Apprentissage du numérique : les trois défis de l'école. L’embellie se fait plutôt rare, ces temps-ci, dans la cité numérique… Nous sommes déjà le 15 janvier et je n’ai toujours pas eu le temps de vous envoyer mes vœux, ce que j’avais pourtant fait dans des délais plus raisonnables les années précédentes.
J’ai honte. Et j’espère avoir le temps de finir ce court billet avant ce soir, ce qui m’obligerait à devoir changer la date inscrite ci-dessus. Ce n’était pourtant pas l’envie qui m’en manquait, le numérique éducatif en particulier, le numérique en général étant traversés par des débats ou des informations particulièrement ineptes.
Ça peut, en effet, difficilement aller pire et je n’ai donc aucun mérite à souhaiter pour vous que tout aille mieux. J’avais prévu pour vous une belle petite image, en bas de ce billet, montrant un ciel picard très perturbé, avec des nuages menaçants desquels semblait s’extraire une petite embellie. Des débats ineptes, vous disais-je. C’est mon souhait pour la nouvelle année. Des débats ineptes, vous disais-je. Des débats ineptes, vous disais-je.
Le numérique au service de l'École de la confiance. Placer les données scolaires au cœur de la stratégie numérique du ministère L'Éducation nationale produit aujourd'hui un très grand nombre de données liées à la vie scolaire, aux évaluations et aux résultats des élèves, aux travaux et aux devoirs qu'ils réalisent.
Une grande variété de données numériques personnelles sont ainsi collectées, stockées et font l'objet de traitements par une multitude d'acteurs (écoles et établissements scolaires, services académiques, collectivités territoriales, partenaires privés fournissant des ressources pédagogiques et services numériques). Le ministère de l'Éducation nationale doit impérativement s'assurer que les flux, les traitements et l'hébergement de ces données scolaires respectent strictement la vie privée des élèves et de leur famille, des professeurs et des personnels administratifs. Mieux protéger pour mieux valoriser sera donc la pierre angulaire de la stratégie ministérielle en matière de données numériques. Numérique Éducatif.
Le modèle SAMR établi par Robert Puentedura peut-être particulièrement efficace aujourd’hui pour estimer l’impact des technologies numériques dans l’enseignement, à condition qu’il soit interprété, au plus près des intentions de l’auteur.
Il peut-être résumé de façon visuelle par les 4 étapes ci-contre, il se lit de bas en haut. En partant d’une tâche donnée, on évalue l’impact de l’utilisation de la technologie en se référant aux 4 niveaux : soit la technologie permet une amélioration (niveaux 1 et 2), soit elle permet une transformation de la tâche (niveaux 3 et 4), laquelle transformation est – d’après Puentedura – source d’un meilleur apprentissage. Voici un exemple 0 : Tâche initiale : Repérer un lieu dans un atlas. 1: Substitution : Utiliser Google Earth pour indentifier les lieux. 2: Augmentation : Utiliser les outils de Google Earth pour mesurer la distance entre deux lieux.
L’impact de l’usage des technologies numériques sur les apprentissages des élèves : qu’en dit la science ? Par Jean Heutte Comme il n’existe pas de déterminisme pédagogique des technologies numériques, la maîtrise réfléchie de leur usage, selon les attendus du C2i n°2 « enseignant », ne peut se concevoir sans des dispositifs d’accompagnement et de formation de l’ensemble des acteurs (1) s’appuyant sur des compétences et des connaissances éprouvées, mêlant astucieusement des exemples de pratiques pédagogiques éclairées par les avancées de la recherche scientifique concernant l’apport du numérique dans les actes d’enseignement/apprentissage.
L’idée que l’apprentissage serait facilité par le numérique est souvent admise comme une évidence. Pourtant, même au niveau international, il existe très peu d'études scientifiques rigoureuses concernant l'impact du numérique sur les apprentissages scolaires. Le débat sur le numérique à l'école.
Formation. ULR. Numérique - compétences num. Moocs et cie. InfoSph?re - Sciences. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le C2i2e ! (96) Enseignant – TICE – C2i2 enseignant. Activités. Outils certification. Web2-Web3. Scénarios pédagogiques.
Droit et Tice. Numérique et école. C2i2e. Usages des Tice à l'école primaire. « Platon voyait l’écriture comme beaucoup voient les ordinateurs aujourd’hui : une technologie extérieure et étrangère » (Walter J. Ong) – Flânerie Quotidienne. « La plupart des gens sont surpris, et beaucoup déroutés, d’apprendre que les arguments souvent avancés aujourd’hui contre les ordinateurs sont essentiellement les mêmes que ceux avancés par Platon dans le Phèdre (274-277) et dans la lettre VII contre l’écriture.
Comme Platon le fait dire à Socrate dans le Phèdre, l’écriture est inhumaine, elle prétend établir en dehors de l’esprit ce qui ne peut être en réalité que dans l’esprit. Elle est une chose, un produit manufacturé – on fait le même reproche aux ordinateurs. Deuxièmement, insiste le Socrate de Platon, l’écriture détruit la mémoire. Les utilisateurs de l’écriture perdront peu à peu la mémoire à force de compter sur une ressource externe pour parer à leur manque de ressources internes. Conférence Michel Serres : l'innovation et le numérique. Michel Serres, de l'Académie française, a prononcé le 29 janvier 2013 la conférence inaugurale du Programme Paris Nouveaux Mondes, l'Initiative d'excellence du Pôle de recherche et d'enseignement supérieur "hautes études, Sorbonne, arts et métiers"(Pres héSam).
Cette conférence, sur le thème "l'innovation et le numérique", marque le lancement officiel du Programme. La révolution numérique en cours aura selon Michel Serres des effets au moins aussi considérables qu'en leur temps l'invention de l'écriture puis celle de l'imprimerie. Les notions de temps et d'espace en sont totalement transformées. Les façons d'accéder à la connaissance profondément modifiées. A cet égard, chaque grande rupture dans l'histoire de l'humanité conduit à priver l'homme de facultés ("l'homme perd") mais chaque révolution lui en apporte de nouvelles ("l'homme gagne").