Accueil. 3344 chardon zoonoses. YouTube. COVID-19 tracker. Un nouveau virus de la famille du SRAS (Syndrome respiratoire aigu sévère) se propage en Asie depuis décembre 2019.
Le coronavirus 2019-nCoV semblable à une pneumonie (dit aussi "virus de Wuhan", du nom de la ville de 11 millions d'habitants où il s'est déclaré) se diffuse à partir de la Chine et atteint désormais la plupart des autres pays. Le virus se transmet par contagion d'homme à homme et son délai d'incubation est de 2 à 14 jours. Les autorités sont en alerte d'abord en Chine où le nombre de victimes enregistrées a été le plus élevé, mais aussi à l'échelle mondiale en raison de la propagation rapide de l'épidémie. Le coronavirus se propage certes rapidement, mais il a un taux de mortalité estimé pour l'instant à 2% avec une forte variation inter-âge.
A partir de ces données fournies quasiment en temps réel, les médias et les réseaux sociaux produisent des cartes pour montrer la diffusion spatiale de l'épidémie à partir des cas officiellement recensés. International-Domestic spreading of 2019-nCoV-V4. L’Égypte, l’Algérie et l’Afrique du Sud, portes d’entrée probables du coronavirus en Afrique. ©chuttersnap Le coronavirus Covid-19 continue de se propager en Chine et des cas ont été déclarés dans plus de 25 pays.
Le continent africain est resté longtemps épargné jusqu’à ce qu’un premier cas soit tout récemment déclaré en Égypte. Vittoria Colizza, directrice de recherche à l’Inserm, et son équipe de l’unité 1136 Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique (Inserm/ Sorbonne Université), en collaboration avec l’Université libre de Bruxelles, the Oxford Martin Programme on Pandemic Genomics et l’Université de Californie Los Angeles, viennent justement d’évaluer le risque d’importation du virus en Afrique pays par pays, et les capacités de chaque pays à le détecter et à y faire face.
Chaque pays fait, en effet, auprès de l’OMS, une déclaration annuelle obligatoire de ses ressources pour faire face à une épidémie (State Party self-assessment annual reporting tool – SPAR). : Le blog consacré aux technologies SIG Esri. Tous cartographes : l'exemple de l'"épidémie cartographique" suscitée par la flambée de la maladie à virus Ebola. Bibliographie | citer cet article Pendant longtemps, les cartographes experts ont eu le monopole de la cartographie.
Aujourd’hui, le développement et la diffusion des logiciels de cartographie automatique et la mise à disposition des données pour le grand public favorisent la multiplication des documents (carto)graphiques. Outils privilégiés de communication, les cartes sont de plus en plus présentes dans la presse et sur internet. Ayant comme mission de transmettre un message au lecteur, ces cartes constituent un discours avec une portée appréciative, évaluative, persuasive et/ou rhétorique (Bord, 2012). La flambée de maladie à virus Ebola en Afrique de l'Ouest fournit l'exemple de ce qu'on pourrait appeler une « épidémie cartographique », c'est-à-dire un foisonnement de représentations cartographiques diffusées dans toutes sortes de médias entre 2014 et 2015.
Complément : la maladie à virus Ebola Sources : OMS, Flambée de maladie à virus Ebola ; Médecins sans Frontières, Urgence Ebola. (63) CHRONIQUE GEOVIRALE 1 par Michel Lussault, directeur de l'École urbaine de Lyon. Cartographie numérique: La cartographie des épidémies entre peur de la contagion et efforts de prévention. Exemple à travers la diffusion du coronavirus.
19 et geographie socio. Coronavirus : un dispositif de confinement unilatéral qui méconnait les vulnérabilités Qu'en est-il de l'impact du covid-19 sur les populations les plus vulnérables?
Au delà des questions que pose la réponse tardive de l’État, la question des vulnérabilités semble avoir été laissée de côté au profit d'une réponse massive, sans doute nécessaire à défaut d'avoir pensé un dispositif plus ciblé dès le début et qui persiste à ne pas l'être. Il en résulte une réponse précipitée, malheureusement indifférente à la vulnérabilité de catégories de populations entières, celle des banlieues en particulier. La réponse "universelle" qu'est l'organisation actuelle d'un confinement essentiellement basé sur la prévention de la saturation de l'appareil de santé peut-elle faire face aux défis d'une prise en charge ciblée des personnes "à risque"?
Mais ces vulnérabilités sont-elles uniformément réparties dans les différents milieux de la société française? Nous pouvons observer ici cette géographie à travers :