L'histoire des droits de la femme. Les femmes dans la Révolution. Contexte historique Le 14 juillet 1789, le peuple a pour la première fois agi sur le cours politique de la Révolution, en la sauvant, provisoirement du moins.
Mais la prise de la Bastille n’a pas empêché la crise : le chômage s’accroît avec l’émigration de familles aristocratiques, la Grande Peur qui s’est emparée du pays a paralysé la circulation des subsistances et tari l’approvisionnement des marchés : Paris est affamé. Dans ce contexte de disette, la rumeur d’une orgie organisée par les Gardes du corps du roi dans la salle de l’Opéra du château de Versailles, le 1er octobre, a mis le comble à l’exaspération de la rue : la cocarde tricolore y a été insultée. La colère est un aliment dont le peuple affamé ne se rassasie pas : elle le jette, le 5 octobre, sur la route de Versailles pour aller y trouver le roi, lui crier sa détresse et demander réparation de l’outrage qui lui a été fait. Analyse des images Interprétation. Madame Roland et l'engagement politique des femmes sous la Révolution.
Contexte historique Les salons féminins au XVIIIe siècle Nés au XVIIe siècle, les salons particuliers tenus par des femmes se multiplient au siècle suivant à Paris et l’on compte de plus en plus de grands salons comme ceux de Madame Geoffrin, Madame du Deffand, Julie de l’Espinasse ou Madame Necker.
Les tricoteuses pendant la Révolution française. Contexte historique La situation des femmes au début de la Révolution française Les premières années de la Révolution française ont vu naître un courant en faveur d’une amélioration de la condition féminine.
Très vite s’est posée la question des droits des femmes, dans le sillage de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen (26 août 1789), selon laquelle « tous les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit » (art. 1er). Analyse de l'image Les tricoteuses ou l’engagement politique des femmes L’année 1793 est marquée à Paris par un fort engagement politique de femmes issues des milieux populaires dans la lutte contre les Girondins, le fédéralisme et les modérés.
Ces femmes furent l’un des maillons les plus actifs du mouvement révolutionnaire, à Paris et en province. Interprétation La réaction politique contre les femmes Auteur : Charlotte DENOËL. Le don patriotique des femmes sous la Révolution. Contexte historique Le 7 septembre 1789, un groupe de onze femmes se présente devant les membres de l’Assemblée nationale pour faire don à la nation d’une cassette contenant leurs bijoux.
Elles sont toutes artistes ou parentes d’artistes. Ce geste spontané entraîna très vite l’ouverture de deux bureaux organisés, dirigés l’un par Mme Pajou (fille et femme de sculpteur), l’autre par Mme Rigal, épouse d’orfèvre. La plupart des donatrices ont un nom célèbre, d’autres sont des artistes reconnues. Toutes ont un train de vie confortable et logent au Louvre ou aux Gobelins. Les femmes dans la Révolution. Charlotte Corday. Contexte historique Le conflit entre les Girondins et les Montagnards à la Convention Créée le 20 septembre 1792 pour succéder à l’Assemblée législative, la Convention fut dominée dès ses débuts par les affrontements entre le parti de la Gironde et celui de la Montagne.
Tout semblait opposer ces deux factions : les Girondins, issus de la bourgeoisie provinciale des grands ports côtiers et dirigés par Brissot, Vergniaud, Pétion et Roland, se montraient attachés au libéralisme économique et, affichant des positions modérées, étaient peu enclins à prendre des mesures d’exception pour sauver la république ; les Montagnards, au contraire, que l’on appelait ainsi parce qu’ils siégeaient sur les plus hauts bancs de l’assemblée, se distinguaient par leurs positions beaucoup plus radicales et hostiles à la monarchie. Lucile Desmoulins. Contexte historique Les prémices de la Révolution française Dans la France des années 1780, les idées nouvelles des philosophes des Lumières, défenseurs d’une monarchie parlementaire à l’anglaise, des droits du citoyen et de l’idée de nation, se répandent dans les couches sociales supérieures, tandis que privilégiés et non-privilégiés commencent à manifester des signes de mécontentement à l’encontre du pouvoir royal, les nobles revendiquant le retour de leurs prérogatives politiques traditionnelles et l’augmentation des droits féodaux, la bourgeoisie la reconnaissance de ses droits et l’établissement d’une monarchie à l’anglaise, et le tiers état une amélioration de ses conditions de vie, fortement dégradées du fait de la pression fiscale et des mauvaises récoltes de 1788.
Malgré des tentatives de réformes judiciaires et fiscales qui rencontrent l’opposition farouche des parlementaires, le roi ne peut empêcher la tenue d’états généraux le 1er mai 1789. Olympe de Gouges. Contexte historique Les femmes et la Révolution La participation politique des femmes aux événements s’est affirmée durant la Révolution française.
Tantôt dans la rue, tantôt dans les tribunes des clubs, sociétés ou assemblées, les femmes ont occupé le terrain de l’action militante à plusieurs reprises, en particulier du 31 mai au 2 juin 1793 et le 9 thermidor an II (27 juillet 1794), journées insurrectionnelles qui virent respectivement la chute des Girondins et celle des robespierristes. Souvent surnommées péjorativement les « tricoteuses », en référence à l’occupation manuelle à laquelle elles continuent à se livrer dans les tribunes publiques, tout en participant activement aux délibérations politiques, ces militantes s’engagent sur tous les fronts : lutte contre la misère et la faim, contre la Gironde à la Convention, etc. Analyse de l'image Olympe de Gouges, une militante féministe Interprétation. Théroigne de Méricourt. Contexte historique.