Dossiers d'histoire - Les lois scolaires de Jules Ferry - Sénat. Allez au contenu, Allez à la navigation La loi a pour but de faire disparaître les ordres d'exception au principe de l'obligation du brevet, créés par la loi du 15 mars 1850, dite loi Falloux.
Il s'agit de cinq équivalences (le certificat de stage délivré par le conseil départemental, le diplôme de bachelier, le certificat d'admission dans une des écoles spéciales de l'Etat, le titre de ministre du culte et la lettre d'obédience délivrée aux institutrices congréganistes) et d'une dispense pure et simple pour les instituteurs et institutrices adjoints. Les dispositions les plus contestées sont l'équivalence de la lettre d'obédience et la dispense des adjoints. L'enjeu est clair : en 1879, 28% des institutrices congréganistes seulement sont brevetées contre 93 % pour les institutrices laïques ; quant aux adjoints, ils représentent les deux tiers du personnel enseignant congréganiste.
L'enlèvement des crucifix dans les écoles. La liberté d'enseignement et la loi Falloux. La question de l’enseignement en 1848 Sous la monarchie de Juillet, les défenseurs des prérogatives de l’État en matière d’enseignement s’opposent aux tenants de la liberté d’enseignement, soucieux de garantir aux parents la liberté de choisir où et comment ils feront instruire leurs enfants.
Depuis 1833, la loi Guizot a consacré la liberté de l’enseignement primaire en l’organisant sur le principe d’une école publique ou privée pour toute commune de plus de 500 habitants. Elle est aussi largement réclamée pour le secondaire, mais plusieurs projets de loi l’ont proposée sans aboutir. En juin 1848, la violence des insurrections qui ont ensanglanté Paris conduit les conservateurs, partisans de l’ordre, à s’entendre avec les catholiques pour trouver un compromis qui mette en place un enseignement respectueux de l’ordre et de la propriété. « Mettons nos effrois ensemble », résumait le philosophe Victor Cousin (1792-1867).
Trois saints dans le même bénitier La loi Falloux (15 mars 1850) Le développement des écoles primaires à la fin du XIXe siècle. Contexte historique Progrès de la scolarisation Le progrès de la scolarisation, tendance générale en Europe de l’Ouest au XIXe siècle, se développe d’abord avec la loi Guizot[1] (1833), puis avec la loi Duruy [2].
Mais l’école publique, gratuite et obligatoire telle que définie par la loi Ferry (16 juin 1881) et par celle du 28 mars 1882, constitue un phénomène assez tardif en France et il y revêt une importance particulière, pour deux raisons. L'école républicaine en Bretagne. Contexte historique L’enseignement pour tous dans la France rurale sous la IIIe République Au XIXe siècle, la Bretagne est encore largement déficitaire en écoles et connaît un retard dans l’alphabétisation de sa population.
La loi Falloux de 1850 avait obligé les communes de plus de 800 habitants à ouvrir une école de filles, ce qui avait permis le développement des écoles religieuses tout en consolidant la place du clergé dans l’enseignement. En rendant l’école primaire obligatoire, laïque et gratuite, les lois de Jules Ferry de 1881-1882, votées au début de la IIIe République, intensifient cet effort de scolarisation tout en contrant l’influence de l’Eglise.
Toutefois le manque de locaux adaptés et un certain souci d’économie contraignent les mairies à dispenser cet enseignement dans des endroits improvisés, comme ici dans une grange. La laïcité et l'école - Laïcité : les débats, 100 ans après la loi de 1905 - Dossiers. Quels sont les fondements de l’école laïque?
Comment pratiquer la laïcité à l’école? Dominique Borne et Jean-Paul Delahaye, Inspecteurs généraux de l’éducation nationale, s’interrogent ainsi et apportent des réponses dans l’article «La laïcité dans l’enseignement : problématique et enjeux», Regards sur l’actualité, n° 298, février 2004. L’extrait suivant est l’introduction de leur contribution.« L’école a toujours été au cœur des débats de société concernant la laïcité.
Cela provoque régulièrement en son sein beaucoup d’interrogations et d’inquiétudes. Périodiquement, en effet, la «question laïque» revient en milieu scolaire et mobilise la Nation tout entière (loi Debré de 1959, projet Savary de 1984, les affaires de voile islamique à partir de 1989, le projet de révision de la loi Falloux en 1994...). Valeur fondamentale de notre République, la laïcité est en grande partie entrée dans l’État par son école. Le rapport Stasi. 1900. LES LOIS SCOLAIRES DE JULES FERRY Dans l'esprit des républicains des années 1880, la consolidation du régime politique né en 1875 passe par l'instruction publique.
En laïcisant l'école, ils veulent affranchir les consciences de l'emprise de l'Église et fortifier la patrie en formant les citoyens, toutes classes confondues, sur les mêmes bancs. Cette réorganisation de l'enseignement exige une réforme en deux temps. Tout d'abord, pour libérer l'enseignement de l'influence des religieux, le gouvernement crée des écoles normales, dans chaque département, pour assurer la formation d'instituteurs laïcs destinés à remplacer le personnel congréganiste (loi du 9 août 1879 sur l'établissement des écoles normales primaires). Jferry circulaire.