Charte de la laïcité à l'École
Refonder l’École de la République, c’est lui redonner toute sa place dans la transmission du bien commun et des règles, principes et valeurs qui le fondent. Parce que la République porte une exigence de raison et de justice, il revient à l’École française de contribuer à bâtir du commun, de l’égalité, de la liberté et de la fraternité. Il s’agit d’accompagner les élèves dans leur devenir de citoyen sans blesser aucune conscience : c’est l’essence même de la laïcité.
Hommage à Jean Jaurès - 1914-1918 - Histoire
Jaurès député : un humaniste au service du peuple Né à Castres le 3 septembre 1859, Jean Jaurès est l’un des plus grands tribuns de l'histoire parlementaire. Normalien, professeur agrégé de philosophie, il est élu député de Carmaux (Tarn) en 1885 – il a alors 26 ans, puis en 1893 et de 1902 jusqu’à sa mort. D'abord républicain modéré, Jean Jaurès évolue vers le socialisme en soutenant la grève des mineurs de Carmaux. Mais ce lecteur de Marx, refusant d'admettre la lutte des classes comme unique moteur de l'Histoire, inscrit le socialisme démocratique dans la continuité de la Révolution française et de l'idéal républicain. Dans cette perspective, il s'efforce d'unifier les différentes tendances du mouvement ouvrier français en fondant le journal L'Humanité en 1904 et en participant à la création du Parti socialiste SFIO l'année suivante.
1905 La loi de séparation des Eglises et de l'Etat [dossier]
Une loi prévisible L’évocation de la loi de Séparation des Églises et de l’État entraîne souvent la mise au singulier du mot Églises. Inexacte quant au droit, l’erreur est juste sur le fond : la loi achève un processus qui, depuis l’arrivée des Républicains au pouvoir (1879), vise à réduire le poids de l’Église catholique dans la société. Protestants et juifs acceptent sans heurt d’être détachés de l’État, malgré une certaine crainte de perdre la protection due au statut de culte reconnu. Mais pour les catholiques, la Séparation est un drame : la fin d’une alliance de 1400 ans entre la France et l’Église (baptême de Clovis, 496) ; le retour à la déchristianisation révolutionnaire. Pourtant, la Séparation est en germe dès 1801 quand, préservant la liberté de conscience proclamée en 1789, le Concordat déclare le catholicisme seulement “ religion de la grande majorité des Français ”.
Histoire par l'image : la loi de séparation du 9 décembre 1905 et sa mise en œuvre
Une loi prévisible L’évocation de la loi de Séparation des Églises et de l’État entraîne souvent la mise au singulier du mot Églises. Inexacte quant au droit, l’erreur est juste sur le fond : la loi achève un processus qui, depuis l’arrivée des Républicains au pouvoir (1879), vise à réduire le poids de l’Église catholique dans la société. Protestants et juifs acceptent sans heurt d’être détachés de l’État, malgré une certaine crainte de perdre la protection due au statut de culte reconnu. Mais pour les catholiques, la Séparation est un drame : la fin d’une alliance de 1400 ans entre la France et l’Église (baptême de Clovis, 496) ; le retour à la déchristianisation révolutionnaire.
Regards sur le Mozambique contemporain
1Au sortir de plusieurs décennies de troubles, la république du Mozambique a recouvré une relative stabilité. Elle n’est certes pas le seul pays d’Afrique australe à avoir tardivement emprunté les chemins sinueux de la pacification, de la démocratie et de l’intégration à l’économie mondiale. L’exemple du voisin sud-africain est sans doute plus fréquemment énoncé en raison de la puissance médiatique qu’a revêtu, dans les décennies 80 et 90, la lutte contre le régime d’apartheid.
Jean Jaurès : « La victoire ouvrière de Carmaux donnera un élan nouveau à la démocratie »
L’engagement socialiste de Jean Jaurès s’est construit au cours de sa propre réflexion philosophique. À cela s’ajoute sa prise de conscience concrète de l’injustice, comme lors de la grève des mineurs de Carmaux, en 1892. Découvrez comment cette grève de 1892 fit adhérer Jean Jaurès aux valeurs du socialisme …
Daumier, le caricaturiste républicain [ressource]
En 1886, Henri Beraldi mettait Daumier à l’honneur dans son grand dictionnaire des graveurs du XIXe siècle, mais il ajoutait : «Aujourd’hui les bienséances politiques seules empêchent de placer le Ventre législatif, la Rue Transnonain ou “Le Rentier des bons royaux” entre les lithographies de Géricault et celle de Delacroix, dans le choix d’œuvres capitales exposées par le Cabinet des estampes. » La France a longtemps eu une dette envers Daumier. La première exposition de ses lithographies à la Bibliothèque nationale date de 1934. La France, cette année-là, voyait naître le Front populaire. Daumier y fut le bienvenu. En 1958, une nouvelle exposition lui fut consacrée.
La Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1789
La Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen est l'œuvre collective de l'Assemblée constituante, représentant la Nation depuis que les députés du Tiers-état aux Etats généraux de 1789, rejoints par des membres du clergé et de la noblesse, ont bravé les ordres du roi et juré de ne pas se séparer avant de doter le royaume de France d'une constitution. L'adoption de cette déclaration a lieu quelques semaines après le vote, par la même assemblée, de l'abolition de tous les droits et privilèges féodaux ainsi que de tous les privilèges des classes, des provinces, des villes et des corporations, lors de la nuit du 4 aout 1789. Et elle précède la rédaction de la première constitution française, qui durera un peu plus de deux ans, avant d'être finalement adoptée le 3 septembre 1791. Les rédacteurs de la déclaration, pétri de l'esprit des philosophes des « Lumières » se sont en partie inspirés de la Déclaration d'indépendance des États-Unis de 1776 (site en anglais).