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8 Femmes. François Ozon. La première réussite d'Ozon réside dans la réunion d'un casting de choc.

8 Femmes. François Ozon

Huit grandes comédiennes françaises ont accepté de tourner avec celui qui filma si magnifiquement Charlotte Rampling dans Sous le sable l'an dernier. Qui aurait refusé ? Personne... Sauf que pour Huit femmes, il fallait accepter de partager l'affiche. Catherine Deneuve, Isabelle Huppert, Emmanuelle Béart, Firmine Richard, Virgine Ledoyen, Fanny Ardant, Ludivine Sagnier et Danielle Darieux ont osé le pari, et n'auront pas à le regretter. Dans cette comédie policière inspirée d'une pièce et Robert Thomas, les comédiennes s'en donnent à cœur joie. Au-delà de la résolution de ce Cluedo très stylisé, l'intérêt du film réside dans sa mise en scène.

8 Femmes. François Ozon. 8 Femmes. François Ozon. Tout comme les nombreux débordements mélodramatiques de l'intrigue : mensonges, révélations, gifles ou étreintes, l'ensemble des éléments présents à l'image a fonction de référent cinématographique.

8 Femmes. François Ozon

Costumes, coiffures, motifs du générique… sont autant de clins d'œil qui renvoient à tel film, telle actrice célèbre, tout en accentuant la caractérisation des personnages. De même, le décor fait bien plus qu'offrir un simple cadre à l'action, il participe à la création d'un univers visuel qui exalte l'artifice et l'exagération. Comme le film, le décor puise son inspiration dans la cinéphilie, tout en affirmant sa convention théâtrale.

Dès la première séquence, nous découvrons un univers factice. 24 heures de la vie d'une femme. Laurent Bouhnik. Les " 24 heures de la vie d’une femme " vues par le réalisateur Laurent Bouhnik, ne transmettent ni le frisson ni la folie de la passion amoureuse contée par Stephan Zweig car elles jouent la carte d’une mise en scène beaucoup trop lisible et appuyée...

24 heures de la vie d'une femme. Laurent Bouhnik

Une chose est sûre : Laurent Bouhnik n’est pas Max Ophüls. Il n’a ni la subtilité ni le raffinement du cinéaste autrichien pour saisir, par les moyens du Cinéma, l’âme, le souffle et les nuances de l’écrivain puissant et magnifique qu’est Stephan Zweig. 24 heures de la vie d’une femme de Laurent Bouhnik, Bérénice Bejo. Il existe des metteurs en scène qui savent faire oublier le temps qui passe.

24 heures de la vie d’une femme de Laurent Bouhnik, Bérénice Bejo

Laurent Bouhnik est de ceux-là. Une perle rare, un échantillon à conserver précieusement. En somme, un véritable artiste. Celui qui a quelque chose à dire, une sensibilité étonnante et qui a besoin d’être exprimée. L’histoire de 24 heures... est simple. Plus qu’à l’histoire elle-même, c’est donc à la manière dont elle est montrée que nous allons nous intéresser. Le cadre choisi, ainsi que les mouvements de caméra sont également très révélateurs. 2001, l'Odyssée de l'espace. Stanley Kubrick. [7] Le raccord pourrait sembler normal : la séquence réitère, en l’inversant, le champ-contrechamp des plans 1 et 2.

2001, l'Odyssée de l'espace. Stanley Kubrick

On retrouve en effet un cadre identique au plan 1 et la vision subjective de Bowman. Mais un nouvel élément, plutôt inquiétant, a fait son apparition dans son champ de vision : Bowman lui-même, en pied, est apparu de l’autre côté du hublot, dans la chambre. La répétition du cadre et le maintien de la continuité en termes sonores (on entend toujours la respiration de Bowman) semblent pourtant indiquer que Bowman n’a pas bougé de son poste de pilotage. L’étrangeté est radicale, tant en termes d’événement (Bowman se voit lui-même) qu’en termes de cohérence cinématographique (impression de faux-raccord et donc d’impossibilité spatio-temporelle de ce qui est montré).

2001, l'Odyssée de l'espace. Stanley Kubrick. Film en creux, lisse et froid comme un miroir, "2001" se laisse voir aujourd'hui pour ce qu'il a toujours été : un espace vide, tracé à la ligne claire, dépositaire de nos interprétations.

2001, l'Odyssée de l'espace. Stanley Kubrick

De toute évidence, 2001 n’est pas un film métaphysique. Epure verbale, ballet sonore, pure objet de contemplation béate, il nous traverse autant que nous le traversons. La question est toujours la même : de quoi ce film parle-t-il ? De tout, dit-on généralement. En réalité, il est fort à parier que ce film ne parle de rien. 2001 : odyssée de l¹espace de Stanley Kubrick. QUATRE PETITS TOURS ET PUIS S’EN VONT Que signifie 2001 ?

2001 : odyssée de l¹espace de Stanley Kubrick

L'espace compris entre le zéro et le un (les deux zéro), sont deux boucles à l'espace défini et renouvelable à volonté : la naissance et la mort. Le deux et le un sont le cadre de ces deux phénomènes si courant et si fascinant à la fois. 2001, l'Odyssée de l'espace. Stanley Kubrick. 2001, l'Odyssée de l'espace. Stanley Kubrick. 2046. Wong Kar Wai.

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