Débat - Le livre numérique va-t-il tuer les librairies ? - Forum d'Avignon 2010. Pourquoi lit-on moins et comment lit-on aujourd'hui ? Bon article dans l’indispensable numéro de Books de l’été (maladroitement) intitulé : Internet Rend-t-il plus bête ?
Un des articles (certains des articles du numéro sont disponibles en ligne) fait le point sur la question suivante : Mais pourquoi donc lisent-ils moins ? Qu’en retenir ? D’abord que le phénomène est convergent dans les pays développés, y compris pour les Néerlandais que l’on admire régulièrement pour leur taux d’inscription très fort dans les bibliothèques… Tout cela n’est pas propre à la France : quelles que soient les méthodes d’enquête, les résultats convergent dans tous les pays développés.
L’une des études les plus éclairantes est menée depuis 1955 par les Néerlandais. Autre élément utile à rappeler et qui vaut aussi pour la presse : Le phénomène s’inscrit dans une tendance très ancienne, qui non seulement n’épargne pas mais touche particulièrement ceux qui ont fait des études supérieures. Bon jusque là rien d’extraordinaire, tout ça est bien connu. Vous avez l'impression de ne plus arriver à lire des livres? C'est un syndrome courant.
Temps de lecture: 13 min Slate étant un magazine en ligne, vous êtes très probablement en train de lire ce texte sur un écran.
Il est même probable que vous le lisiez plutôt le matin qu’en soirée. Vous êtes peut-être au travail, à la recherche d’une simple information plutôt que d’une longue expérience contemplative. Vous avez sans doute d’autres onglets ouverts… et vous allez zapper sur l’un d’eux si je vous ennuie. Vos yeux sont peut-être un peu fatigués par le scintillement de l’écran ou il leur a fallu un certain temps pour s’adapter à la police employée par Slate, qui diffère légèrement de celle du site où vous vous trouviez auparavant. D’abord agacé par cette espèce de frime maquillée en aveu d’échec («J’étais précoce, tu vois, et je reste profondément intellectuel» ou «Je me sens oppressé par ma participation active à la conversation culturelle»), vous vous rendez ensuite compte que vous semblez souffrir des mêmes symptômes.
L’insécurité du lecteur. Nostalgie de la génération Y. Non, internet ne nuit pas à la lecture. Pourtant, les profs le pensent... Le numérique éducatif français serait-il à la traîne par rapport au reste du monde ?
Deux études publiées ce jeudi 11 septembre, l'une aux États-Unis et l'autre en France, le suggèrent en se répondant étrangement. La première révèle que l'utilisation d'internet et de technologies numériques ne nuirait en rien à la pratique de la lecture chez les jeunes ; pire, ils liraient plus que leurs aînés ! Mais la seconde, menée par le ministère de l'Education nationale, pointe du doigt de son côté le peu d'intérêt que trouvent les enseignants du secondaire français dans le numérique éducatif : moins d'un professeur sur deux serait convaincu de ses bénéfices. Mais s'agit-il vraiment d'une méconnaissance de ces atouts ou d'une aversion au changement ? Ni l'un ni l'autre... Un livre de plus par an Revenons d'abord à la première étude, que l'on doit à l'institut de sondages spécialisé en sciences sociales Pew Research Center, basé à Washington.
On lit moins… pourquoi ? On lit moins ?
En réalité, c’est faux ! On n’a jamais tant lu ni tant écrit qu’en 2014. Et les jeunes sont en tête de liste. Mais on lit désormais sur écran ; et on écrit… des textos, des SMS ou des tweets. Autrement dit, on zappe et on gazouille. . « J’aime lire, mais je n’ai pas le temps ! Là, je peux devenir agressif. De l’analphabétisme à la lecture savante. Même si l’analphabétisme progresse, ce n’est pas ce qui m’inquiète. Lire un livre papier et lire sur un écran… Ce n’est donc pas la même chose.