcours après avoir été exploité en tant qu’esclave domestique. Centre Pompidou. Parcours pédagogique : Christian Boltanski.

Dossiers pédagogiques - Collections du Musée Monographies / Artistes contemporains Vitrine de référence, 1971 L'Œuvre de Christian Boltanski Biographie de l'artiste Notices d'Œuvres • La chambre ovale, 1967 • L'Homme qui tousse, 1969 • Essai de reconstitution (Trois tiroirs), 1970-1971 • Vitrine de référence, 1971 • Saynètes comiques, 1974• Composition théâtrale, 1981 • Les archives de C.B. 1965-1988, 1989 • Réserve, 1990.

Centre Pompidou. Parcours pédagogique : Christian Boltanski

Christian Boltanski expose dans le cadre de Monumenta - Lumni. Né en 1944, Christian Boltanski est l'un des plus importants artistes français contemporains. Il n'a pas suivi de formation artistique, mais depuis les années 1970 creuse un sillon très personnel dans l'art. Son œuvre s'appuie sur une fascination pour ce qui constitue la mémoire et l'identité. Elle le place dans le groupe des inventeurs de « mythologies individuelles ». Ses premières œuvres sont ainsi des recompositions de sa propre enfance par la mise en scène d'éléments réels ou inventés.

Fonctionnant par séries qui présentent des traces de vies, il dresse dans les Inventaires le portrait d'hommes et de femmes anonymes à partir d'objets qui leur auraient ou leur ont appartenu. Christian Boltanski et les monstrueux vêtements de la mémoire, par Ghislaine Dunant. Sous la nef du Grand Palais, Christian Boltanski installe sur l'immense surface du sol des vêtements récupérés. [Musée de Grenoble : exposition Christian Boltanski] DescriptionAdresse de prise de vue : Ancien musée de peinture de Grenoble, 9 place de Verdun, 38000 Grenoble.