QUELQUES REACTIONS ET REFLEXIONS SUR LES ATTENTATS DES 7, 8 et 9 JANVIER 2015. "Qui est Charlie ?
" Pour mieux connaître Charlie Hebdo Charlie Hebdo Mercredi 14 janvier « Depuis une semaine, Charlie, journal athée, accomplit plus de miracles que tous les saints et prophètes réunis. Celui dont nous sommes le plus fier, c'est que vous avez entre les mains le journal que nous avons toujours fait, en compagnie de ceux qui l'ont toujours fait. » Le 14 janvier 2015, Charlie Hebdo est tiré à 7 millions d'exemplaires alors que ses ventes ne dépassaient pas les 50 000 exemplaires ces dernières années. Voici quelques liens pour mieux connaître Charlie : Comment vivent les islamistes radicaux regroupés à Fresnes. Manuel Valls veut généraliser d'ici la fin de l'année des quartiers spécifiques au sein de certains établissements pénitentiaires pour regrouper les détenus radicalisés.
Une expérimentation est déjà en cours à Fresnes. Sophie Parmentier suit cette expérience depuis plusieurs semaines. Et elle a pu se rendre plusieurs fois de manière exceptionnelle dans cette partie de la prison. Au premier étage de la première division sud de la prison de Fresnes, une vingtaine de détenus considérés comme des islamistes radicaux sont presque tous regroupés. Ils sont incarcérés dans le cadre d'affaires en lien avec le terrorisme islamiste. Dans la première division sud, depuis le début du regroupement de ces islamistes radicaux, un seul détenu est à l'isolement en permanence.
A part lui, tous les autres détenus dits radicalisés ne sont pas donc pas totalement isolés, mais les fenêtres de leurs cellules ne donnent pas sur les autres bâtiments. L'idée de l'expérimentation pour éviter le prosélytisme. Gilles Kepel : "en visant Charlie Hebdo, les assassins savaient que ce serait plus ambigu" chez certains musulmans. Pour Gilles Kepel, la mobilisation des musulmans de France aux manifestations de dimanche a été relativement faible.
"Daech a visé Charlie Hebdo parce que c’est un enjeu conflictuel" explique le politologue et spécialiste de l'islam. "Pour une partie de nos compatriotes musulmans, Charlie Hebdo est le journal des caricatures de Mahomet et c’est ça qui a suscité un certain nombre de phénomènes de rejet au 'Je suis Charlie'" . L’idée, affirme Gilles Kepel, également professeur à Science Po, "c’est qu’en visant les caricaturistes de Charlie Hebdo les assassins savaient qu’il y aurait une immense émotion du côté français et européen, en revanche il savait aussi que ce serait plus ambigu parmi un certain nombre de personnes musulmanes, qui sont bien sûr opposées à la violence, mais qui ne se solidarisent pas avec les caricatures qu’elles considèrent comme attentatoire avec leur dignité.
" Islam : "Eviter le piège de l'amalgame tendu par les terroristes" VIDEO | Après les attentats à Paris et les hommages aux victimes, France Info pose la question "On fait quoi maintenant ?
" Second thème développé : "L'islam de France doit-il se réformer ? " Olivier Faure, député PS de Seine-et-Marne et Madjid Messaoudene, conseiller municipal Front de gauche de la ville de Saint-Denis en débattent. Après les attentats de la semaine dernière et les marches républicaines, une question est sur toutes les lèvres : "On fait quoi maintenant ? ". Robert Badinter : "On ne touche pas au coeur de la démocratie sans s’affaiblir" VIDEO | L'ancien ministre de la Justice de François Mitterrand met en garde contre la tentation d’un "Patriot Act" à la française après les attentats de la semaine dernière.
"Ne nous laissons pas aller à des ripostes de papier", réagit Robert Badinter. Il fait aussi le parallèle "entre ce qui est advenu dans l'hypermarché casher et la barbarie nazie". Et on fait quoi maintenant ? Premier débat : "La sécurité à quel prix ?" La sécurité, à quel prix ? "Il faut nous adapter sans nous renier" Charlie, quel après - France Culture. Emission spéciale, présentée par Olivia Gesbert et Vincent Martigny Olivier Chopin, Thibault de Montbrial, Pierre Conesa © Radio France Comment doit-on répondre aux actes terroristes ?
Comment la législation peut-elle s'adapter en préservant les libertés ? Avec : #onfaitquoi : reportage à Grigny dans le quartier où a grandi Amedy Coulibaly. Une semaine après la prise d'otages de l'Hyper Cacher à la Porte de Vincennes, France Info est allé interroger les habitants du quartier de la Grande Borne, là où a grandi le djihadiste Amedy Coulibaly.
Face à l'horreur, quelles sont les réactions, mais surtout, comment éviter que cela ne se reproduise ? En voiture, avec Yveline le Briand, 60 ans, adjointe au maire en charge de l'éducation et de la vie de quartier à Grigny, dans l'Essonne. C'est surtout là qu'elle a enseigné pendant 32 ans, dans une école maternelle du quartier populaire de la Grande Borne, où elle vit toujours. C'est aussi là où vivait Amedy Coulibaly depuis l'enfance, avec ses parents d'origine malienne et ses neuf soeurs, près de la place aux Herbes où depuis les attentats, le sentiment général se résume en un mot, "atterrée", comme dit l'être Yveline.