Bible. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
La Bible hébraïque se nomme TaNaKh, acronyme formé à partir des titres de ses trois parties constitutives : la Torah (la Loi), les Neviim (les Prophètes) et les Ketouvim (les autres écrits). Elle fut traduite en grec ancien à Alexandrie. Cette version, dite des Septante, fut utilisée plus tard par Jérôme de Stridon pour compléter sa traduction latine de la Bible à partir de l'hébreu (la Vulgate) et par les « apôtres des Slaves » Cyrille et Méthode pour traduire la Bible en vieux-slave. Les chrétiens nomment Ancien Testament la partie qui reprend le Tanakh ainsi que d'autres textes antiques non repris par la tradition juive[N 1].
La Bible chrétienne contient en outre le Nouveau Testament qui regroupe les écrits relatifs à Jésus-Christ et à ses disciples. Ancien Testament. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Étymologie[modifier | modifier le code] Origines[modifier | modifier le code] Ce que les chrétiens appellent Ancien Testament provient d'un ensemble de textes religieux rédigés pour sa très grande majorité à l'origine en hébreu et qui nous est parvenu sous la forme de copies[4]. Cette Bible hébraïque est traduite en grec à partir du milieu du IIIe siècle av. J. Nouveau Testament. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le mot « testament » vient du mot grec διαθήκη (diathếkê : « testament, contrat, convention ») traduit en latin par testamentum (testament, témoignage). Le mot grec a un sens plus large (celui de contrat) que le mot latin. Aussi certains préfèrent-ils le traduire par Alliance. Les chrétiens considèrent que la Bible se compose de l’Ancien Testament (écrits antérieurs à Jésus) et du Nouveau Testament. Liste des livres inclus dans le Nouveau Testament[modifier | modifier le code] Le canon se clôt à 27 livres par autorité d'Église.
Évangiles. Cet article traite principalement des évangiles en tant que livres.
Pour la diffusion de l'évangile en tant que « bonne nouvelle » du christianisme, voir Évangélisation. Les Quatre Évangélistes, retable de la chapelle du château de Blutenburg, Munich Un évangile (du latin evangelium, lui-même emprunté au grec ancien εὐαγγέλιον / euaggélion, « bonne nouvelle ») est un écrit en langue grecque qui relate la vie et l'enseignement de Jésus de Nazareth, appelé par les chrétiens Jésus-Christ. De nombreux évangiles ont circulé pendant les premiers siècles du christianisme. Les autres évangiles, non reconnus, sont dits apocryphes. Évangile selon Marc. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L'évangile selon Marc (κατὰ Μάρκον) forme avec les trois autres évangiles, le cœur du Nouveau Testament, la partie la plus récente de la Bible chrétienne. Le deuxième (par sa place) des quatre évangiles canoniques est aussi le plus bref et probablement le plus ancien ; c'est l'un des trois évangiles dits « synoptiques ». Témoignage de la tradition ancienne[modifier | modifier le code] L'apologète Eusèbe de Césarée, au début du IVe siècle, rapporte[1] une tradition datant du IIe siècle, que Papias de Hiérapolis aurait reçu « des anciens » (presbyteroi)[2] concernant le deuxième évangile :
Évangile selon Jean. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Première page de l'Évangile de Jean (manuscript, Xe siècle) L’Évangile selon Jean (en grec Κατά Ιωαννην, Kata Iōannēn) ou selon Saint-Jean pour les catholiques, est un évangile, c'est-à-dire un texte qui rapporte la vie et les paroles de Jésus de Nazareth dans le but de transmettre la foi chrétienne. Dans la tradition chrétienne c'est le dernier des quatre évangiles canoniques du Nouveau Testament, et il a été attribué traditionnellement à l'un des disciples de Jésus, l'apôtre Jean, fils de Zébédée.
Cette attribution à un témoin oculaire est aujourd'hui rejetée par la plupart des historiens, qui l'attribuent à une communauté johannique au sein de laquelle il aurait été composé à la fin du Ier siècle ; les théologiens, eux, sont divisés sur le sujet. Cet évangile se démarque des trois autres évangiles canoniques, dits « synoptiques », par sa composition, son style poétique, sa théologie, et probablement par ses sources[1]. Selon Raymond E. Évangile selon Luc. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Avec l'évangile de Marc et l'évangile de Matthieu, il fait partie des évangiles dits synoptiques (ou parallèles). C'est le plus long des quatre évangiles retenus dans le Nouveau Testament (mais celui de Matthieu a quatre chapitres de plus). Cet évangile est reconnu par tous les chrétiens. Origine et rédaction de l'Évangile selon Luc[modifier | modifier le code]
Évangile selon Matthieu. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les Actes des Apôtres. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les Actes des Apôtres, sont un pamphlet périodique français créé le 2 novembre 1789 – ou « le jour des morts an 0 de la Liberté » – à Paris par Jean Gabriel Peltier. Ce pamphlet périodique, qui tient une place notable dans l’histoire de la presse révolutionnaire française, était voué à la défense de la monarchie menacée et surtout à la satire des hommes et des institutions de la Révolution. Quid domini facient, audent cum talia fures ? Réponse : une souscription. Paul de Tarse (Epitres pauliniennes) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Les épîtres de Paul désignent l'ensemble des lettres et épîtres écrit par Paul de Tarse aux différentes communautés chrétiennes du Ier siècle après J. -C. Elles ont rapidement été intégré au canon des écritures. Dès la fin du Ier siècle, la plupart des communautés chrétiennes utilisaient ces lettres dans leur liturgie et reconnaissait leur caractère inspiré. Épîtres catholiques. Apocalypse. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
L’Apocalypse ou Apocalypse de Jean ou encore Livre de la révélation, également appelé Révélation de Jésus-Christ (en grec ancien : Αποκάλυψις Ιησού Χριστού, apokálupsis Iēsou Christoũ) suivant les premiers mots du texte[1], est le dernier livre du Nouveau Testament. Étymologiquement, le mot « apocalypse » est la transcription d’un terme grec (ἀποκάλυψις / apokálupsis) signifiant « dévoilement » ou, sous un aspect religieux, « révélation » et appartient à un genre littéraire juif puis chrétien de type ésotérique – la littérature apocalyptique – qui présente une grande diversité mais qui a en commun un goût prononcé pour l'allégorie ainsi que pour le symbolisme, et dont l’Apocalypse de Jean constitue un modèle du genre.